L'Allemagne reçoit les Mondiaux douze ans après
Cyclisme mardi, 29 juil. 2003. 12:05 dimanche, 15 déc. 2024. 15:31
(Source d'image:RDS)
STUTTGART, Allemagne (AFP) - Trois jours après la fin du Tour de France, le cyclisme quitte la route pour la piste à l'occasion des Championnats du monde annuels fixés à Stuttgart, de mercredi à dimanche, en remplacement de la ville chinoise de Shenzhen.
L'épidémie de pneumonie atypique a amené l'Union cycliste internationale (UCI) à choisir la grande cité du Bade-Wurtemberg, qui avait accueilli les Mondiaux (route et piste à l'époque) en 1991 avec la victoire de Jens Fiedler dans l'épreuve-reine de la vitesse.
Douze ans plus tard, Fiedler, devenu une légende du sprint allemand, est toujours candidat à l'or. Mais la concurrence s'est exacerbée avec la prise de pouvoir des Français, privés cette année de Florian Rousseau qui n'a pu décrocher sa sélection dans son championnat national, et l'émergence des Australiens et des Britanniques.
Conquérante l'an passé à Copenhague (quatre médailles d'or), l'Australie a mis fin à la suprématie française. Elle se présente cette fois sans Sean Eadie (sacré en vitesse à la surprise générale à l'âge de 33 ans), officiellement blessé aux genoux, mais avec ses jeunes sprinteurs Jobie Dajak, Ryan Bayley et la révélation de la saison Mark French.
L'attente allemande
La France, toujours présente, compte sur Laurent Gané qui estime être dans la meilleure forme de sa carrière pour retrouver sa couronne de 1999 (vitesse), et sur Arnaud Tournant, le quadruple champion du monde du kilomètre dont la préparation a toutefois été contrariée par des ennuis de santé (hernie discale).
La Grande-Bretagne, enfin, touche les dividendes du travail entrepris à son centre d'entraînement de Manchester. Chris Hoy, qui avait battu Tournant pour un millième de seconde (!) l'an dernier sur le kilomètre, et Jamie Staff sont ses représentants de pointe avec les poursuiteurs, eux aussi en pleine progression.
Pour l'Allemagne, traditionnellement grande nation de la piste, il est temps de retrouver la plus haute marche du podium dans les Championnats du monde. Ses coureurs, qui ont ramené nombre d'accessits, ont échoué à conquérir l'or tant à Anvers (Belgique) en 2001 qu'à Copenhague.
L'échéance olympique
Avec ses sprinteurs (Fiedler, Woff et peut-être Van Eijden) et ses poursuiteurs, puisque le champion olympique Robert Bartko, désormais routier, est annoncé, le pays-hôte dispose de plusieurs cartes. Autres "routiers" engagés, l'Allemand Daniel Becke, qui a soutenu Jan Ullrich pendant trois semaines, et le Français Philippe Gaumont s'alignent sur leur lancée du Tour de France.
En revanche, le tenant du titre de la poursuite, l'Australien Bradley McGee, premier maillot jaune du Tour, a renoncé à venir en Allemagne afin de se soumettre à des examens médicaux pour trouver la solution à ses problèmes d'hypoglycémie.
Dans la catégorie féminine, la Belarusse Natalia Tsylinskaya doit défendre ses deux titres de la vitesse et du 500 m. En poursuite, la triple championne du monde, Marion Clignet, revient à l'âge de 39 ans après deux saisons pleines d'absence.
"Je suis là dans l'optique des JO d'Athènes", affirme la Française née aux Etats-Unis. Car, à entendre les différentes délégations, l'échéance olympique s'impose à tous (douze titres à attribuer à Athènes).
Quarante-deux nations sont attendues à la Hanns-Martin-Schleyer-Halle de Stuttgart. Sa piste, à l'inhabituelle longueur de 285 mètres (contre 250 m à Copenhague), devrait aussi convenir dans les matches de sprint aux coureurs qui aiment remonter leurs adversaires.
L'épidémie de pneumonie atypique a amené l'Union cycliste internationale (UCI) à choisir la grande cité du Bade-Wurtemberg, qui avait accueilli les Mondiaux (route et piste à l'époque) en 1991 avec la victoire de Jens Fiedler dans l'épreuve-reine de la vitesse.
Douze ans plus tard, Fiedler, devenu une légende du sprint allemand, est toujours candidat à l'or. Mais la concurrence s'est exacerbée avec la prise de pouvoir des Français, privés cette année de Florian Rousseau qui n'a pu décrocher sa sélection dans son championnat national, et l'émergence des Australiens et des Britanniques.
Conquérante l'an passé à Copenhague (quatre médailles d'or), l'Australie a mis fin à la suprématie française. Elle se présente cette fois sans Sean Eadie (sacré en vitesse à la surprise générale à l'âge de 33 ans), officiellement blessé aux genoux, mais avec ses jeunes sprinteurs Jobie Dajak, Ryan Bayley et la révélation de la saison Mark French.
L'attente allemande
La France, toujours présente, compte sur Laurent Gané qui estime être dans la meilleure forme de sa carrière pour retrouver sa couronne de 1999 (vitesse), et sur Arnaud Tournant, le quadruple champion du monde du kilomètre dont la préparation a toutefois été contrariée par des ennuis de santé (hernie discale).
La Grande-Bretagne, enfin, touche les dividendes du travail entrepris à son centre d'entraînement de Manchester. Chris Hoy, qui avait battu Tournant pour un millième de seconde (!) l'an dernier sur le kilomètre, et Jamie Staff sont ses représentants de pointe avec les poursuiteurs, eux aussi en pleine progression.
Pour l'Allemagne, traditionnellement grande nation de la piste, il est temps de retrouver la plus haute marche du podium dans les Championnats du monde. Ses coureurs, qui ont ramené nombre d'accessits, ont échoué à conquérir l'or tant à Anvers (Belgique) en 2001 qu'à Copenhague.
L'échéance olympique
Avec ses sprinteurs (Fiedler, Woff et peut-être Van Eijden) et ses poursuiteurs, puisque le champion olympique Robert Bartko, désormais routier, est annoncé, le pays-hôte dispose de plusieurs cartes. Autres "routiers" engagés, l'Allemand Daniel Becke, qui a soutenu Jan Ullrich pendant trois semaines, et le Français Philippe Gaumont s'alignent sur leur lancée du Tour de France.
En revanche, le tenant du titre de la poursuite, l'Australien Bradley McGee, premier maillot jaune du Tour, a renoncé à venir en Allemagne afin de se soumettre à des examens médicaux pour trouver la solution à ses problèmes d'hypoglycémie.
Dans la catégorie féminine, la Belarusse Natalia Tsylinskaya doit défendre ses deux titres de la vitesse et du 500 m. En poursuite, la triple championne du monde, Marion Clignet, revient à l'âge de 39 ans après deux saisons pleines d'absence.
"Je suis là dans l'optique des JO d'Athènes", affirme la Française née aux Etats-Unis. Car, à entendre les différentes délégations, l'échéance olympique s'impose à tous (douze titres à attribuer à Athènes).
Quarante-deux nations sont attendues à la Hanns-Martin-Schleyer-Halle de Stuttgart. Sa piste, à l'inhabituelle longueur de 285 mètres (contre 250 m à Copenhague), devrait aussi convenir dans les matches de sprint aux coureurs qui aiment remonter leurs adversaires.