L'examen de Landis reporté
Cyclisme jeudi, 8 févr. 2007. 10:02 vendredi, 13 déc. 2024. 20:40
PARIS (AFP) - L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a annoncé jeudi le report de l'examen du cas de l'Américain Floyd Landis jusqu'à fin juin maximum, en échange de l'engagement du vainqueur du Tour de France 2006, positif à la testostérone, de ne pas courir en France jusqu'à fin 2007.
"M. Landis a demandé que l'AFLD lui laisse la possibilité de se défendre en priorité devant l'instance disciplinaire américaine (USADA), indique le communiqué de l'AFLD (...) Il s'engage à ne participer à aucune course cycliste en France d'ici à la fin de l'année 2007 et en particulier à ne pas courir le Tour de France 2007."
"Prenant acte de cet engagement, le collège de l'Agence a décidé de reporter la suite de l'examen du dossier à une date qui sera fixée en fonction du déroulement de la procédure devant l'USADA, et en tout état de cause au plus tard à la fin juin", poursuit l'AFLD.
Toujours officiellement vainqueur du Tour de France 2006, Landis a pris acte avec satisfaction de la décision de l'Agence. "La coexistence de deux procédures parallèles sur des faits identiques aux Etats-Unis et en France aurait pu créer un risque de contradiction de normes voire de décision", indique ainsi un communiqué du bureau français du cabinet d'avocats de Landis qui "se félicite de ce que l'AFLD ait accepté de reporter la procédure qu'elle a initiée jusqu'à la décision de l'USADA devant laquelle il entend faire valoir en priorité sa défense."
Sans avoir à juger Landis, l'AFLD, compétente pour les seules épreuves disputées sur le territoire français, est donc parvenue par la négociation au résultat qu'elle aurait obtenu avec une suspension.
Les neuf experts de l'AFLD ont ainsi répondu au voeu de l'Américain bien sûr, représenté à Paris par un de ses avocats, mais aussi des président et vice-président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Richard Pound et Jean-François Lamour, qui avaient demandé un report de l'étude du dossier jusqu'à la fin de la procédure conduite par l'USADA, qui devrait débuter en mai.
Landis est passible d'une suspension de deux ans par l'USADA. L'éventuel retrait de son titre de vainqueur du Tour 2006 est, lui, du ressort de la Fédération internationale (UCI).
"M. Landis a demandé que l'AFLD lui laisse la possibilité de se défendre en priorité devant l'instance disciplinaire américaine (USADA), indique le communiqué de l'AFLD (...) Il s'engage à ne participer à aucune course cycliste en France d'ici à la fin de l'année 2007 et en particulier à ne pas courir le Tour de France 2007."
"Prenant acte de cet engagement, le collège de l'Agence a décidé de reporter la suite de l'examen du dossier à une date qui sera fixée en fonction du déroulement de la procédure devant l'USADA, et en tout état de cause au plus tard à la fin juin", poursuit l'AFLD.
Toujours officiellement vainqueur du Tour de France 2006, Landis a pris acte avec satisfaction de la décision de l'Agence. "La coexistence de deux procédures parallèles sur des faits identiques aux Etats-Unis et en France aurait pu créer un risque de contradiction de normes voire de décision", indique ainsi un communiqué du bureau français du cabinet d'avocats de Landis qui "se félicite de ce que l'AFLD ait accepté de reporter la procédure qu'elle a initiée jusqu'à la décision de l'USADA devant laquelle il entend faire valoir en priorité sa défense."
Sans avoir à juger Landis, l'AFLD, compétente pour les seules épreuves disputées sur le territoire français, est donc parvenue par la négociation au résultat qu'elle aurait obtenu avec une suspension.
Les neuf experts de l'AFLD ont ainsi répondu au voeu de l'Américain bien sûr, représenté à Paris par un de ses avocats, mais aussi des président et vice-président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Richard Pound et Jean-François Lamour, qui avaient demandé un report de l'étude du dossier jusqu'à la fin de la procédure conduite par l'USADA, qui devrait débuter en mai.
Landis est passible d'une suspension de deux ans par l'USADA. L'éventuel retrait de son titre de vainqueur du Tour 2006 est, lui, du ressort de la Fédération internationale (UCI).