Jorg Jaksche remporte le Paris-Nice
Cyclisme dimanche, 14 mars 2004. 11:56 dimanche, 15 déc. 2024. 16:39
(Source d'image:RDS)
NICE (AFP) - En tête de bout en bout, l'Allemand Jorg Jaksche a enlevé dimanche la 62e édition de la course cycliste Paris-Nice après la huitième dernière étape gagnée sur la Promenade des Anglais par le Kazakh Alexandre Vinokourov.
Sur le podium protocolaire, "Vino", vainqueur des deux dernières éditions, a passé le relais à Jaksche, qui est aussi le deuxième coureur allemand à figurer au palmarès, quatre ans après Andreas Kloeden.
Passé à l'intersaison de l'équipe ONCE au groupe CSC, Jaksche a affirmé sa supériorité tout au long de la semaine. Avec l'aide d'une puissante équipe qui a placé deux autres de ses hommes en haut de tableau, l'Américain Bobby Julich (3e) et l'Allemand Jens Voigt (4e).
Deux opérations de grande envergure, montées de main de maître par son équipe, ont causé de gros dégâts. Par deux fois, sur la route de Montargis (2e étape) puis de Rasteau (5e étape), les coureurs de Bjarne Riis ont utilisé la force du vent pour provoquer des bordures, fatales à la plupart de leurs adversaires.
Le Kazakh Alexandre Vinokourov, vainqueur des deux dernières éditions, s'est consacré du coup au gain des étapes. Il a dédié son premier succès à Rasteau, au lendemain de l'annulation d'une étape à cause de la neige, à la mémoire de son ami Andrei Kivilev, décédé voici un an, et a renouvelé son coup d'éclat à la veille de l'arrivée à Nice. Avant de réaliser la passe de trois en conclusion de l'épreuve.
Riis répond aux soupçons
Dans la dernière étape longue de 144 kilomètres, "Vino" s'est retrouvé de nouveau à l'avant après une échappée de cinq coureurs (Hamilton, A. Osa, Aerts, Cuesta, Serrano). Il a tenté de distancer ses compagnons dans le groupe de tête fort d'une dizaine de coureurs, sur la troisième et dernière montée du col d'Eze, à quelques kilomètres de son domicile monégasque.
Au sommet, le Kazakh a basculé devant le Russe Denis Menchov, lui aussi déjà lauréat d'étape (vendredi). Le duo a rallié l'arrivée, distante de 16,5 kilomètres, avec plus d'une minute d'avance sur les premiers poursuivants.
Au sprint, Vinokourov a aisément devancé son compagnon pour gagner son troisième bouquet en quatre jours. Depuis 1997, année des quatre succès du Belge Tom Steels, aucun coureur n'avait réussi pareil score.
Dans cette dernière étape, sous un ciel incertain, Jaksche est resté vigilant aux côtés de Rebellin, qui a tenté une accélération, sans conséquence, dans la dernière montée d'Eze. A l'arrivée, le coureur allemand a gagné le plus beau trophée d'une carrière qui avait débuté de façon prometteuse (18e du Tour de France 1998).
Souvent dans l'ombre de ses leaders par la suite sous les couleurs de Telekom puis de ONCE, Jaksche dit être né véritablement à l'ambition cette année, à l'âge de 27 ans.
Interrogé sur la supériorité de son équipe, le directeur sportif de CSC, Bjarne Riis, a répondu aux accusations implicites de dopage: "Sur les trois derniers jours, je ne pense pas que l'on ait été plus fort que les autres équipes. Je crois surtout qu'on a bien couru les premiers jours, qu'on a utilisé la bonne tactique. On a passé beaucoup de temps à travailler collectivement. Je ne vois pas beaucoup d'équipes travailler comme la nôtre. Il y a des journalistes qui disent n'importe quoi sans regarder ce qu'on fait."
Sur le podium protocolaire, "Vino", vainqueur des deux dernières éditions, a passé le relais à Jaksche, qui est aussi le deuxième coureur allemand à figurer au palmarès, quatre ans après Andreas Kloeden.
Passé à l'intersaison de l'équipe ONCE au groupe CSC, Jaksche a affirmé sa supériorité tout au long de la semaine. Avec l'aide d'une puissante équipe qui a placé deux autres de ses hommes en haut de tableau, l'Américain Bobby Julich (3e) et l'Allemand Jens Voigt (4e).
Deux opérations de grande envergure, montées de main de maître par son équipe, ont causé de gros dégâts. Par deux fois, sur la route de Montargis (2e étape) puis de Rasteau (5e étape), les coureurs de Bjarne Riis ont utilisé la force du vent pour provoquer des bordures, fatales à la plupart de leurs adversaires.
Le Kazakh Alexandre Vinokourov, vainqueur des deux dernières éditions, s'est consacré du coup au gain des étapes. Il a dédié son premier succès à Rasteau, au lendemain de l'annulation d'une étape à cause de la neige, à la mémoire de son ami Andrei Kivilev, décédé voici un an, et a renouvelé son coup d'éclat à la veille de l'arrivée à Nice. Avant de réaliser la passe de trois en conclusion de l'épreuve.
Riis répond aux soupçons
Dans la dernière étape longue de 144 kilomètres, "Vino" s'est retrouvé de nouveau à l'avant après une échappée de cinq coureurs (Hamilton, A. Osa, Aerts, Cuesta, Serrano). Il a tenté de distancer ses compagnons dans le groupe de tête fort d'une dizaine de coureurs, sur la troisième et dernière montée du col d'Eze, à quelques kilomètres de son domicile monégasque.
Au sommet, le Kazakh a basculé devant le Russe Denis Menchov, lui aussi déjà lauréat d'étape (vendredi). Le duo a rallié l'arrivée, distante de 16,5 kilomètres, avec plus d'une minute d'avance sur les premiers poursuivants.
Au sprint, Vinokourov a aisément devancé son compagnon pour gagner son troisième bouquet en quatre jours. Depuis 1997, année des quatre succès du Belge Tom Steels, aucun coureur n'avait réussi pareil score.
Dans cette dernière étape, sous un ciel incertain, Jaksche est resté vigilant aux côtés de Rebellin, qui a tenté une accélération, sans conséquence, dans la dernière montée d'Eze. A l'arrivée, le coureur allemand a gagné le plus beau trophée d'une carrière qui avait débuté de façon prometteuse (18e du Tour de France 1998).
Souvent dans l'ombre de ses leaders par la suite sous les couleurs de Telekom puis de ONCE, Jaksche dit être né véritablement à l'ambition cette année, à l'âge de 27 ans.
Interrogé sur la supériorité de son équipe, le directeur sportif de CSC, Bjarne Riis, a répondu aux accusations implicites de dopage: "Sur les trois derniers jours, je ne pense pas que l'on ait été plus fort que les autres équipes. Je crois surtout qu'on a bien couru les premiers jours, qu'on a utilisé la bonne tactique. On a passé beaucoup de temps à travailler collectivement. Je ne vois pas beaucoup d'équipes travailler comme la nôtre. Il y a des journalistes qui disent n'importe quoi sans regarder ce qu'on fait."