Jeanson s'impose sur le Mont Royal
Cyclisme samedi, 28 mai 2005. 17:31 jeudi, 12 déc. 2024. 11:40
Montréal (Sportcom) - Pour la quatrième fois au cours des cinq dernières années, Geneviève Jeanson (ACDA-Rona), de Lachine, a remporté la Coupe du monde féminine de cyclisme sur route de Montréal. L'Australienne Oenone Wood a fini deuxième, tandis que la Néerlandaise Mirjam Melchers-Van Poppel a pris le troisième rang. Lyne Bessette (Ellicycle Sport-Experts - Louis Garneau) a terminé 18e (à 1min), tandis que Stéphanie Bourbeau (équipe du Québec, à 3min 46s) et Audrey Lemieux (Quark, à 5min 31s) ont respectivement terminé 34e et 43e.
L'issue de l'épreuve a été semblable aux dernières années, soit une course d'attente pendant dix tours, suivie de quelques timides attaques avant la montée finale à la douzième boucle. Avec un scénario qui lui sied très bien depuis quelques années, Geneviève Jeanson n'allait pas rater pareille occasion.
Avec un demi-tour à faire, l'Américaine Lynn Gaggioli (Biovail) a fait une attaque en solitaire, mais le peloton, mené par Amber Neben (Buitenpoort-Flexpoint), est facilement revenu sur celle-ci. Et le champ était maintenant libre pour les grimpeuses
« Aussitôt à la ligne des 300 m à faire, je voulais attaquer, mais Erinne Willock (son ancienne coéquipière qui court désormais chez Webcor), a attaqué », a expliqué la gagnante en entrevue d'après course. « Je n'ai pas eu de difficulté à combler l'écart et j'ai tout donné. »
« Ce matin, on se disait que ça allait être la guerre et que ça ne se terminerait pas comme l'année dernière, où ça se jouerait dans la dernière montée. Ma stratégie était d'être prête à tout et à répondre à toutes les attaques », a commenté la Lachinoise pour expliquer pourquoi elle jetait constamment un coup d'oeil à l'arrière lors des ascensions de la montée Camilien-Houde.
« J'étais prête, mais c'était épuisant mentalement de rester concentrée. Je n'étais pas en position de faire la course et la seule chose que je me suis dite, c'est que je devais survivre. J'ai la qualité de pouvoir sprinter dans les arrivées au sommet et je l'ai bien exploitée aujourd'hui. »
Du côté de Lyne Bessette, les choses se sont gâtées lors de l'avant-dernière ascension, alors qu'elle a été décrochée du groupe de tête. La championne canadienne en titre est parvenue à réintégrer le peloton, mais elle savait que la dernière montée allait s'annoncer difficile.
« Le peloton de tête des grimpeuses était plus gros qu'à l'habitude, a-t-elle indiqué. Quand ça montait vite et la madame (Bessette, parlant d'elle-même) avait de la misère! Je me suis dit que j'allais voir comment cela irait dans les deux derniers tours, mais je n'étais pas tout à fait là. »
Concernant la course où les équipes ont préféré attendre pour contrer des attaques qui ne sont finalement jamais venues, l'athlète de Knowlton croit qu'un parcours plus sélectif pourrait changer la donne.
« Je pense qu'on a besoin d'une autre difficulté dans le parcours parce que là on monte, mais la descente est tellement rapide que tout le monde revient. Il n'y a que 2,5 kilomètres où il y a quelque chose qui peut se produire. (L'équipe) Nürnberger a essayé, mais Webcor ont deux super bonnes grimpeuses et elles auraient pu tenter quelque chose. »
Même son de cloche du côté d'Audrey Lemieux. « On pensait que les Nürnberger allaient attaquer, alors nous sommes restées passives. Peut-être que la montée fait peur, mais le jour où je serai assez forte, je vais essayer quelque chose », a promis l'athlète originaire d'Alma, qui a été victime d'une sévère crampe à un mollet en fin d'épreuve.
Les cyclistes remonteront en selle lundi, au prologue du Tour du grand Montréal, qui sera présenté à Lachine.
L'issue de l'épreuve a été semblable aux dernières années, soit une course d'attente pendant dix tours, suivie de quelques timides attaques avant la montée finale à la douzième boucle. Avec un scénario qui lui sied très bien depuis quelques années, Geneviève Jeanson n'allait pas rater pareille occasion.
Avec un demi-tour à faire, l'Américaine Lynn Gaggioli (Biovail) a fait une attaque en solitaire, mais le peloton, mené par Amber Neben (Buitenpoort-Flexpoint), est facilement revenu sur celle-ci. Et le champ était maintenant libre pour les grimpeuses
« Aussitôt à la ligne des 300 m à faire, je voulais attaquer, mais Erinne Willock (son ancienne coéquipière qui court désormais chez Webcor), a attaqué », a expliqué la gagnante en entrevue d'après course. « Je n'ai pas eu de difficulté à combler l'écart et j'ai tout donné. »
« Ce matin, on se disait que ça allait être la guerre et que ça ne se terminerait pas comme l'année dernière, où ça se jouerait dans la dernière montée. Ma stratégie était d'être prête à tout et à répondre à toutes les attaques », a commenté la Lachinoise pour expliquer pourquoi elle jetait constamment un coup d'oeil à l'arrière lors des ascensions de la montée Camilien-Houde.
« J'étais prête, mais c'était épuisant mentalement de rester concentrée. Je n'étais pas en position de faire la course et la seule chose que je me suis dite, c'est que je devais survivre. J'ai la qualité de pouvoir sprinter dans les arrivées au sommet et je l'ai bien exploitée aujourd'hui. »
Du côté de Lyne Bessette, les choses se sont gâtées lors de l'avant-dernière ascension, alors qu'elle a été décrochée du groupe de tête. La championne canadienne en titre est parvenue à réintégrer le peloton, mais elle savait que la dernière montée allait s'annoncer difficile.
« Le peloton de tête des grimpeuses était plus gros qu'à l'habitude, a-t-elle indiqué. Quand ça montait vite et la madame (Bessette, parlant d'elle-même) avait de la misère! Je me suis dit que j'allais voir comment cela irait dans les deux derniers tours, mais je n'étais pas tout à fait là. »
Concernant la course où les équipes ont préféré attendre pour contrer des attaques qui ne sont finalement jamais venues, l'athlète de Knowlton croit qu'un parcours plus sélectif pourrait changer la donne.
« Je pense qu'on a besoin d'une autre difficulté dans le parcours parce que là on monte, mais la descente est tellement rapide que tout le monde revient. Il n'y a que 2,5 kilomètres où il y a quelque chose qui peut se produire. (L'équipe) Nürnberger a essayé, mais Webcor ont deux super bonnes grimpeuses et elles auraient pu tenter quelque chose. »
Même son de cloche du côté d'Audrey Lemieux. « On pensait que les Nürnberger allaient attaquer, alors nous sommes restées passives. Peut-être que la montée fait peur, mais le jour où je serai assez forte, je vais essayer quelque chose », a promis l'athlète originaire d'Alma, qui a été victime d'une sévère crampe à un mollet en fin d'épreuve.
Les cyclistes remonteront en selle lundi, au prologue du Tour du grand Montréal, qui sera présenté à Lachine.