L'affaire Puerto classée
Cyclisme lundi, 12 mars 2007. 10:04 dimanche, 15 déc. 2024. 16:48
MADRID - La justice espagnole a classé sans suite la vaste affaire présumée de dopage "Puerto" qui a éclaboussé le monde du cyclisme, au motif qu'au moment des faits, il n'existait pas en Espagne de loi réprimant pénalement le dopage, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Le juge d'instruction madrilène, Antonio Serrano, a par conséquent accordé un "non-lieu" aux cinq personnes qui étaient poursuivies dans ce dossier, dont le Dr Eufemiano Fuentes, au centre de ce scandale présumé de dopage sanguin.
"Au contraire des législations française et italienne (...), il n'y avait pas au moment des faits de loi dans la législation espagnole réprimant pénalement les pratiques liées au dopage", indique le juge espagnol dans un procès verbal dont l'AFP a obtenu copie.
Les éventuelles sanctions pour dopage ne pouvaient être prononcées que par la justice administrative sportive.
Les députés espagnols ont approuvé le 2 novembre 2006 une nouvelle loi antidopage prévoyant des peines de prison pour les personnes fournissant aux sportifs des produits dopants ou incitant à leur consommation.
L'affaire Puerto avait éclaté en mai 2006 avec l'interpellation de cinq personnes: le docteur Eufemiano Fuentes, ancien médecin des équipes espagnoles Kelme et Once, Manolo Saiz, manageur de l'équipe espagnole Liberty, le directeur sportif adjoint de l'équipe espagnole Communauté de Valence, Ignacio Labarta, un médecin de Madrid, José Luis Merino, et un coureur de VTT, Alberto Léon.
Cette affaire de réseau présumé de dopage sanguin gravitant autour du Dr Fuentes avait conduit à l'éviction de plusieurs des favoris du Tour de France 2006 à la veille du départ, principalement l'Italien Ivan Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo.
Les perquisitions menées à l'époque avaient débouché sur la saisie de plus de 100 poches de sang congelé et plus de 100 poches de plasma sanguin, de nombreux documents liés à des pratiques dopantes de cyclistes et sur leurs plans d'entraînement, du matériel de congélation et de centrifugation.
Le juge d'instruction madrilène, Antonio Serrano, a par conséquent accordé un "non-lieu" aux cinq personnes qui étaient poursuivies dans ce dossier, dont le Dr Eufemiano Fuentes, au centre de ce scandale présumé de dopage sanguin.
"Au contraire des législations française et italienne (...), il n'y avait pas au moment des faits de loi dans la législation espagnole réprimant pénalement les pratiques liées au dopage", indique le juge espagnol dans un procès verbal dont l'AFP a obtenu copie.
Les éventuelles sanctions pour dopage ne pouvaient être prononcées que par la justice administrative sportive.
Les députés espagnols ont approuvé le 2 novembre 2006 une nouvelle loi antidopage prévoyant des peines de prison pour les personnes fournissant aux sportifs des produits dopants ou incitant à leur consommation.
L'affaire Puerto avait éclaté en mai 2006 avec l'interpellation de cinq personnes: le docteur Eufemiano Fuentes, ancien médecin des équipes espagnoles Kelme et Once, Manolo Saiz, manageur de l'équipe espagnole Liberty, le directeur sportif adjoint de l'équipe espagnole Communauté de Valence, Ignacio Labarta, un médecin de Madrid, José Luis Merino, et un coureur de VTT, Alberto Léon.
Cette affaire de réseau présumé de dopage sanguin gravitant autour du Dr Fuentes avait conduit à l'éviction de plusieurs des favoris du Tour de France 2006 à la veille du départ, principalement l'Italien Ivan Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo.
Les perquisitions menées à l'époque avaient débouché sur la saisie de plus de 100 poches de sang congelé et plus de 100 poches de plasma sanguin, de nombreux documents liés à des pratiques dopantes de cyclistes et sur leurs plans d'entraînement, du matériel de congélation et de centrifugation.