ROME (AFP) - Le président de l'Union cycliste internationale Hein Verbruggen a affirmé mercredi que l'Américain Lance Armstrong, sextuple vainqueur du Tour de France, aurait pris le départ du prochain Tour d'Italie, s'il n'y avait pas eu l'affaire Simeoni.

"Sans l'affaire Simeoni, il serait certainement venu au Giro, il me l'avait promis", a souligné M. Verbruggen dans un entretien à la Gazzetta dello sport.

Le président Verbruggen a aussi affirmé que "ce que Armstrong a fait dans le Tour de France ne mérite pas un prix".

L'Américain a été l'objet d'une plainte en justice de la part du coureur italien Filippo Simeoni qui lui reproche son comportement dans une étape du dernier Tour de France. De source judiciaire, il est possible qu'Armstrong soit convoqué par les carabiniers pour être interrogé s'il se rend en Italie.

Lors d'une tentative d'échappée, Simeoni, qui n'était pas dangereux au classement général, avait vu Armstrong prendre son sillage. Le coureur italien avait accepté de se relever afin de ne pas compromettre la réussite d'autres échappés.

Armstrong avait contré Simeoni parce n'il avait pas apprécié le témoignage de Simeoni contre lui dans le procès du médecin sportif Michele Ferrari.

Le Dr Ferrari avait été condamné en octobre 2004 à une peine d'un an de prison pour distribution de produits dopants, nocifs pour la santé des athlètes.