Joëlle Numainville signe une victoire d'étape
Cyclisme vendredi, 28 août 2009. 18:40 jeudi, 12 déc. 2024. 05:25
La cycliste de Laval, Joëlle Numainville (équipe nationale du Canada), voulait mettre la main sur le maillot bleu destiné à la meilleure jeune, au Trophée d'or, course de cinq étapes présentée en France et c'est par la porte d'en avant qu'elle y est parvenue puisqu'elle a remporté la quatrième étape du Tour.
« Ce n'était pas prévu, car à l'origine, ce que je voulais c'était d'aller chercher le maillot de meilleure jeune, mais j'étais en bonne position, a-t-elle mentionné à Sportcom. Je me suis placée sur la première ligne, même s'il y avait du vent et j'ai simplement suivi une fille qui a attaqué. Personne n'a suivi derrière et il restait 800 m avant la ligne. J'ai attendu derrière et à 200 m à faire, j'ai attaqué. Nous avons fini un bon quatre secondes avant le peloton. »
Pourtant, les sprints n'étaient pas la tasse de thé de Numainville depuis le commencement du tour. « Depuis le début de la semaine, j'ai de la difficulté avec mes sprints. Ce n'est pas parce que je ne suis pas en forme, mais plutôt parce que j'ai peur de me placer en avant, car les autres filles ne font pas attention», a indiqué celle qui occupe maintenant le sixième rang au classement général.
Une stratégie d'équipe
L'équipe canadienne a attaqué après seulement 2 kilomètres et Alison Terstroete a fait partie du groupe d'échappée, incluant la championne olympique en titre, la Britannique Nicole Cooke (équipe nationale de Grande-Bretagne) pendant une cinquantaine de kilomètres.
Quand la contre-attaque s'est enclenchée, Numainville a raté le train. « Je pensais que ma course était finie, a indiqué l'athlète de 21 ans. Je l'ai manqué parce que je niaisais un peu en arrière et que je n'étais pas vraiment à mon affaire. » L'échappée a finalement été rattrapée à une dizaine de kilomètres de l'arrivée et c'est que la Québécoise s'est installée.
Après cette victoire, la Lavalloise en a profité pour rendre hommage à ses coéquipières qui lui ont permis de garder ses énergies et d'attaquer au bon moment.
La veille elle avait pris le sixième rang de l'étape montagneuse du tour ce qui faisait qu'elle occupait provisoirement la 13e place avant de prendre le départ de cette avant-dernière étape. La compétition se conclut, samedi.
« L'objectif sera de rouler en avant pour maintenir mon rang au classement général ou de l'améliorer. »
Lemieux protège Thomas
Audrey Lemieux (ESGL93-GSD Gestion) est l'autre Québécoise en action au Trophée d'Or. Son rôle vendredi était de protéger sa coéquipière Béatrice Thomas, qui avait mis la main sur le maillot de jaune de leader, jeudi.
« Ce n'était pas facile parce qu'il y a une échappée et que notre leader n'y était pas, a indiqué Lemieux. En plus, il ventait beaucoup, mais à la fin ç'a valu la peine puisque Béatrice (Thomas) a pu conserver son maillot jaune. »
« Ce n'était pas prévu, car à l'origine, ce que je voulais c'était d'aller chercher le maillot de meilleure jeune, mais j'étais en bonne position, a-t-elle mentionné à Sportcom. Je me suis placée sur la première ligne, même s'il y avait du vent et j'ai simplement suivi une fille qui a attaqué. Personne n'a suivi derrière et il restait 800 m avant la ligne. J'ai attendu derrière et à 200 m à faire, j'ai attaqué. Nous avons fini un bon quatre secondes avant le peloton. »
Pourtant, les sprints n'étaient pas la tasse de thé de Numainville depuis le commencement du tour. « Depuis le début de la semaine, j'ai de la difficulté avec mes sprints. Ce n'est pas parce que je ne suis pas en forme, mais plutôt parce que j'ai peur de me placer en avant, car les autres filles ne font pas attention», a indiqué celle qui occupe maintenant le sixième rang au classement général.
Une stratégie d'équipe
L'équipe canadienne a attaqué après seulement 2 kilomètres et Alison Terstroete a fait partie du groupe d'échappée, incluant la championne olympique en titre, la Britannique Nicole Cooke (équipe nationale de Grande-Bretagne) pendant une cinquantaine de kilomètres.
Quand la contre-attaque s'est enclenchée, Numainville a raté le train. « Je pensais que ma course était finie, a indiqué l'athlète de 21 ans. Je l'ai manqué parce que je niaisais un peu en arrière et que je n'étais pas vraiment à mon affaire. » L'échappée a finalement été rattrapée à une dizaine de kilomètres de l'arrivée et c'est que la Québécoise s'est installée.
Après cette victoire, la Lavalloise en a profité pour rendre hommage à ses coéquipières qui lui ont permis de garder ses énergies et d'attaquer au bon moment.
La veille elle avait pris le sixième rang de l'étape montagneuse du tour ce qui faisait qu'elle occupait provisoirement la 13e place avant de prendre le départ de cette avant-dernière étape. La compétition se conclut, samedi.
« L'objectif sera de rouler en avant pour maintenir mon rang au classement général ou de l'améliorer. »
Lemieux protège Thomas
Audrey Lemieux (ESGL93-GSD Gestion) est l'autre Québécoise en action au Trophée d'Or. Son rôle vendredi était de protéger sa coéquipière Béatrice Thomas, qui avait mis la main sur le maillot de jaune de leader, jeudi.
« Ce n'était pas facile parce qu'il y a une échappée et que notre leader n'y était pas, a indiqué Lemieux. En plus, il ventait beaucoup, mais à la fin ç'a valu la peine puisque Béatrice (Thomas) a pu conserver son maillot jaune. »