"Je n'ai rien à cacher"
Cyclisme mercredi, 4 juil. 2007. 13:17 vendredi, 13 déc. 2024. 21:51
BERLIN - L'Allemand Andreas Klöden, l'un des prétendants à la victoire dans le Tour de France cycliste 2007 qui débute samedi à Londres, a assuré qu'il n'avait rien à cacher alors que des membres de son équipe Astana sont soupçonnés d'avoir eu recours au dopage.
"Je n'ai rien à cacher, vous devez me croire lorsque je vous assure que je n'ai jamais rien fait d'interdit", a expliqué Klöden dans un entretien au quotidien Die Welt à paraître jeudi.
Klöden, 2e du Tour de France 2004 et 3e du Tour 2006 avant probable disqualification pour dopage de Floyd Landis, s'est défendu d'avoir jamais été en contact avec des produits dopants chez Telekom/T-Mobile puis Astana, son équipe depuis cette année.
"J'ai grandi en ex-RDA: depuis que j'ai onze ans, je suis toujours le meilleur dans ma catégorie d'âge, j'ai beaucoup travaillé, je ne suis pas devenu bon tout à coup", a insisté le coureur allemand de 31 ans.
"J'ai progressé continuellement, pas à pas, sans dopage et malgré tout, on me soupçonne toujours, on me range parmi les tricheurs et cela me fatigue", a poursuivi Klöden qui boycottait la presse allemande depuis plusieurs semaines.
Concernant ses deux coéquipiers au sein de la formation kazakhe Astana, Eddy Mazzoleni et Matthias Kessler qui ont maille à partir avec les autorités sportives, Klöden s'est voulu prudent.
"En ce qui concerne Mazzoleni, les faits remontent à avant qu'il rejoigne Astana, en 2004 lorsqu'il roulait pour Saeco, tandis que Kessler affiche un taux anormalement élevé de testostérone que même un spécialiste de la lutte antidopage comme Werner Franke trouve incompréhensible", a souligné Klöden.
Grand ami
Le médaillé de bronze des jeux Olympiques 2000 refuse par ailleurs de condamner son grand ami Jan Ullrich, qui a mis un terme à sa carrière en février après son implication dans le réseau de dopage sanguin organisé par le médecin espagnol Eufemiano Fuentes.
"Il y a beaucoup d'éléments contre lui: s'il devait être définitivement incriminé dans cette affaire, je devrais avoir une conversation sérieuse avec lui, car il m'aura alors menti, mais cela ne changera pas notre amitié", a insisté le meilleur coureur allemand du peloton.
Klöden a signé mercredi l'engagement de l'Union cycliste internationale pour un cyclisme propre sans grand entrain: "Je n'avais pas le choix pour participer au Tour de France (...) mais je me suis senti agressé par cette procédure".
"Je ne me réjouis plus de faire le Tour de France: c'est comme une peine avec sursis (...) Je pourrais quitter le Tour de France si les histoires de dopage se développaient à nouveau: je n'ai aucune envie de parler encore de dopage après les étapes alors que mon boulot sur le vélo est déjà assez difficile comme cela", a-t-il prévenu.
"Je n'ai rien à cacher, vous devez me croire lorsque je vous assure que je n'ai jamais rien fait d'interdit", a expliqué Klöden dans un entretien au quotidien Die Welt à paraître jeudi.
Klöden, 2e du Tour de France 2004 et 3e du Tour 2006 avant probable disqualification pour dopage de Floyd Landis, s'est défendu d'avoir jamais été en contact avec des produits dopants chez Telekom/T-Mobile puis Astana, son équipe depuis cette année.
"J'ai grandi en ex-RDA: depuis que j'ai onze ans, je suis toujours le meilleur dans ma catégorie d'âge, j'ai beaucoup travaillé, je ne suis pas devenu bon tout à coup", a insisté le coureur allemand de 31 ans.
"J'ai progressé continuellement, pas à pas, sans dopage et malgré tout, on me soupçonne toujours, on me range parmi les tricheurs et cela me fatigue", a poursuivi Klöden qui boycottait la presse allemande depuis plusieurs semaines.
Concernant ses deux coéquipiers au sein de la formation kazakhe Astana, Eddy Mazzoleni et Matthias Kessler qui ont maille à partir avec les autorités sportives, Klöden s'est voulu prudent.
"En ce qui concerne Mazzoleni, les faits remontent à avant qu'il rejoigne Astana, en 2004 lorsqu'il roulait pour Saeco, tandis que Kessler affiche un taux anormalement élevé de testostérone que même un spécialiste de la lutte antidopage comme Werner Franke trouve incompréhensible", a souligné Klöden.
Grand ami
Le médaillé de bronze des jeux Olympiques 2000 refuse par ailleurs de condamner son grand ami Jan Ullrich, qui a mis un terme à sa carrière en février après son implication dans le réseau de dopage sanguin organisé par le médecin espagnol Eufemiano Fuentes.
"Il y a beaucoup d'éléments contre lui: s'il devait être définitivement incriminé dans cette affaire, je devrais avoir une conversation sérieuse avec lui, car il m'aura alors menti, mais cela ne changera pas notre amitié", a insisté le meilleur coureur allemand du peloton.
Klöden a signé mercredi l'engagement de l'Union cycliste internationale pour un cyclisme propre sans grand entrain: "Je n'avais pas le choix pour participer au Tour de France (...) mais je me suis senti agressé par cette procédure".
"Je ne me réjouis plus de faire le Tour de France: c'est comme une peine avec sursis (...) Je pourrais quitter le Tour de France si les histoires de dopage se développaient à nouveau: je n'ai aucune envie de parler encore de dopage après les étapes alors que mon boulot sur le vélo est déjà assez difficile comme cela", a-t-il prévenu.