BERLIN - Les formations cyclistes Gerolsteiner et Milram, parrainées par des entreprises allemandes, sont toujours dans l'incertitude, ont admis leurs responsables vendredi au lendemain de la décision de T-Mobile de poursuivre son engagement dans le cyclisme.

"Notre contrat court jusqu'en 2009, mais nous avons la possibilité de mettre fin à notre engagement", a indiqué Martin Mischel, responsable du marketing du groupe laitier Nordmilch, principal sponsor de l'équipe Milram.

"Nous sommes en train de passer en revue toutes nos options et nous allons prendre une décision dans les semaines à venir", a-t-il indiqué.

Présent dans le peloton professionnel depuis 2006, Milram a vu son image terni par des affaires de dopage concernant ses deux leaders, l'Allemand Erik Zabel et l'Italien Alessandro Petacchi.

Zabel a admis au printemps avoir eu recours au dopage pour préparer le Tour de France 1996 lorsqu'il était chez Telekom, tandis que Petacchi a fait l'objet un contrôle antidopage positif au salbutamol lors du Tour d'Italie, avant d'être acquitté par la Fédération italienne.

Par ailleurs, son directeur sportif, Gialuigi Stanga, a été mis en cause dans des procédures de dopage par l'un de ses anciens coureurs, l'Allemand Jörg Jaksche: "Cette affaire doit être éclairci devant la justice", a indiqué Martin Mischel.

Du côté de Gerolsteiner, "la situation est inchangée: cela reste du 50-50", a indiqué Stefan Goebel, responsable de la communication de la société d'eaux minérales.

Gerolsteiner a un contrat avec son équipe cycliste jusqu'en 2008 mais doit se prononcer sur une prolongation ou non du partenariat d'ici la fin du mois d'août.

T-Mobile a annoncé jeudi qu'il restait présent dans le cyclisme malgré le contrôle positif de Patrik Sinkewitz: l'opérateur de téléphonie mobile a toutefois prévenu qu'il se retirait à la prochaine affaire de dopage touchant son équipe.