Horner défendra son titre dès dimanche
Cyclisme samedi, 12 mai 2012. 07:49 jeudi, 12 déc. 2024. 10:33
LOS ANGELES - L'Américain Chris Horner (RadioSchack) défend à partir de dimanche son titre dans le 7e Tour de Californie cycliste, et ne devrait pas avoir à se soucier de son compatriote Levi Leipheimer (Omega Pharma), triple vainqueur de l'épreuve mais diminué par une blessure.
En officialisant sa participation vendredi à Santa Rosa, où il réside et où sera donné le départ de l'épreuve, Leipheimer a prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à sa quatrième victoire.
"Je ne suis pas à 100%, c'est certain. Je ne m'entraîne que depuis deux semaines et ça n'a pas été génial", a dit l'Américain, qui se remet d'une fracture du péroné gauche après un accident à l'entraînement début avril.
Dans un peloton de 128 coureurs (16 équipes), les favoris pour le podium sont, comme Horner, essentiellement Américains. Pour eux, la principale course d'Amérique du nord (près de 1200 km en huit étapes) est en effet quasiment le plus grand rendez-vous de la saison après le Tour de France.
Tom Danielson (Garmin) et Tejay van Garderen (USA), encadrés l'un et l'autre par un grognard du cyclisme US (David Zabriskie et George Hincapie), lorgnent ainsi le maillot jaune final à Los Angeles.
"RadioSchack est venue avec l'objectif de gagner une nouvelle fois", a toutefois indiqué Horner.
Rabobank ambitieux
Côté européen, les Néerlandais de Rabobank ont une équipe ambitieuse, autour de l'Espagnol Luis Leon Sanchez.
Chez Liquigas, l'Italien Vincenzo Nibali a fait l'impasse sur le Giro. Fort de sa 6e place ici en 2009, il peut fonder de bons espoirs, notamment parce que depuis lors la course est devenue plus sélective, avec un chrono individuel (Bakersfield, 5e étape) suivi de deux arrivées en altitude (Big Bear Lake, 6e, et Mount Baldy, 7e).
Le Belge Tom Boonen (Omega Pharma), qui a observé une longue pause après sa riche campagne dans les classiques flandriennes (victoires à Gand-Wevelgem, au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix), reprend en douceur en Californie, mais convoite un "gros résultat" en victoires d'étapes: "Trois ou quatre me conviennent", dit-il.
A 39 ans, Robbie McEwen (Orica-GreenEdge) a choisi la Californie pour mettre un terme à 16 ans de carrière pro. "C'est une des plus grandes courses du monde, juste après les trois Grands Tours, et je ne l'ai jamais disputée. Avec ce final à Los Angeles, inévitablement au sprint, c'est un bel endroit pour terminer", a déclaré l'Australien aux 12 victoires d'étapes sur le Tour de France.
En officialisant sa participation vendredi à Santa Rosa, où il réside et où sera donné le départ de l'épreuve, Leipheimer a prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à sa quatrième victoire.
"Je ne suis pas à 100%, c'est certain. Je ne m'entraîne que depuis deux semaines et ça n'a pas été génial", a dit l'Américain, qui se remet d'une fracture du péroné gauche après un accident à l'entraînement début avril.
Dans un peloton de 128 coureurs (16 équipes), les favoris pour le podium sont, comme Horner, essentiellement Américains. Pour eux, la principale course d'Amérique du nord (près de 1200 km en huit étapes) est en effet quasiment le plus grand rendez-vous de la saison après le Tour de France.
Tom Danielson (Garmin) et Tejay van Garderen (USA), encadrés l'un et l'autre par un grognard du cyclisme US (David Zabriskie et George Hincapie), lorgnent ainsi le maillot jaune final à Los Angeles.
"RadioSchack est venue avec l'objectif de gagner une nouvelle fois", a toutefois indiqué Horner.
Rabobank ambitieux
Côté européen, les Néerlandais de Rabobank ont une équipe ambitieuse, autour de l'Espagnol Luis Leon Sanchez.
Chez Liquigas, l'Italien Vincenzo Nibali a fait l'impasse sur le Giro. Fort de sa 6e place ici en 2009, il peut fonder de bons espoirs, notamment parce que depuis lors la course est devenue plus sélective, avec un chrono individuel (Bakersfield, 5e étape) suivi de deux arrivées en altitude (Big Bear Lake, 6e, et Mount Baldy, 7e).
Le Belge Tom Boonen (Omega Pharma), qui a observé une longue pause après sa riche campagne dans les classiques flandriennes (victoires à Gand-Wevelgem, au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix), reprend en douceur en Californie, mais convoite un "gros résultat" en victoires d'étapes: "Trois ou quatre me conviennent", dit-il.
A 39 ans, Robbie McEwen (Orica-GreenEdge) a choisi la Californie pour mettre un terme à 16 ans de carrière pro. "C'est une des plus grandes courses du monde, juste après les trois Grands Tours, et je ne l'ai jamais disputée. Avec ce final à Los Angeles, inévitablement au sprint, c'est un bel endroit pour terminer", a déclaré l'Australien aux 12 victoires d'étapes sur le Tour de France.