L'ACC et la FQSC appuient les sanctions
Cyclisme mercredi, 1 avr. 2009. 12:11 jeudi, 12 déc. 2024. 04:33
OTTAWA - L'Association cycliste canadienne et la Fédération québécoise de sports cyclistes ont annoncé, aujourd'hui, qu'ils appuyaient entièrement les sanctions imposées par le Centre canadien pour l'éthique dans le sport à la cycliste Geneviève Jeanson, à son entraîneur André Aubut et à son médecin, le Dr Maurice Duquette, pour l'utilisation répétée par Jeanson de l'érythropoïétine (EPO) au cours de sa carrière cycliste.
Jeanson, maintenant à la retraite, a reçu une suspension de 10 ans tandis qu'Aubut et Duquette ont reçu des suspensions à vie pour avoir administré la substance bannie d'amélioration de la performance à Jeanson. Le CCES a annoncé les suspensions, aujourd'hui, après une enquête qui a duré 12 mois, entreprise après que Jeanson ait admis avoir utilisé la substance pendant sa carrière au cours d'une entrevue télévisée.
«Nous nous attendions à ce que ce soit ce genre de suspensions que le CCES imposerait et nous sommes entièrement en accord avec elles, a dit John Tolkamp, président de l'Association cycliste canadienne. L'ACC et la FQSC sont unis dans la lutte contre le dopage. Nos organisations étudieront toutes les sanctions supplémentaires et examineront tous les résultats et tous les titres obtenus par Mlle Jeanson.
«Nous sommes heureux que ce sujet soit réglé pour que nous puissions passer à soutenir proactivement nos athlètes qui sont engagés dans un sport sans drogue.»
C'est la première fois pour le Canada et pour le code antidopage qu'un entraîneur et un membre du personnel de soutien sont sanctionnés.
«Les décisions prises contre l'entraîneur et le médecin de Jeanson soulignent le fait que les athlètes n'agissent pas seuls la plupart du temps, a dit Louis Barbeau, directeur général de la FQSC. Il est important de punir, quand c'est possible, toutes les personnes impliquées dans ces situations.»
Parce que Jeanson a commencé à utiliser la substance à 16 ans, Barbeau a ajouté que les parents doivent demeurer impliqués et être prudents, spécialement quand les athlètes sont mineurs.
«Les parents devraient s'assurer que l'entraîneur est certifié et questionner la motivation et les objectifs de ce dernier vis-à-vis de leurs enfants pour s'assurer que ce qui se fait est approprié», a-t-il dit.
Tolkamp a dit que les gestes de Jeanson, Aubut et Duquette ont causé des dommages irréparables.
«Ceci est un cas tragique, puisqu'en trichant, Mlle Jeanson, son entraîneur et son médecin ont aussi affecté les carrières cyclistes d'autres athlètes de l'équipe nationale, a dit Tolkamp. Ils les ont privés d'occasions de financement, de places au sein des équipes nationales et conséquemment de résultats aux championnats du monde et aux Jeux olympiques.»
Jeanson, âgée de 27 ans, a fait partie des meilleures coureuses canadiennes sur route pendant plusieurs années, gagnant deux médailles d'or aux championnats du monde juniors 1999 et gagnant des Coupes du monde, des tours et des titres nationaux au niveau senior. Elle a terminé 11e aux Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Jeanson, maintenant à la retraite, a reçu une suspension de 10 ans tandis qu'Aubut et Duquette ont reçu des suspensions à vie pour avoir administré la substance bannie d'amélioration de la performance à Jeanson. Le CCES a annoncé les suspensions, aujourd'hui, après une enquête qui a duré 12 mois, entreprise après que Jeanson ait admis avoir utilisé la substance pendant sa carrière au cours d'une entrevue télévisée.
«Nous nous attendions à ce que ce soit ce genre de suspensions que le CCES imposerait et nous sommes entièrement en accord avec elles, a dit John Tolkamp, président de l'Association cycliste canadienne. L'ACC et la FQSC sont unis dans la lutte contre le dopage. Nos organisations étudieront toutes les sanctions supplémentaires et examineront tous les résultats et tous les titres obtenus par Mlle Jeanson.
«Nous sommes heureux que ce sujet soit réglé pour que nous puissions passer à soutenir proactivement nos athlètes qui sont engagés dans un sport sans drogue.»
C'est la première fois pour le Canada et pour le code antidopage qu'un entraîneur et un membre du personnel de soutien sont sanctionnés.
«Les décisions prises contre l'entraîneur et le médecin de Jeanson soulignent le fait que les athlètes n'agissent pas seuls la plupart du temps, a dit Louis Barbeau, directeur général de la FQSC. Il est important de punir, quand c'est possible, toutes les personnes impliquées dans ces situations.»
Parce que Jeanson a commencé à utiliser la substance à 16 ans, Barbeau a ajouté que les parents doivent demeurer impliqués et être prudents, spécialement quand les athlètes sont mineurs.
«Les parents devraient s'assurer que l'entraîneur est certifié et questionner la motivation et les objectifs de ce dernier vis-à-vis de leurs enfants pour s'assurer que ce qui se fait est approprié», a-t-il dit.
Tolkamp a dit que les gestes de Jeanson, Aubut et Duquette ont causé des dommages irréparables.
«Ceci est un cas tragique, puisqu'en trichant, Mlle Jeanson, son entraîneur et son médecin ont aussi affecté les carrières cyclistes d'autres athlètes de l'équipe nationale, a dit Tolkamp. Ils les ont privés d'occasions de financement, de places au sein des équipes nationales et conséquemment de résultats aux championnats du monde et aux Jeux olympiques.»
Jeanson, âgée de 27 ans, a fait partie des meilleures coureuses canadiennes sur route pendant plusieurs années, gagnant deux médailles d'or aux championnats du monde juniors 1999 et gagnant des Coupes du monde, des tours et des titres nationaux au niveau senior. Elle a terminé 11e aux Jeux olympiques de Sydney en 2000.