Jeanson : la reine du mont Royal
Cyclisme samedi, 28 mai 2005. 21:48 jeudi, 12 déc. 2024. 01:33
MONTREAL (PC) - La reine du mont Royal, c'est Geneviève Jeanson. Dominante, Jeanson a remporté la septième manche de la Coupe du monde de cyclisme qui a été disputée sur le mont Royal samedi dans des conditions favorables.
On s'attendait à du temps maussade mais le soleil s'est finalement pointé pour rester lors de la course de 12 tours de 8,3 km chacun.
Jeanson, une grimpeuse exceptionnelle, a brillé de tous ses feux en parcourant la distance en deux heures, 55 minutes, 43 secondes pour remporter l'épreuve de Montréal une troisième fois d'affilée et une quatrième fois en cinq ans.
La cycliste de Lachine a devancé l'Australienne Oenone Wood (2:55,45) et la Néerlandaise Mirjam Melchers-Van poppel (2:55,47).
"Le fait d'être à Montréal, la foule et l'atmosphère, c'est électrisant", a-t-elle dit quelques minutes après la course alors qu'elle prenait dans ses bras son chien cowboy.
Jeanson, qui apporte toujours un soin particulier à sa préparation pour cette course, a dicté le rythme - comme le veulent les bonnes grimpeuses. Elle a été parmi les premières dans le peleton de tête durant toute la course. Ceux qui doutaient de sa forme ont constaté, en la voyant quatrième au troisième passage, qu'elle tiendrait son bout même si cette course est probablement la plus difficile du circuit. Il faut en effet monter la voie Camillien-Houde à 12 reprises.
"Je savais que j'avais une bonne chance de bien faire mais en même temps, a confié Jeanson, j'avais des doutes. Il y a toujours des choses qui peuvent survenir.
"Je pensais qu'il y aurait des attaques dès le début et je suis restée concentrée tout le temps. Chaque fois que j'entendais le bruit d'un dérailleur ou que je voyais une ombre, je pensais qu'on allait lancer une attaque. C'est vraiment drainant d'être concentré de la sorte mais j'étais prête. J'étais vigilante.
"Ce fut un effort intense, a-t-elle poursuivi, même si ça roulait moins vite que l'an dernier."
Jeanson, qui portait les couleurs de l'équipe ACDA-Rona, s'est assurée la victoire en se dégageant du peleton dans la dernière montée. Les meilleures jouaient alors au chat et à la souris depuis quelques tours.
Lyne Bessette, de l'équipe Ellicycle Sports-Experts/Louis Garneau, a terminé dans le deuxième groupe, prenant la 18e place en deux heures, 56 minutes, 43 secondes. La cycliste de Knowlton faisait partie du peleton de tête lors de la neuvième montée mais elle a eu une baisse de régime dans les derniers tours.
"J'ai souffert mais c'est le mont Royal, a-t-elle dit. J'aurais le goût qu'il y a un peu de changement mais les autres équipes ne semblent pas le souhaiter.
"Ça fait quatre fois, a-t-elle ajouté en parlant des victoires de Jeanson. Ils ne savent pas qu'ils ne peuvent pas l'avoir!"
La première victoire de Jeanson remonte à 2001. Elle a ensuite pris la troisième place en 2002, puis elle est remontée sur la plus haute marche du podium lors des trois dernières années.
Un total de 94 cyclistes ont pris le départ mais des concurrentes ont perdu contact avec le peleton dès le premier tour. Décidément, ce fut une guerre d'usure et une bonne trentaine ont été doublées au fil de l'épreuve. Les tentatives d'échappée ont échoué et ce fut, dans l'ensemble, une course tactique typique du mont Royal qui s'est décidée par la poussée irrésistible de Jeanson dans la dernière montée.
La vitesse moyenne a été de 34 km/h. Sept des 10 premières au classement de la Coupe du monde ont pris part à la compétition. En prenant le deuxième rang, Wood s'est hissée en tête du classement de la Coupe du monde.
Avant l'épreuve de la Coupe du monde, une cyclo-sportive de 4,5 km, le Challenge du mont Royal, a regroupé 85 cyclistes aguerris.
