L'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé jeudi qu'elle prendrait une décision ''dans les prochains jours'' concernant le test permettant de déceler l'EPO, ce qui laisse dans l'incertitude la question de savoir si ce test sera utilisé dans le prochain Tour de France.

Dans un communiqué, l'UCI explique que la commission d'experts nommée pour évaluer la méthode de dépistage de l'EPO ''exogène'' (artificielle) dans les urines mis au point par un laboratoire français l'avait informée des résultats de ses travaux.

L'UCI reconnaît ''la valeur et l'intérêt de cette nouvelle procédure, qui constitue un pas significatif dans la détection de l'EPO''. Mais elle demande ''que d'autres aspects soient examinés pour la validation totale de la méthode''.

Cette absence de prise de position laisse donc ouverte la question de l'utilisation du nouveau test dans la prochaine Grande Boucle qui démarre le 1er juillet. Aucun responsable de l'UCI n'était joignable jeudi soir pour commenter cette question.

La prise ''exogène'' d'EPO, naturellement présente dans l'organisme, permet d'augmenter la quantité d'oxygène dans le sang et de décupler les performances physiques.

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