Joseba Beloki est victime d'une fracture du fémur droit
Cyclisme lundi, 14 juil. 2003. 15:13 dimanche, 15 déc. 2024. 11:59
GAP, France (AP) - Hurlant sur le bord de la route menant du col de la Rochette à Gap, l'Espagnol Joseba Beloki a quitté, lundi, le Tour de France les membres en sang, les yeux remplis de larmes.
Des larmes de douleur et de désespoir. Le coureur de la Once, dauphin de Lance Armstrong l'an dernier et deuxième du classement général dimanche soir à 40 secondes du maître, a lourdement chuté à quatre kilomètres de la ligne d'arrivée de la 9e étape entre Bourg d'Oisans et Gap. Brisé, il a été contraint de se retirer de la course.
Beloki souffre d'une fracture de la partie supérieure du fémur droit, d'une fracture complexe du coude droit et d'une fracture simple du poignet droit. Le Basque est resté allongé de longues minutes sur l'asphalte brûlant avant d'être transporté à l'hôpital. Digne dans la souffrance, il a tenu à se placer lui-même sur la civière, après s'être jeté dans les bras de son directeur sportif Manolo Saiz.
Très en forme depuis le début du Tour, Beloki avait attaqué Armstrong sur la pente de l'Alpe d'Huez dimanche et semblait déterminé à le priver d'un cinquième succès consécutif sur les routes de France.
Vainqueur du Tour de Catalogne en 2001, l'Espagnol a failli entraîner l'Américain dans son malheur, en chutant juste devant sa roue. Armstrong s'en est tiré de justesse en coupant à travers champ avant de rejoindre le tracé de la course.
"Son pneu a explosé et il n'a pas pu contrôler son vélo, a commenté le Texan. Avec cette chaleur, la route n'était pas sûre pour une descente aussi rapide."
Depuis sa première participation à la course, en l'An 2000, Beloki n'avait plus quitté le podium du Tour de France, terminant l'épreuve deux fois troisième et un fois deuxième. Cette année, il sentait Armstrong prenable.
"Je pense que tous les coureurs peuvent être battus, avait-il dit avant le Tour. Armstrong a gagné quatre fois, et il part comme grand favori. Mais son règne s'achèvera un jour."
Après avoir attaqué l'Américain avec force dans l'Alpe d'Huez, Beloki était reparti à l'offensive lundi dans la côte de Saint-Apolinaire. Son dernier morceau de bravoure dans le Tour 2003.
Des larmes de douleur et de désespoir. Le coureur de la Once, dauphin de Lance Armstrong l'an dernier et deuxième du classement général dimanche soir à 40 secondes du maître, a lourdement chuté à quatre kilomètres de la ligne d'arrivée de la 9e étape entre Bourg d'Oisans et Gap. Brisé, il a été contraint de se retirer de la course.
Beloki souffre d'une fracture de la partie supérieure du fémur droit, d'une fracture complexe du coude droit et d'une fracture simple du poignet droit. Le Basque est resté allongé de longues minutes sur l'asphalte brûlant avant d'être transporté à l'hôpital. Digne dans la souffrance, il a tenu à se placer lui-même sur la civière, après s'être jeté dans les bras de son directeur sportif Manolo Saiz.
Très en forme depuis le début du Tour, Beloki avait attaqué Armstrong sur la pente de l'Alpe d'Huez dimanche et semblait déterminé à le priver d'un cinquième succès consécutif sur les routes de France.
Vainqueur du Tour de Catalogne en 2001, l'Espagnol a failli entraîner l'Américain dans son malheur, en chutant juste devant sa roue. Armstrong s'en est tiré de justesse en coupant à travers champ avant de rejoindre le tracé de la course.
"Son pneu a explosé et il n'a pas pu contrôler son vélo, a commenté le Texan. Avec cette chaleur, la route n'était pas sûre pour une descente aussi rapide."
Depuis sa première participation à la course, en l'An 2000, Beloki n'avait plus quitté le podium du Tour de France, terminant l'épreuve deux fois troisième et un fois deuxième. Cette année, il sentait Armstrong prenable.
"Je pense que tous les coureurs peuvent être battus, avait-il dit avant le Tour. Armstrong a gagné quatre fois, et il part comme grand favori. Mais son règne s'achèvera un jour."
Après avoir attaqué l'Américain avec force dans l'Alpe d'Huez, Beloki était reparti à l'offensive lundi dans la côte de Saint-Apolinaire. Son dernier morceau de bravoure dans le Tour 2003.