L'ALPE D'HUEZ (AFP) - Pour son premier succès d'étape dans le Tour de France, Iban Mayo s'est imposé dans l'une des arrivées les plus prestigieuses, dimanche, à l'Alpe d'Huez.

Le Basque, fou de joie, a rayonné dans les derniers mètres de cette huitième étape qui l'a propulsé au rang des plus sérieux candidats au podium. En attendant mieux, peut-être.

Q: Pourquoi avez-vous salué le public avant la ligne, quitte à perdre plusieurs secondes ?
R: "Cela m'est égal. Je voulais d'abord profiter de ce moment, je ne sais pas s'il se répètera. Je pensais à cette étape qui est mythique. C'était un rêve de gagner à l'Alpe d'Huez. Les rêves deviennent parfois réalité."

Q: Pensez-vous désormais au podium du classement général ?
R: "J'ai dit que je venais pour gagner une étape. Cette victoire me fait faire un fameux bond au classement général, c'est vrai, mais le Tour est encore très long. Il y a des journées difficiles qui nous attendent. Je verrai au jour le jour. Je ne suis pas venu avec l'idée de gagner le Tour. Je suis troisième au classement, c'est déjà cela de pris. Je viendrai peut-être chercher le podium. Je suis arrivé sur le Tour en très bonne condition. Je vais essayer de rester devant, avec les meilleurs. On verra ce qui se passera."

Q: Envisagez-vous d'attaquer encore Armstrong ?
R: "Au Dauphiné, j'avais attaqué et j'avais pu le lâcher. Mais, le Tour, c'est très différent. Je suis parvenu à le refaire. Mais je savais qu'Armstrong n'allait pas me contrôler comme il le ferait avec Beloki par exemple. On a perdu beaucoup de temps dans le contre-la-montre par équipes. Maintenant, c'est sûr, il va davantage me contrôler."