Stéphane Lebeau, un ancien membre de l'équipe du Québec, l'a emporté chez les hommes tandis que Johannie Cyr a obtenu la première place chez les femmes.
On s'attendait à du temps maussade mais le soleil s'est finalement pointé pour rester lors de la course de 12 tours de 8,3 km chacun.
Jeanson, une grimpeuse exceptionnelle, a brillé de tous ses feux en parcourant la distance en deux heures, 55 minutes, 43 secondes pour remporter l'épreuve de Montréal une troisième fois d'affilée et une quatrième fois en cinq ans.
La cycliste de Lachine a devancé l'Australienne Oenone Wood (2:55,45) et la Néerlandaise Mirjam Melchers-Van poppel (2:55,47).
"Le fait d'être à Montréal, la foule et l'atmosphère, c'est électrisant", a-t-elle dit quelques minutes après la course alors qu'elle prenait dans ses bras son chien cowboy.
Jeanson, qui apporte toujours un soin particulier à sa préparation pour cette course, a dicté le rythme - comme le veulent les bonnes grimpeuses. Elle a été parmi les premières dans le peleton de tête durant toute la course. Ceux qui doutaient de sa forme ont constaté, en la voyant quatrième au troisième passage, qu'elle tiendrait son bout même si cette course est probablement la plus difficile du circuit. Il faut en effet monter la voie Camillien-Houde à 12 reprises.
"Je savais que j'avais une bonne chance de bien faire mais en même temps, a confié Jeanson, j'avais des doutes. Il y a toujours des choses qui peuvent survenir.
"Je pensais qu'il y aurait des attaques dès le début et je suis restée concentrée tout le temps. Chaque fois que j'entendais le bruit d'un dérailleur ou que je voyais une ombre, je pensais qu'on allait lancer une attaque. C'est vraiment drainant d'être concentré de la sorte mais j'étais prête. J'étais vigilante.
"Ce fut un effort intense, a-t-elle poursuivi, même si ça roulait moins vite que l'an dernier."
Jeanson, qui portait les couleurs de l'équipe ACDA-Rona, s'est assurée la victoire en se dégageant du peleton dans la dernière montée. Les meilleures jouaient alors au chat et à la souris depuis quelques tours.
Lyne Bessette, de l'équipe Ellicycle Sports-Experts/Louis Garneau, a terminé dans le deuxième groupe, prenant la 18e place en deux heures, 56 minutes, 43 secondes. La cycliste de Knowlton faisait partie du peleton de tête lors de la neuvième montée mais elle a eu une baisse de régime dans les derniers tours.
"J'ai souffert mais c'est le mont Royal, a-t-elle dit. J'aurais le goût qu'il y a un peu de changement mais les autres équipes ne semblent pas le souhaiter.
"Ça fait quatre fois, a-t-elle ajouté en parlant des victoires de Jeanson. Ils ne savent pas qu'ils ne peuvent pas l'avoir!"
La première victoire de Jeanson remonte à 2001. Elle a ensuite pris la troisième place en 2002, puis elle est remontée sur la plus haute marche du podium lors des trois dernières années.
Un total de 94 cyclistes ont pris le départ mais des concurrentes ont perdu contact avec le peleton dès le premier tour. Décidément, ce fut une guerre d'usure et une bonne trentaine ont été doublées au fil de l'épreuve. Les tentatives d'échappée ont échoué et ce fut, dans l'ensemble, une course tactique typique du mont Royal qui s'est décidée par la poussée irrésistible de Jeanson dans la dernière montée.
La vitesse moyenne a été de 34 km/h. Sept des 10 premières au classement de la Coupe du monde ont pris part à la compétition. En prenant le deuxième rang, Wood s'est hissée en tête du classement de la Coupe du monde.
Avant l'épreuve de la Coupe du monde, une cyclo-sportive de 4,5 km, le Challenge du mont Royal, a regroupé 85 cyclistes aguerris.
Stéphane Lebeau, un ancien membre de l'équipe du Québec, l'a emporté chez les hommes tandis que Johannie Cyr a obtenu la première place chez les femmes.