PARIS - Pat McQuaid, président de l'Union cycliste internationale (UCI), veut calmer le jeu dans la polémique qui l'oppose aux organisateurs du Tour de France en matière de lutte contre le dopage. Après la violente charge de l'UCI la veille contre la société organisatrice ASO, il se dit désormais ouvert au dialogue et souhaite continuer de travailler avec ASO.

Dans un entretien diffusé mercredi soir sur Euronews, M. McQuaid juge que "les organisateurs ont subi une période difficile sur le plan émotionnel" avec les nombreux cas de dopages dévoilés pendant le Tour.

"Je voudrais penser que dans quelques semaines, lorsque tout le monde aura retrouvé son calme, ils réaliseront que nous avons besoin de travailler ensemble pour le bien de ce sport", dit-il en référence à Patrice Clerc, président d'ASO, et Christian Prudhomme, directeur du Tour de France.

Pour lui, "le cyclisme est un champ de bataille pour la lutte contre le dopage. Ce n'est donc pas étonnant que le Tour de France soit en première ligne. Quand vous avez environ 1200 médias qui couvrent la course, les proportions s'amplifient forcément".

"Je pense que d'ici deux ou trois ans, on aura complètement nettoyé le sport, je le crois fermement."