Jeanson en saura davantage d'ici la fin de la semaine
Cyclisme dimanche, 12 oct. 2003. 19:36 samedi, 14 déc. 2024. 01:50
(Source d'image:RDS)
HAMILTON (PC) - Les amateurs de cyclisme canadien souhaiteront entendre avant la fin de la semaine que la Québécoise Geneviève Jeanson n'a pas triché. Mais un silence pourrait être synonyme d'une condamnation.
La cycliste de 22 ans, l'une des meilleures au Canada, a été exclue des Championnats du monde tout juste avant l'épreuve sur route, samedi, lorsque l'Union cycliste internationale (UCI) l'a jugée inadmissible à concourir en raison d'un taux de cellules rouges plus élevé que la norme. La proportion de globules rouges dans le sang permise chez les femmes est fixée à 47 pour cent.
Jeanson a tenu une conférence de presse, samedi, pour nier toute action illégale.
Selon la cycliste de Lachine, le fait qu'elle utilise une tente hypobare, qui simule les effets d'une compétition en haute altitude afin d'accroître son taux de cellules rouges et, du même coup, améliorer sa condition physique, explique ce test sanguin positif.
Jeanson a également dû soumettre un échantillon d'urine qui a été envoyé dans un laboratoire de Lausanne, en Suisse.
Les experts tenteront alors de déterminer si la cycliste québécoise a fait usage de produits dopants. Les résultats seront connus quatre jours après l'arrivée de l'échantillon.
L'UCI ne dévoile pas publiquement les résultats de tels tests. Elle informe plutôt l'athlète et l'association nationale du cycliste visé.
Si le test s'avère positif, l'association nationale a un mois pour déterminer la sanction qu'elle devrait imposer à l'athlète.
L'association fera ensuite part de sa suggestion à l'UCI qui aura à son tour un mois pour accepter ou refuser la sanction. Si l'UCI manifeste son désaccord, le dossier sera transféré à la cour de l'arbitrage du sport à Lausanne.
Jeanson et l'Association cycliste canadienne (ACC) seront sans doute très anxieux d'annoncer tout résultat négatif de l'échantillon d'urine. En contrepartie, si Jeanson et l'ACC ne réagissent pas à court terme, il sera facile de présumer que le test s'est avéré positif.
En général, un test positif entraîne une suspension de deux ans, ce qui signifie qu'un athlète reconnu coupable à cette période-ci sera banni des Jeux olympiques de 2004, à Athènes.
Jeanson a été ébranlée d'apprendre qu'elle avait été exclue de l'épreuve sur route. Elle s'était classée cinquième lors du contre-la-montre individuel, mercredi, et elle était une candidate pour le podium lors de la course sur route de samedi.
Lors de son point de presse, samedi, Jeanson a dit faire usage d'une tente hypobare depuis cinq ans, comme plusieurs autres athlètes de niveau mondial, sans jamais s'inquiéter des conséquences. De plus, elle n'avait jamais été testée le jour même d'une importante course.
Des 14 athlètes testés au hasard, samedi, Jeanson a été la seule à être prise en défaut. Elle a été exclue de toute compétition pendant 15 jours.
Les tests sanguins ont été instaurés il y a six ans, afin de combattre l'usage de plus en plus répandu de l'EPO artificielle.
L'EPO, ou l'érythropoétine, est une hormone produite par les reins lorsque la réserve en oxygène est basse.
L'EPO artificielle a été développée par les compagnies pharmaceutiques afin d'aider les patients victimes de problèmes rénaux ou ceux atteints de cancer qui se soumettent à des traitements de chimiothérapie.
Certains cyclistes, connus de l'organisation mondiale, possèdent un taux naturellement élevé d'hématocrite, et reçoivent un certificat qui les assure de ne pas être disqualifiés d'une compétition.
"Il est important d'insister sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un test de dopage positif, mais d'une situation où une compétitrice a été jugée inadmissible", avait déclaré Bill Kinash, le président de l'Association cycliste canadienne, dans un communiqué de presse, samedi.
Jeanson s'est fait connaître sur la scène internationale en 1999 quand elle a remporté la course sur route et le contre-la-montre individuel lors des mondiaux juniors.
