L'affaire Puerto tomberait à plat
Cyclisme samedi, 10 mars 2007. 14:20 dimanche, 15 déc. 2024. 12:49
MADRID - Le juge en charge de l'"affaire Puerto" serait proche de rendre une ordonnance de non-lieu, annonce samedi la presse espagnole.
Antonio Serrano ne pourrait inculper personne pour dopage car la loi espagnole applicable alors ne prévoyait aucune poursuite pénale pour un usage personnel de produit dopant.
Le juge devrait livrer, lundi, ses conclusions, indiquent les journaux El Pais, El Mundo et des quotidiens sportifs.
Les procureurs pourraient faire appel, selon El Pais.
Bien qu'un dopage sanguin concernant plusieurs coureurs semble probable dans cette affaire, il faudrait arriver à prouver, selon la loi espagnole effective en juin 2006, que la santé de ces athlètes ait pu pâtir de cette administration. Sinon aucune poursuite ne peut être engagée.
Une nouvelle loi entrée en application en février criminalise la délivrance de produits interdits dans tous les cas de figure, que l'athlète subisse ou non des conséquences néfastes pour sa santé en raison de ce dopage.
Cette enquête a déjà produit des effets dévastateurs. Deux formations cyclistes ont été dissoutes après le retrait de leurs commanditaires, des dizaines de coureurs ont vu leur réputation ternie et les favoris du dernier Tour de France n'avaient pu s'aligner dans la Grande Boucle après l'éclatement de cette affaire en mai dernier.
Le docteur Eufemiano Fuentes, le directeur sportif Manolo Saiz et d'autres figures du cyclisme avaient été arrêtées à Madrid, suspects d'avoir délivrés des produits interdits. Au total, huit personnes avaient été arrêtées.
Une clinique de Madrid se serait spécialisée dans l'enrichissement du sang des athlètes, par un prélèvement puis une ré-injection une fois oxygéné.
Antonio Serrano ne pourrait inculper personne pour dopage car la loi espagnole applicable alors ne prévoyait aucune poursuite pénale pour un usage personnel de produit dopant.
Le juge devrait livrer, lundi, ses conclusions, indiquent les journaux El Pais, El Mundo et des quotidiens sportifs.
Les procureurs pourraient faire appel, selon El Pais.
Bien qu'un dopage sanguin concernant plusieurs coureurs semble probable dans cette affaire, il faudrait arriver à prouver, selon la loi espagnole effective en juin 2006, que la santé de ces athlètes ait pu pâtir de cette administration. Sinon aucune poursuite ne peut être engagée.
Une nouvelle loi entrée en application en février criminalise la délivrance de produits interdits dans tous les cas de figure, que l'athlète subisse ou non des conséquences néfastes pour sa santé en raison de ce dopage.
Cette enquête a déjà produit des effets dévastateurs. Deux formations cyclistes ont été dissoutes après le retrait de leurs commanditaires, des dizaines de coureurs ont vu leur réputation ternie et les favoris du dernier Tour de France n'avaient pu s'aligner dans la Grande Boucle après l'éclatement de cette affaire en mai dernier.
Le docteur Eufemiano Fuentes, le directeur sportif Manolo Saiz et d'autres figures du cyclisme avaient été arrêtées à Madrid, suspects d'avoir délivrés des produits interdits. Au total, huit personnes avaient été arrêtées.
Une clinique de Madrid se serait spécialisée dans l'enrichissement du sang des athlètes, par un prélèvement puis une ré-injection une fois oxygéné.