PARIS - L'équipe Astana a affirmé n'avoir rien à cacher après l'annonce mardi qu'une enquête préliminaire a été ouverte en juillet dernier par le parquet de Paris suite à la découverte pendant le Tour de France 2009 de matériels médicaux comme des "seringues et des perfusions".

La formation de l'Espagnol Alberto Contador, vainqueur de la Grande Boucle, et de l'Américain Lance Armstrong, troisième de l'épreuve, s'est dit "surprise de lire dans la presse française que l'équipe est concernée par cette enquête".

"C'est la première fois que nous en entendons parler. Selon les articles de presse, l'enquête concerne plusieurs équipes ayant participé au Tour de France", a réagi Astana dans un communiqué.

"L'équipe n'a rien à cacher, les coureurs n'utilisent pas de substances interdites", a assuré la formation kazakhe dirigée par Johan Bruyneel. "L'équipe est confiante dans le résultat des analyses pratiquées ou étant à pratiquer dans le laboratoire parisien et elle est prête à collaborer".

Cette enquête préliminaire, dirigée par le pôle de Santé publique du parquet de Paris, a été confiée aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp). Elle ne vise, à ce stade, aucune équipe en particulier, a-t-on appris de source judiciaire.

L'enquête a été ouverte après la découverte par la société chargée de prendre en charge les déchets médicaux des équipes inscrites au Tour de France de "matériels médicaux suspects", comme des seringues, des perfusions, a-t-on précisé de même source. Des analyses sont toujours en cours pour connaître le contenu de ces matériaux.

lemonde.fr et lequipe.fr citent tous les deux la formation Astana comme une équipe concernée par cette enquête.