Klöden songe à tout arrêter
Cyclisme samedi, 28 juil. 2007. 10:55 samedi, 14 déc. 2024. 02:56
BERLIN - Le champion cycliste allemand Andreas Klöden, que les scandales de dopage ont contraint cette semaine à abandonner le Tour de France 2007, dont il était l'un des favoris, songe à mettre un terme à sa carrière car il a peur de la prison, a-t-il dit au quotidien Bild de samedi.
"J'ai du mal à dormir". "Peut-être que je vais complètement arrêter. Je crains que le sport ne soit criminalisé et que tout cela nous mène en prison", a déclaré le coureur de 32 ans, membre de l'équipe suisse Astana, exclu du Tour mardi avec l'ensemble de l'équipe suite au contrôle antidopage positif de son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov.
"Que se passera-t-il si quelqu'un verse quelque chose d'interdit dans ma salade? Je serai alors déclaré positif et j'irai en taule. Je ne veux pas ça, j'ai une famille. Tout cela n'a plus de sens", a ajouté Klöden, qui se défend toutefois d'avoir lui-même eu recours au dopage, soulignant qu'il s'est toujours soumis à tous les contrôles.
Le coureur allemand, qui était 5e au classement général avant d'être exclu de "la Grande Boucle", avoue ne pas comprendre comment certains coureurs, sachant qu'ils allaient forcément être contrôlés, ont pu se laisser prendre: "Vinokourov se serait dopé par transfusion sanguine. Il savait pourtant qu'il serait contrôlé. C'est comme si vous roulez à 150 km/h alors que c'est limité à 80 et qu'il y a un radar".
"De même pour Matthias Kessler: il a un taux de testostérone comme on n'en a jamais vu, et cela entre deux courses où il roule pour la victoire et où il doit s'attendre à des contrôles. Personne n'est aussi bête", ajoute Klöden. Interrogé sur la manière dont il s'explique malgré tout ces cas de dopage, le coureur d'Astana évoque les "intrigues" opposant l'Union cycliste internationale (UCI) aux organisateurs du Tour. "Beaucoup d'argent est en jeu", observe-t-il.
"J'ai du mal à dormir". "Peut-être que je vais complètement arrêter. Je crains que le sport ne soit criminalisé et que tout cela nous mène en prison", a déclaré le coureur de 32 ans, membre de l'équipe suisse Astana, exclu du Tour mardi avec l'ensemble de l'équipe suite au contrôle antidopage positif de son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov.
"Que se passera-t-il si quelqu'un verse quelque chose d'interdit dans ma salade? Je serai alors déclaré positif et j'irai en taule. Je ne veux pas ça, j'ai une famille. Tout cela n'a plus de sens", a ajouté Klöden, qui se défend toutefois d'avoir lui-même eu recours au dopage, soulignant qu'il s'est toujours soumis à tous les contrôles.
Le coureur allemand, qui était 5e au classement général avant d'être exclu de "la Grande Boucle", avoue ne pas comprendre comment certains coureurs, sachant qu'ils allaient forcément être contrôlés, ont pu se laisser prendre: "Vinokourov se serait dopé par transfusion sanguine. Il savait pourtant qu'il serait contrôlé. C'est comme si vous roulez à 150 km/h alors que c'est limité à 80 et qu'il y a un radar".
"De même pour Matthias Kessler: il a un taux de testostérone comme on n'en a jamais vu, et cela entre deux courses où il roule pour la victoire et où il doit s'attendre à des contrôles. Personne n'est aussi bête", ajoute Klöden. Interrogé sur la manière dont il s'explique malgré tout ces cas de dopage, le coureur d'Astana évoque les "intrigues" opposant l'Union cycliste internationale (UCI) aux organisateurs du Tour. "Beaucoup d'argent est en jeu", observe-t-il.