Hushovd s'impose; Armstrong guette
Cyclisme lundi, 6 juin 2005. 14:03 dimanche, 15 déc. 2024. 08:46
GIVORS, France (AFP) - Le Norvégien Thor Hushovd (Crédit Agricole) a saisi, comme toujours, les rares occasions données au sprinteurs de s'exprimer en début de Critérium du Dauphiné Libéré cycliste, comptant pour le ProTour, dont il a remporté la 1re étape, lundi, entre Aix-les-Bains et Givors (224 km).
Après ses succès en 2003 et en 2004, le champion a accroché un 32e fleuron à son palmarès en s'imposant au bout d'une interminable ligne droite de trois kilomètres, à l'approche de laquelle l'Américain Lance Armstrong s'est montré très actif pour permettre à son ami George Hincapie de conserver son maillot or et bleu de leader.
La tactique des Discovery Channel n'était pourtant pas de défendre une tunique mise en danger par un fort vent de trois-quarts face, mais simplement d'affiner forme et rouages en vue du Tour de France, où le Texan va tenter l'exploit unique d'une septième victoire d'affilée.
Lance Armstrong a donc pris un malin plaisir à effectuer un très long et violent relais pour "boucher", en partie, les dernières 25 secondes d'une fugue, provoquée (km 41) par Francis Mourey, rejoint par le Français Sylvain Chavanel, l'Espagnol Jose Vicente Garcia Acosta, le Kazakh Andrei Grivko, l'Italien Oscar Mason et le Néerlandais Koos Moerenhout, qui avaient compté près de 5 minutes d'avance.
Cas de conscience
À 5 kilomètres de l'arrivée sous un ciel menaçant, la jonction s'est opérée et Thor Hushovd, chasseur dans l'âme, s'est souvenu de sa victoire il y a deux ans, sur l'autre rive du fleuve, à Vienne.
Pourtant, le citoyen du Boulou (sud) estime avoir engagé son sprint trop tôt, à 250 mètres, bien lancé par le Kazakh Andrey Kashechkin, puis Damien Nazon. "Mais cela ne m'a finalement pas posé de problèmes, observait-il, car je sentais de considérables forces en moi".
L'aimable Scandinave, 27 ans, a apprécié au plus haut point la manière dont Damien Nazon l'a mis sur orbite, pour leur première collaboration dans un emballage.
En l'absence de sa rampe de lancement préférée, le Néo-Zélandais Julian Dean, blessé, cela pourrait lui poser d'ailleurs un cas de conscience, compte tenu de la présence dans la formation bancaire de l'Estonien Jan Kirsipuu.
Thor Hushovd ne fait en effet plus mystères de ses ambitions immédiates: "Je veux remporter des étapes sur le Tour de France et y enlever le maillot vert, je peux jouer sur les deux fronts", insiste-t-il. "J'ai tellement gagné en confiance cette année", ajoute-t-il.
Le sculptural finisseur (1,83 m pour 81 kg) ne manque, du reste, pas d'objectifs car, outre ses ambitions sur la Grande Boucle, il nourrit le rêve de remporter un jour, Paris-Roubaix, et, dans l'immédiat, de régler à nouveau le peloton, mardi, entre Givors et Chauffailles (centre-est), au terme de 187 kilomètres.
Après ses succès en 2003 et en 2004, le champion a accroché un 32e fleuron à son palmarès en s'imposant au bout d'une interminable ligne droite de trois kilomètres, à l'approche de laquelle l'Américain Lance Armstrong s'est montré très actif pour permettre à son ami George Hincapie de conserver son maillot or et bleu de leader.
La tactique des Discovery Channel n'était pourtant pas de défendre une tunique mise en danger par un fort vent de trois-quarts face, mais simplement d'affiner forme et rouages en vue du Tour de France, où le Texan va tenter l'exploit unique d'une septième victoire d'affilée.
Lance Armstrong a donc pris un malin plaisir à effectuer un très long et violent relais pour "boucher", en partie, les dernières 25 secondes d'une fugue, provoquée (km 41) par Francis Mourey, rejoint par le Français Sylvain Chavanel, l'Espagnol Jose Vicente Garcia Acosta, le Kazakh Andrei Grivko, l'Italien Oscar Mason et le Néerlandais Koos Moerenhout, qui avaient compté près de 5 minutes d'avance.
Cas de conscience
À 5 kilomètres de l'arrivée sous un ciel menaçant, la jonction s'est opérée et Thor Hushovd, chasseur dans l'âme, s'est souvenu de sa victoire il y a deux ans, sur l'autre rive du fleuve, à Vienne.
Pourtant, le citoyen du Boulou (sud) estime avoir engagé son sprint trop tôt, à 250 mètres, bien lancé par le Kazakh Andrey Kashechkin, puis Damien Nazon. "Mais cela ne m'a finalement pas posé de problèmes, observait-il, car je sentais de considérables forces en moi".
L'aimable Scandinave, 27 ans, a apprécié au plus haut point la manière dont Damien Nazon l'a mis sur orbite, pour leur première collaboration dans un emballage.
En l'absence de sa rampe de lancement préférée, le Néo-Zélandais Julian Dean, blessé, cela pourrait lui poser d'ailleurs un cas de conscience, compte tenu de la présence dans la formation bancaire de l'Estonien Jan Kirsipuu.
Thor Hushovd ne fait en effet plus mystères de ses ambitions immédiates: "Je veux remporter des étapes sur le Tour de France et y enlever le maillot vert, je peux jouer sur les deux fronts", insiste-t-il. "J'ai tellement gagné en confiance cette année", ajoute-t-il.
Le sculptural finisseur (1,83 m pour 81 kg) ne manque, du reste, pas d'objectifs car, outre ses ambitions sur la Grande Boucle, il nourrit le rêve de remporter un jour, Paris-Roubaix, et, dans l'immédiat, de régler à nouveau le peloton, mardi, entre Givors et Chauffailles (centre-est), au terme de 187 kilomètres.