L'ASOIF veut la suspension de Chatenay-Malabry
Cyclisme mercredi, 21 sept. 2005. 12:20 dimanche, 15 déc. 2024. 11:58
PARIS (AFP) - L'Association des fédérations internationales des Jeux d'été (ASOIF) a réclamé à l'Agence mondial antidopage (AMA) la suspension provisoire du laboratoire français de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry, accusé d'avoir divulgué des informations sur le dopage présumé de Lance Armstrong.
Dans une lettre datée de mardi et dont l'AFP a obtenu copie mercredi, l'ASOIF et la Commission des athlètes du Comité international olympique (CIO) reprochent au laboratoire d'avoir violé son code éthique en commentant des informations faisant état de présence d'EPO (érythropoïétine) dans des urines de Lance Armstrong prélevées pendant le Tour de France cycliste 1999.
"Nous demandons que l'AMA mène une enquête complète pour mettre en lumière les violations commises et pour identifier et sanctionner les responsables. Nous demandons également que, pendant l'enquête, l'AMA suspende l'accréditation du laboratoire de Châtenay-Malabry", indique la lettre, co-signée par le président de l'ASOIF Denis Oswald et par celui de la Commission des athlètes du CIO Sergueï Bubka.
L'affaire remonte à la révélation en août par le quotidien L'Equipe de résultats d'analyses menées sur des échantillons d'urine d'Armstrong prélevées en 1999, année de la première de ses sept victoires dans le Tour de France.
Selon L'Equipe, ces tests pratiqués à des fins scientifiques, et non dans le cadre d'un contrôle antidopage, font apparaître que le champion américain avait consommé de l'EPO, un produit dopant interdit, pendant le Tour de France.
Dans une lettre datée de mardi et dont l'AFP a obtenu copie mercredi, l'ASOIF et la Commission des athlètes du Comité international olympique (CIO) reprochent au laboratoire d'avoir violé son code éthique en commentant des informations faisant état de présence d'EPO (érythropoïétine) dans des urines de Lance Armstrong prélevées pendant le Tour de France cycliste 1999.
"Nous demandons que l'AMA mène une enquête complète pour mettre en lumière les violations commises et pour identifier et sanctionner les responsables. Nous demandons également que, pendant l'enquête, l'AMA suspende l'accréditation du laboratoire de Châtenay-Malabry", indique la lettre, co-signée par le président de l'ASOIF Denis Oswald et par celui de la Commission des athlètes du CIO Sergueï Bubka.
L'affaire remonte à la révélation en août par le quotidien L'Equipe de résultats d'analyses menées sur des échantillons d'urine d'Armstrong prélevées en 1999, année de la première de ses sept victoires dans le Tour de France.
Selon L'Equipe, ces tests pratiqués à des fins scientifiques, et non dans le cadre d'un contrôle antidopage, font apparaître que le champion américain avait consommé de l'EPO, un produit dopant interdit, pendant le Tour de France.