Kirchen : l'homme de la pluie
Cyclisme mercredi, 23 avr. 2008. 15:37 jeudi, 12 déc. 2024. 15:36
HUY, Belgique - Homme de la pluie, Kim Kirchen a battu mercredi l'Australien Cadel Evans et l'Italien Damiano Cunego à l'arrivée de la Flèche Wallonne, jugée au sommet du mur de Huy.
Premier représentant du Grand-Duché à enlever la course en 72 éditions, le Luxembourgeois s'est élevé d'une marche sur le podium par rapport à 2005. Cette année-là, il avait trouvé son maître en la personne de l'Italien Danilo Di Luca, dans des conditions météo similaires.
"J'ai remporté mes grandes victoires sous la pluie mais la prochaine, ce sera peut-être sous le soleil", a plaisanté Kirchen, qui a signé cette saison le 18e succès de son équipe High Road, anciennement T-Mobile.
Le Luxembourgeois (29 ans) s'est montré plus rapide que ses deux compatriotes, les frères Andy et Frank Schleck, pour figurer au palmarès de la première classique wallonne en attendant la prestigieuse Doyenne, Liège-Bastogne-Liège, qui se court quatre jours plus tard.
"Nous sommes trois à être au plus haut niveau. Chacun a ses qualités", a poliment éludé Kirchen en réponse à une question sur la rivalité logique avec Frank Schleck, son compagnon de génération, qui a terminé attardé à Huy ("un coup de froid", a-t-il expliqué).
Comme l'aîné des Schleck, Kirchen est issu d'une famille cycliste (son oncle Jean a terminé cinquième du Tour 1948). Comme lui encore, il se signale tant sur les classiques que sur les courses par étapes.
Septième du Tour de France l'année passée (et deuxième de Tirreno-Adriatico et du Tour de Suisse), il a aussi déjà gagné des courses d'un jour (Paris-Bruxelles notamment) même si le cap des 250 kilomètres semble émousser quelque peu ses qualités.
Evans en évidence
Pour s'imposer au mur de Huy, en conclusion des 199,5 kilomètres, Kirchen a suivi le conseil de son directeur sportif l'incitant à la patience. Au contraire de l'Amstel Gold Race dimanche dernier, quand il s'était porté en tête bien avant les trente derniers kilomètres.
Le choix s'est avéré judicieux dans cette édition menée tambour battant (plus de 43,4 km/h) à cause d'une échappée de 20 coureurs lancée avant la mi-course. Après le regroupement intervenu à 12 kilomètres de Huy, les favoris ont dû chasser encore derrière le Russe Alexandre Efimkin et le champion d'Allemagne Fabian Wegmann, en tête après la chute du Suédois Gustav Larsson sur une route transformée en patinoire.
Wegmann, très offensif, n'a été repris que dans le Mur, au plus fort de la pente. En tête du groupe, Evans a conduit l'ascension devant le vainqueur sortant, l'Italien Davide Rebellin, sur qui Kirchen avait basé sa course.
En forme déjà prometteuse pour un coureur qui vise la victoire dans le prochain Tour de France, l'Australien a seulement été débordé à 200 mètres de la ligne par Kirchen, le plus fort à cet instant.
Cunego, à la peine sur les pourcentages les plus rudes, n'a pu revenir tout comme le grimpeur néerlandaise Robert Gesink, à la progression évidente (9e en 2007, 4e en 2008).
En revanche, comme il l'avait annoncé à demi-mots, l'Espagnol Alejandro Valverde (21e) a confié les responsabilités à son coéquipier, le champion d'Espagne Joaquim Rodriguez (8e). Loin de ses performances des deux années précédentes (1er puis 2e).
Premier représentant du Grand-Duché à enlever la course en 72 éditions, le Luxembourgeois s'est élevé d'une marche sur le podium par rapport à 2005. Cette année-là, il avait trouvé son maître en la personne de l'Italien Danilo Di Luca, dans des conditions météo similaires.
"J'ai remporté mes grandes victoires sous la pluie mais la prochaine, ce sera peut-être sous le soleil", a plaisanté Kirchen, qui a signé cette saison le 18e succès de son équipe High Road, anciennement T-Mobile.
Le Luxembourgeois (29 ans) s'est montré plus rapide que ses deux compatriotes, les frères Andy et Frank Schleck, pour figurer au palmarès de la première classique wallonne en attendant la prestigieuse Doyenne, Liège-Bastogne-Liège, qui se court quatre jours plus tard.
"Nous sommes trois à être au plus haut niveau. Chacun a ses qualités", a poliment éludé Kirchen en réponse à une question sur la rivalité logique avec Frank Schleck, son compagnon de génération, qui a terminé attardé à Huy ("un coup de froid", a-t-il expliqué).
Comme l'aîné des Schleck, Kirchen est issu d'une famille cycliste (son oncle Jean a terminé cinquième du Tour 1948). Comme lui encore, il se signale tant sur les classiques que sur les courses par étapes.
Septième du Tour de France l'année passée (et deuxième de Tirreno-Adriatico et du Tour de Suisse), il a aussi déjà gagné des courses d'un jour (Paris-Bruxelles notamment) même si le cap des 250 kilomètres semble émousser quelque peu ses qualités.
Evans en évidence
Pour s'imposer au mur de Huy, en conclusion des 199,5 kilomètres, Kirchen a suivi le conseil de son directeur sportif l'incitant à la patience. Au contraire de l'Amstel Gold Race dimanche dernier, quand il s'était porté en tête bien avant les trente derniers kilomètres.
Le choix s'est avéré judicieux dans cette édition menée tambour battant (plus de 43,4 km/h) à cause d'une échappée de 20 coureurs lancée avant la mi-course. Après le regroupement intervenu à 12 kilomètres de Huy, les favoris ont dû chasser encore derrière le Russe Alexandre Efimkin et le champion d'Allemagne Fabian Wegmann, en tête après la chute du Suédois Gustav Larsson sur une route transformée en patinoire.
Wegmann, très offensif, n'a été repris que dans le Mur, au plus fort de la pente. En tête du groupe, Evans a conduit l'ascension devant le vainqueur sortant, l'Italien Davide Rebellin, sur qui Kirchen avait basé sa course.
En forme déjà prometteuse pour un coureur qui vise la victoire dans le prochain Tour de France, l'Australien a seulement été débordé à 200 mètres de la ligne par Kirchen, le plus fort à cet instant.
Cunego, à la peine sur les pourcentages les plus rudes, n'a pu revenir tout comme le grimpeur néerlandaise Robert Gesink, à la progression évidente (9e en 2007, 4e en 2008).
En revanche, comme il l'avait annoncé à demi-mots, l'Espagnol Alejandro Valverde (21e) a confié les responsabilités à son coéquipier, le champion d'Espagne Joaquim Rodriguez (8e). Loin de ses performances des deux années précédentes (1er puis 2e).