« L'UCI doit tirer toutes les leçons »
Cyclisme lundi, 22 oct. 2012. 09:48 dimanche, 15 déc. 2024. 07:47
PARIS - Pour les organisateurs du Tour de France, l'Union cycliste internationale (UCI) doit tirer « toutes les leçons » de l'affaire Armstrong, déchu lundi pour dopage de son record des sept victoires entre 1999 et 2005.
Dans la foulée de la décision de l'UCI, le directeur du Tour Christian Prudhomme a qualifié la sanction frappant l'Américain de « tout à fait logique ».
« On est dans le système mafieux au-delà du dopage et même du monde du sport, d'une certaine manière », a estimé le directeur du Tour au vu du rapport de l'Agence antidopage américaine (Usada) qu'il a jugé une nouvelle fois « accablant ».
« En 1998, certains ont eu beau jeu de dénoncer Festina et de dire que c'étaient les seuls à tricher. Ce n'était à l'évidence pas le cas. On s'inscrit dans quelque chose qui dépasse le cyclisme, qui doit concerner toutes les disciplines. Il n'y a pas un mur qui séparerait le sport cycliste des autres disciplines », a relevé le directeur du Tour.
« C'est une crise mondiale, l'aura d'Armstrong touche tout le monde, pas seulement la France mais absolument partout dans le monde », a souligné Christian Prudhomme, sans paraître pour autant inquiet sur le devenir de la plus grande course du monde dont l'édition 2013 doit être présentée mercredi à Paris: « Le Tour de France va se remettre, je ne suis pas inquiet pour son public ou son audience. »
Fourvoyé
En revanche, le directeur du Tour a insisté sur les enseignements à tirer de l'affaire, pas seulement par rapport au palmarès pour lequel il a réitéré la position annoncée le 12 octobre: « Dans le rapport de l'Usada, il y a une double mise en cause, d'un système et d'une époque. Cette époque doit être marquée par l'absence de vainqueurs. »
« Nous souhaitons qu'il n'y ait pas de lauréat sur ces éditions. La décision formelle doit être prise par l'UCI (vendredi) mais pour nous, très clairement, il doit y avoir un palmarès en blanc », a estimé Christian Prudhomme.
Pour celui qui est en charge du Tour depuis 2006, « il faut bien se dire que ce n'est pas le coureur seul (qui est impliqué), il faut regarder l'entourage et punir aussi l'entourage. Il faut que les condamnations aillent au-delà des condamnations pour le champion ».
S'il n'a pas évoqué une réparation financière spécifique pour l'atteinte causée au Tour de France, souillé par des années de tricheries, Christian Prudhomme a rappelé que le règlement UCI est clair: « Quand un coureur perd la place qui lui a donné un prix, il doit rembourser. »
« C'est sur ces années difficiles que s'est bâtie la lutte antidopage (actuelle) », a estimé le directeur du Tour en évoquant le passeport biologique, les contrôles ciblés, la localisation.
Déjà, Armstrong appartient au passé. C'est « l'histoire d'un vrai talent qui s'est fourvoyé », selon la formule de Christian Prudhomme, « champion du monde à 21 ans, qui dominait tout le monde dans le triathlon et qui a joué avec le feu ».
Dans la foulée de la décision de l'UCI, le directeur du Tour Christian Prudhomme a qualifié la sanction frappant l'Américain de « tout à fait logique ».
« On est dans le système mafieux au-delà du dopage et même du monde du sport, d'une certaine manière », a estimé le directeur du Tour au vu du rapport de l'Agence antidopage américaine (Usada) qu'il a jugé une nouvelle fois « accablant ».
« En 1998, certains ont eu beau jeu de dénoncer Festina et de dire que c'étaient les seuls à tricher. Ce n'était à l'évidence pas le cas. On s'inscrit dans quelque chose qui dépasse le cyclisme, qui doit concerner toutes les disciplines. Il n'y a pas un mur qui séparerait le sport cycliste des autres disciplines », a relevé le directeur du Tour.
« C'est une crise mondiale, l'aura d'Armstrong touche tout le monde, pas seulement la France mais absolument partout dans le monde », a souligné Christian Prudhomme, sans paraître pour autant inquiet sur le devenir de la plus grande course du monde dont l'édition 2013 doit être présentée mercredi à Paris: « Le Tour de France va se remettre, je ne suis pas inquiet pour son public ou son audience. »
Fourvoyé
En revanche, le directeur du Tour a insisté sur les enseignements à tirer de l'affaire, pas seulement par rapport au palmarès pour lequel il a réitéré la position annoncée le 12 octobre: « Dans le rapport de l'Usada, il y a une double mise en cause, d'un système et d'une époque. Cette époque doit être marquée par l'absence de vainqueurs. »
« Nous souhaitons qu'il n'y ait pas de lauréat sur ces éditions. La décision formelle doit être prise par l'UCI (vendredi) mais pour nous, très clairement, il doit y avoir un palmarès en blanc », a estimé Christian Prudhomme.
Pour celui qui est en charge du Tour depuis 2006, « il faut bien se dire que ce n'est pas le coureur seul (qui est impliqué), il faut regarder l'entourage et punir aussi l'entourage. Il faut que les condamnations aillent au-delà des condamnations pour le champion ».
S'il n'a pas évoqué une réparation financière spécifique pour l'atteinte causée au Tour de France, souillé par des années de tricheries, Christian Prudhomme a rappelé que le règlement UCI est clair: « Quand un coureur perd la place qui lui a donné un prix, il doit rembourser. »
« C'est sur ces années difficiles que s'est bâtie la lutte antidopage (actuelle) », a estimé le directeur du Tour en évoquant le passeport biologique, les contrôles ciblés, la localisation.
Déjà, Armstrong appartient au passé. C'est « l'histoire d'un vrai talent qui s'est fourvoyé », selon la formule de Christian Prudhomme, « champion du monde à 21 ans, qui dominait tout le monde dans le triathlon et qui a joué avec le feu ».