Jaksche toujours plus près
Cyclisme samedi, 13 mars 2004. 14:20 jeudi, 12 déc. 2024. 01:45
(Source d'image:RDS)
CANNES (AFP) - L'Allemand Jorg Jaksche n'est plus qu'à quelques coups de pédale de la victoire finale dans Paris-Nice après la septième et avant-dernière étape remportée samedi à Cannes (sud-est) par le Kazakh Alexandre Vinokourov.
Jour après jour, Jaksche a augmenté son avance sur l'Italien Davide Rebellin, son adversaire le plus dangereux depuis dimanche dernier. Entre Digne-les-Bains et Cannes, il a grignoté encore une seconde, au cours d'un sprint intermédiaire, pour porter son avantage à 15 secondes sur son suivant, apparemment résigné à la deuxième place.
Seul Frank Vandenbroucke a tenté de forcer le verrou de l'équipe CSC en attaquant à l'approche du sommet du Tanneron, la dernière des sept difficultés du jour à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Le Belge, rejoint puis distancé dans la descente par l'Espagnol Samuel Sanchez, s'est relevé par la suite, de retour sur le plat, dans le trafic surchargé de la région cannoise.
Sanchez, déçu par sa deuxième place de la veille, a tenu bon jusqu'au littoral. Mais le Basque de 26 ans, l'un des talents les plus prometteurs du peloton espagnol, a buté sur le violent vent de face qui a fini de condamner sa tentative.
Sous un ciel toujours gris, Sanchez a vu fondre sur lui Vinokourov, qui était sorti du premier groupe à quelque 6 kilomètres de l'arrivée. Il a été rejoint ensuite par ce peloton qui s'est disputé la deuxième place de l'étape, à 18 secondes du vainqueur.
Le coup de "Vino"
Pour Jaksche, le principal motif d'alerte est venu de l'abandon de trois de ses coéquipiers (Blaudzun, Piil, Bartoli) dans cette étape de moyenne montagne, longtemps ouverte par l'échappée de l'Espagnol Inigo Landaluze, du Français David Moncoutié et du Néerlandais Erik Dekker jusqu'à une trentaine de kilomètres de Cannes.
Mais, si besoin était, Jaksche a pu se rassurer en constatant l'efficacité de son compatriote Jens Voigt, toujours présent à ses côtés tout comme l'Américain Bobby Julich. Il ne lui reste plus qu'à négocier les 144 kilomètres de la dernière étape, une boucle autour de Nice qui escalade à trois reprises le col d'Eze.
S'il parvient à ses fins sur la Promenade des Anglais, le coureur allemand remporterait le principal succès de sa carrière. Il deviendrait aussi le dixième coureur dans l'histoire de l'épreuve à porter le maillot de leader de bout en bout, six ans après "VDB" qui avait réussi semblable performance en 1998.
Pour Vinokourov, vainqueur des deux précédentes éditions, le bilan de ce Paris-Nice s'annonce d'ores et déjà satisfaisant. Le Kazakh, très éloigné au classement général, a remporté à Cannes sa deuxième victoire d'étape, deux jours après s'être imposé à Rasteau (sud-est). "Je me sens mieux au fil des jours", a conclu "Vino", tout sourire après son coup de force.
Jour après jour, Jaksche a augmenté son avance sur l'Italien Davide Rebellin, son adversaire le plus dangereux depuis dimanche dernier. Entre Digne-les-Bains et Cannes, il a grignoté encore une seconde, au cours d'un sprint intermédiaire, pour porter son avantage à 15 secondes sur son suivant, apparemment résigné à la deuxième place.
Seul Frank Vandenbroucke a tenté de forcer le verrou de l'équipe CSC en attaquant à l'approche du sommet du Tanneron, la dernière des sept difficultés du jour à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Le Belge, rejoint puis distancé dans la descente par l'Espagnol Samuel Sanchez, s'est relevé par la suite, de retour sur le plat, dans le trafic surchargé de la région cannoise.
Sanchez, déçu par sa deuxième place de la veille, a tenu bon jusqu'au littoral. Mais le Basque de 26 ans, l'un des talents les plus prometteurs du peloton espagnol, a buté sur le violent vent de face qui a fini de condamner sa tentative.
Sous un ciel toujours gris, Sanchez a vu fondre sur lui Vinokourov, qui était sorti du premier groupe à quelque 6 kilomètres de l'arrivée. Il a été rejoint ensuite par ce peloton qui s'est disputé la deuxième place de l'étape, à 18 secondes du vainqueur.
Le coup de "Vino"
Pour Jaksche, le principal motif d'alerte est venu de l'abandon de trois de ses coéquipiers (Blaudzun, Piil, Bartoli) dans cette étape de moyenne montagne, longtemps ouverte par l'échappée de l'Espagnol Inigo Landaluze, du Français David Moncoutié et du Néerlandais Erik Dekker jusqu'à une trentaine de kilomètres de Cannes.
Mais, si besoin était, Jaksche a pu se rassurer en constatant l'efficacité de son compatriote Jens Voigt, toujours présent à ses côtés tout comme l'Américain Bobby Julich. Il ne lui reste plus qu'à négocier les 144 kilomètres de la dernière étape, une boucle autour de Nice qui escalade à trois reprises le col d'Eze.
S'il parvient à ses fins sur la Promenade des Anglais, le coureur allemand remporterait le principal succès de sa carrière. Il deviendrait aussi le dixième coureur dans l'histoire de l'épreuve à porter le maillot de leader de bout en bout, six ans après "VDB" qui avait réussi semblable performance en 1998.
Pour Vinokourov, vainqueur des deux précédentes éditions, le bilan de ce Paris-Nice s'annonce d'ores et déjà satisfaisant. Le Kazakh, très éloigné au classement général, a remporté à Cannes sa deuxième victoire d'étape, deux jours après s'être imposé à Rasteau (sud-est). "Je me sens mieux au fil des jours", a conclu "Vino", tout sourire après son coup de force.