"J'ai savouré chaque instant"
Cyclisme dimanche, 2 avr. 2006. 15:30 mercredi, 11 déc. 2024. 15:44
MONTRÉAL (Sportcom) - Comme il s'y attendait la veille de la course, Charles Dionne (Saunier Duval - Prodir) n'a pas été en mesure de terminer le Tour des Flandres présenté dimanche, en Belgique. Mais n'empêche, le Québécois aura eu la chance de participer à cette prestigieuse classique cycliste qui a sacré le Belge Tom Boonen pour une deuxième année de suite. Chez les autres Canadiens, Ryder Hesjedal (Phonak) a terminé 51e, tandis que Michael Barry a abandonné.
Boonen, champion du monde en titre, a mené la charge dans la fameuse montée Koppenberg, située à 70 kilomètres de l'arrivée, et où l'inclinaison pointe jusqu'à 22%. Certains coureurs doivent même descendre de leur vélo pour monter la côte à pied.
« J'étais heureux d'être là, même si j'avais zéro forme. J'ai finalement fait 175 kilomètres et je me suis défoncé pas mal, a expliqué Dionne. J'ai savouré chaque instant de la journée, que ce soit de la séance de signature à mon retour dans la camionnette. En temps normal, après un abandon, je n'aurais pas été bien content, mais là je l'étais. Mon directeur sportif était satisfait de mon travail. Il m'a dit que j'avais encore besoin de deux ou trois ans d'expérience avant de faire un résultat. »
Ralenti à l'entraînement depuis les dernières semaines à cause d'une douleur persistante à la jambe gauche, Dionne a mis pied à terre au 175e des 258 kilomètres de l'épreuve après s'être fait décrocher du peloton principal.
Le cycliste de 26 ans a pu profiter de quelques secondes de gloire en début de course, comme il l'a indiqué. « Nous étions trois de mon équipe dans les devants et j'ai sauté dans de petites échappées qui sont finalement allées nulle part. Mais au moins, je me suis montré en avant, alors j'étais content. C'est une course très nerveuse et c'est une bataille constante pour rester devant. »
À propos des pavés qui rendent l'épreuve encore plus difficile, l'athlète de Saint-Rédempteur a eu un bon aperçu de ce à quoi pourrait ressembler Paris-Roubaix, surnommé L'Enfer du Nord, dimanche prochain.
« C'est dur pour les mains et le dos et on sort de là les jambes gonflées par l'effort et les vibrations » a commenté Dionne qui a fait une crevaison aux environs du 40e kilomètre. « Je trouvais que ma technique était meilleure aujourd'hui (dimanche). Il ne faut pas tenir le guidon trop serré, un peu comme on tient une paire de pinces, et il faut s'accoter les doigts. Et on m'a dit que Paris-Roubaix c'est cent fois pire que ça, alors j'ai un peu peur. »
Dionne sera de retour en selle mercredi pour l'épreuve Gent-Wevelgem pour ensuite participer au Paris-Roubaix dimanche.
Boonen, champion du monde en titre, a mené la charge dans la fameuse montée Koppenberg, située à 70 kilomètres de l'arrivée, et où l'inclinaison pointe jusqu'à 22%. Certains coureurs doivent même descendre de leur vélo pour monter la côte à pied.
« J'étais heureux d'être là, même si j'avais zéro forme. J'ai finalement fait 175 kilomètres et je me suis défoncé pas mal, a expliqué Dionne. J'ai savouré chaque instant de la journée, que ce soit de la séance de signature à mon retour dans la camionnette. En temps normal, après un abandon, je n'aurais pas été bien content, mais là je l'étais. Mon directeur sportif était satisfait de mon travail. Il m'a dit que j'avais encore besoin de deux ou trois ans d'expérience avant de faire un résultat. »
Ralenti à l'entraînement depuis les dernières semaines à cause d'une douleur persistante à la jambe gauche, Dionne a mis pied à terre au 175e des 258 kilomètres de l'épreuve après s'être fait décrocher du peloton principal.
Le cycliste de 26 ans a pu profiter de quelques secondes de gloire en début de course, comme il l'a indiqué. « Nous étions trois de mon équipe dans les devants et j'ai sauté dans de petites échappées qui sont finalement allées nulle part. Mais au moins, je me suis montré en avant, alors j'étais content. C'est une course très nerveuse et c'est une bataille constante pour rester devant. »
À propos des pavés qui rendent l'épreuve encore plus difficile, l'athlète de Saint-Rédempteur a eu un bon aperçu de ce à quoi pourrait ressembler Paris-Roubaix, surnommé L'Enfer du Nord, dimanche prochain.
« C'est dur pour les mains et le dos et on sort de là les jambes gonflées par l'effort et les vibrations » a commenté Dionne qui a fait une crevaison aux environs du 40e kilomètre. « Je trouvais que ma technique était meilleure aujourd'hui (dimanche). Il ne faut pas tenir le guidon trop serré, un peu comme on tient une paire de pinces, et il faut s'accoter les doigts. Et on m'a dit que Paris-Roubaix c'est cent fois pire que ça, alors j'ai un peu peur. »
Dionne sera de retour en selle mercredi pour l'épreuve Gent-Wevelgem pour ensuite participer au Paris-Roubaix dimanche.