Aux Jeux olympiques de Sydney, en 2000, elle avait terminé au 11e rang au terme de la course sur route et en 15e position au contre-la-montre. Elle a remporté le titre national canadien en 2002.
La cycliste de 22 ans, l'une des meilleures au Canada, a été exclue des Championnats du monde tout juste avant l'épreuve sur route, samedi, lorsque l'Union cycliste internationale (UCI) l'a jugée inadmissible à concourir en raison d'un taux de cellules rouges plus élevé que la norme. La proportion de globules rouges dans le sang permise chez les femmes est fixée à 47 pour cent.
Jeanson a tenu une conférence de presse, samedi, pour nier toute action illégale.
Selon la cycliste de Lachine, le fait qu'elle utilise une tente hypobare, qui simule les effets d'une compétition en haute altitude afin d'accroître son taux de cellules rouges et, du même coup, améliorer sa condition physique, explique ce test sanguin positif.
Jeanson a également dû soumettre un échantillon d'urine qui a été envoyé dans un laboratoire de Lausanne, en Suisse.
Les experts tenteront alors de déterminer si la cycliste québécoise a fait usage de produits dopants. Les résultats seront connus quatre jours après l'arrivée de l'échantillon.
L'UCI ne dévoile pas publiquement les résultats de tels tests. Elle informe plutôt l'athlète et l'association nationale du cycliste visé.
Si le test s'avère positif, l'association nationale a un mois pour déterminer la sanction qu'elle devrait imposer à l'athlète.
L'association fera ensuite part de sa suggestion à l'UCI qui aura à son tour un mois pour accepter ou refuser la sanction. Si l'UCI manifeste son désaccord, le dossier sera transféré à la cour de l'arbitrage du sport à Lausanne.
Jeanson et l'Association cycliste canadienne (ACC) seront sans doute très anxieux d'annoncer tout résultat négatif de l'échantillon d'urine. En contrepartie, si Jeanson et l'ACC ne réagissent pas à court terme, il sera facile de présumer que le test s'est avéré positif.
En général, un test positif entraîne une suspension de deux ans, ce qui signifie qu'un athlète reconnu coupable à cette période-ci sera banni des Jeux olympiques de 2004, à Athènes.
Jeanson a été ébranlée d'apprendre qu'elle avait été exclue de l'épreuve sur route. Elle s'était classée cinquième lors du contre-la-montre individuel, mercredi, et elle était une candidate pour le podium lors de la course sur route de samedi.
Lors de son point de presse, samedi, Jeanson a dit faire usage d'une tente hypobare depuis cinq ans, comme plusieurs autres athlètes de niveau mondial, sans jamais s'inquiéter des conséquences. De plus, elle n'avait jamais été testée le jour même d'une importante course.
Des 14 athlètes testés au hasard, samedi, Jeanson a été la seule à être prise en défaut. Elle a été exclue de toute compétition pendant 15 jours.
Les tests sanguins ont été instaurés il y a six ans, afin de combattre l'usage de plus en plus répandu de l'EPO artificielle.
L'EPO, ou l'érythropoétine, est une hormone produite par les reins lorsque la réserve en oxygène est basse.
L'EPO artificielle a été développée par les compagnies pharmaceutiques afin d'aider les patients victimes de problèmes rénaux ou ceux atteints de cancer qui se soumettent à des traitements de chimiothérapie.
Certains cyclistes, connus de l'organisation mondiale, possèdent un taux naturellement élevé d'hématocrite, et reçoivent un certificat qui les assure de ne pas être disqualifiés d'une compétition.
"Il est important d'insister sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un test de dopage positif, mais d'une situation où une compétitrice a été jugée inadmissible", avait déclaré Bill Kinash, le président de l'Association cycliste canadienne, dans un communiqué de presse, samedi.
Jeanson s'est fait connaître sur la scène internationale en 1999 quand elle a remporté la course sur route et le contre-la-montre individuel lors des mondiaux juniors.
Aux Jeux olympiques de Sydney, en 2000, elle avait terminé au 11e rang au terme de la course sur route et en 15e position au contre-la-montre. Elle a remporté le titre national canadien en 2002.