"J'irai jusqu'au bout pour prouver mon innocence"
Cyclisme mardi, 12 déc. 2000. 13:58 samedi, 14 déc. 2024. 19:53
(Source d'image:RDS)
RICCIONE (AFP) - Le coureur italien Marco Pantani (Mercatone-Uno), condamné lundi à trois mois de prison avec sursis pour "fraude sportive" par le tribunal de Forli (nord), a clamé son innocence au lendemain de la sentence prononcée par la juge Luisa Del Bianco.
"J'irai jusqu'au bout pour prouver mon innocence. Mais entre-temps on m'a fait du mal", a déclaré le "Pirate" de Cesenatico qui s'entraîne avec son équipe à Riccione, sur la côte adriatique.
"Je laisse aux autres le soin de juger ce que l'on m'a fait. Ils sont en train d'essayer de me décourager, mais ils se trompent lourdement, je continue avec mes programmes d'entraînement et de courses et le temps me donnera raison" a affirmé le coureur.
Pantani a roulé pendant deux heures environ ce mardi en dépit du froid vif régnant dans la région de Riccione, où il se trouve en stage avec ses coéquipiers.
Il a confirmé qu'il donnait carte blanche à ses avocats pour prouver l'injustice dont il a été victime.
"Comment peut-on arriver à condamner quelqu'un sans preuve. J'ai été condamné sur des hypothèses, sans aucune preuve. Le procureur avait requis mon acquittement, j'ai subi des centaines de contrôles négatifs dans ma carrière. De toute évidence, la justice n'est pas la même pour tous", a ajouté Pantani.
"Si Pantani a été condamné sans preuve et sans avoir jamais subi un contrôle positif, que doit-on faire avec tous ceux qui sont reconnus positifs, les condamner à vie?" s'est interrogé Felice Gimondi, président de l'équipe.
Le double vainqueur du Giro et du Tour de France 1998, était accusé d'avoir utilisé des produits dopants, dont l'EPO, lors de la classique Milan-Turin, le 18 octobre 1995, où il avait été victime d'une lourde chute.
Lors de son admission à l'hôpital de Turin, les médecins avaient en effet décelé un hématocrite très élevé de 60,1 %, nettement supérieur au taux limite de 50%, fixé par les règlements de l'Union cycliste internationale (UCI).
"J'irai jusqu'au bout pour prouver mon innocence. Mais entre-temps on m'a fait du mal", a déclaré le "Pirate" de Cesenatico qui s'entraîne avec son équipe à Riccione, sur la côte adriatique.
"Je laisse aux autres le soin de juger ce que l'on m'a fait. Ils sont en train d'essayer de me décourager, mais ils se trompent lourdement, je continue avec mes programmes d'entraînement et de courses et le temps me donnera raison" a affirmé le coureur.
Pantani a roulé pendant deux heures environ ce mardi en dépit du froid vif régnant dans la région de Riccione, où il se trouve en stage avec ses coéquipiers.
Il a confirmé qu'il donnait carte blanche à ses avocats pour prouver l'injustice dont il a été victime.
"Comment peut-on arriver à condamner quelqu'un sans preuve. J'ai été condamné sur des hypothèses, sans aucune preuve. Le procureur avait requis mon acquittement, j'ai subi des centaines de contrôles négatifs dans ma carrière. De toute évidence, la justice n'est pas la même pour tous", a ajouté Pantani.
"Si Pantani a été condamné sans preuve et sans avoir jamais subi un contrôle positif, que doit-on faire avec tous ceux qui sont reconnus positifs, les condamner à vie?" s'est interrogé Felice Gimondi, président de l'équipe.
Le double vainqueur du Giro et du Tour de France 1998, était accusé d'avoir utilisé des produits dopants, dont l'EPO, lors de la classique Milan-Turin, le 18 octobre 1995, où il avait été victime d'une lourde chute.
Lors de son admission à l'hôpital de Turin, les médecins avaient en effet décelé un hématocrite très élevé de 60,1 %, nettement supérieur au taux limite de 50%, fixé par les règlements de l'Union cycliste internationale (UCI).