Hushovd termine en beauté
Cyclisme dimanche, 23 juil. 2006. 18:18 dimanche, 15 déc. 2024. 00:48
PARIS (AP) - Le Norvégien Thor Hushovd a réalisé le rêve de tous les sprinters en s'imposant dimanche sur les Champs-Elysées au terme de la dernière étape du Tour de France remportée par l'Américain Floyd Landis.
Le coureur de l'équipe Crédit Agricole, vainqueur du prologue de la course il y a trois semaines, a réglé au sprint le maillot vert Robbie McEwen (Davitamon-Lotto), qu'il a privé d'un troisième succès sur la célèbre avenue parisienne.
"Je rêvais de gagner cette étape depuis longtemps, a déclaré le géant norvégien de 28 ans après avoir signé sa sixième victoire d'étape sur le Tour. Pour un sprinter, c'est extraordinaire de gagner sur les Champs."
Grâce à sa première place dans le prologue, Hushovd a pu porter le maillot jaune de leader deux jours cette année.
"Une victoire d'étape et le maillot sont deux choses différentes", a-t-il déclaré au terme des 154,5 km de l'étape entre Sceaux-Antony et Paris. Porter le maillot jaune, c'est bien, mais tu ne gagnes pas vraiment, tu portes quelque chose de symbolique. Gagner aux Champs-Elysées, c'est le top."
Après le prologue, Hushovd avait été victime d'une blessure dans le sprint de la première étape gagnée par le Français Jimmy Casper. Le Norvégien avait heurté un appareil photo tenu au-dessus d'une barrière et avait dû se faire poser des points de suture après un début d'hémorragie.
"J'avais heurté un appareil photo et une main publicitaire, a répété Hushovd une fois la ligne d'arrivée franchie dimanche. Le Tour de France avait très bien commencé, puis j'ai connu des moments difficiles. Ca ne s'est pas très bien passé non plus dans les Alpes et les Pyrénées. Alors gagner la première étape puis la dernière, c'est très bien."
Pour s'imposer sur les Champs-Elysées, Hushovd a eu besoin d'un gros travail de ses équipiers, et notamment de Sébastien Hinault. Le Français a permis aux sprinters de revenir sur les échappés du jour, qui avaient provoqué une cassure dans le peloton.
"Hinault a bouché le trou, il a fait un très bon travail, a commenté Hushovd, ancien vainqueur de Gand-Wevelgem. Après, dans le dernier virage, McEWen a viré juste devant moi, j'ai pris sa roue et je l'ai doublé tout en puissance en prouvant que j'étais plus fort que tous les autres aujourd'hui. L'année dernière, j'avais gagné le maillot vert, cette fois c'est les Champs-Elysées, ça fait plaisir de terminer comme ça."
McEwen se consolera avec son troisième maillot vert. Vainqueur de trois étapes sur le Tour cette année, il avait déjà terminé meilleur sprinter en 2002 et 2004. L'Australien s'est également imposé à deux reprises sur les Champs-Elysées, en 1999 et 2002.
Le coureur de l'équipe Crédit Agricole, vainqueur du prologue de la course il y a trois semaines, a réglé au sprint le maillot vert Robbie McEwen (Davitamon-Lotto), qu'il a privé d'un troisième succès sur la célèbre avenue parisienne.
"Je rêvais de gagner cette étape depuis longtemps, a déclaré le géant norvégien de 28 ans après avoir signé sa sixième victoire d'étape sur le Tour. Pour un sprinter, c'est extraordinaire de gagner sur les Champs."
Grâce à sa première place dans le prologue, Hushovd a pu porter le maillot jaune de leader deux jours cette année.
"Une victoire d'étape et le maillot sont deux choses différentes", a-t-il déclaré au terme des 154,5 km de l'étape entre Sceaux-Antony et Paris. Porter le maillot jaune, c'est bien, mais tu ne gagnes pas vraiment, tu portes quelque chose de symbolique. Gagner aux Champs-Elysées, c'est le top."
Après le prologue, Hushovd avait été victime d'une blessure dans le sprint de la première étape gagnée par le Français Jimmy Casper. Le Norvégien avait heurté un appareil photo tenu au-dessus d'une barrière et avait dû se faire poser des points de suture après un début d'hémorragie.
"J'avais heurté un appareil photo et une main publicitaire, a répété Hushovd une fois la ligne d'arrivée franchie dimanche. Le Tour de France avait très bien commencé, puis j'ai connu des moments difficiles. Ca ne s'est pas très bien passé non plus dans les Alpes et les Pyrénées. Alors gagner la première étape puis la dernière, c'est très bien."
Pour s'imposer sur les Champs-Elysées, Hushovd a eu besoin d'un gros travail de ses équipiers, et notamment de Sébastien Hinault. Le Français a permis aux sprinters de revenir sur les échappés du jour, qui avaient provoqué une cassure dans le peloton.
"Hinault a bouché le trou, il a fait un très bon travail, a commenté Hushovd, ancien vainqueur de Gand-Wevelgem. Après, dans le dernier virage, McEWen a viré juste devant moi, j'ai pris sa roue et je l'ai doublé tout en puissance en prouvant que j'étais plus fort que tous les autres aujourd'hui. L'année dernière, j'avais gagné le maillot vert, cette fois c'est les Champs-Elysées, ça fait plaisir de terminer comme ça."
McEwen se consolera avec son troisième maillot vert. Vainqueur de trois étapes sur le Tour cette année, il avait déjà terminé meilleur sprinter en 2002 et 2004. L'Australien s'est également imposé à deux reprises sur les Champs-Elysées, en 1999 et 2002.