BUZANÇAIS - L'Union cycliste internationale est toujours décidée à aller au bout du dossier Puerto bien que cette importante affaire, tournant autour d'un réseau présumé de dopage sanguin, ait été classée lundi par la justice espagnole sous réserve d'appel.

Interrogé dimanche sur cette éventualité, Pat McQuaid, le président irlandais de l'UCI, a confirmé par avance cette volonté.

La fédération internationale, qui a obtenu la semaine passée le droit de voir ou recevoir une copie du dossier, a précisé avoir l'intention de présenter toutes les demandes nécessaires afin de pouvoir utiliser le maximum d'informations.

En d'autres termes, utiliser les éléments du dossier qui permettraient, le cas échéant, d'ouvrir des procédures disciplinaires éventuelles contre les licenciés qui auraient enfreint le règlement antidopage.

Mais pareille décision ne peut intervenir qu'après le classement définitif du dossier. Ce qui n'est pas encore intervenu tant que le délai d'appel n'est pas épuisé après la décision du juge espagnol Antonio Serrano.

"Pour ces coureurs, rien n'est terminé", avait estimé Pat McQuaid vendredi dernier en marge de la présentation du programme antidopage de l'UCI, à Paris.

Mais le président de l'UCI a évoqué aussi dimanche la possibilité de restriction par la justice espagnole à l'utilisation des documents de l'affaire. Cette hypothèse réduirait alors les possibilités pour les instances sportives de pouvoir sanctionner.