AIGLE, Suisse - L'Union cycliste internationale (UCI) souhaite la mise en place de nouvelles mesures antidopage à la suite de la parution d'un rapport dévastateur sur la culture de dopage du sport.

L'organisme appuie maintenant les recommandations-clés de ce rapport, dont l'augmentation des contrôles sanguins nocturnes (entre 23 h et 6 h) et que leurs échantillons entreposés fassent l'objet de nouveaux tests plus musclés au fur et à mesure que la science progresse.

L'UCI a répondu au rapport de 227 pages de la Commission indépendante de réforme du cyclisme (CIRC) quelques jours après sa parution. On y détaille notamment comment la collusion et les échecs de l'administration précédente ont permis à Lance Armstrong de tricher et de dominer son sport.

Le président de l'UCI, Brian Cookson, a déclaré par communiqué que « si sa lecture était inconfortable, ce rapport nous rappelle qu'on ne doit pas éviter de prendre des décisions difficiles ».

La fédération exigera davantage de son organisme indépendant antidopage, la Fondation antidopage du cyclisme, en plus d'exiger qu'il embauche un responsable du renseignement afin de travailler de concert avec les organismes d'application de la loi et les autorités douanières.

L'UCI veut également soumettre les directeurs d'équipes et les médecins à des tests rigoureux, que les cas de passeports biologiques fautifs soient traités plus rapidement, et relancer une structure permettant aux lanceurs d'alertes de se faire entendre.

Une plus grande coopération avec l'Agence mondiale antidopage et les agence antidopage nationales sera cruciale afin que l'UCI atteigne ses objectifs.