La 10e étape à Vasseur
Cyclisme mercredi, 18 juil. 2007. 11:40 dimanche, 15 déc. 2024. 09:54
MARSEILLE - Cédric Vasseur a remporté au sprint mercredi et sous la canicule la 10e étape du Tour de France, disputée sur 229,5 kilomètres entre Tallard et Marseille.
Premier Français vainqueur d'étape sur le Tour 2007, Vasseur a devancé son compatriote Sandy Casar et le Suisse Michael Albasini, membres d'une échappée de cinq coureurs.
Le Français de 36 ans, qui mettra un terme à sa carrière en fin de saison, a remporté sa deuxième victoire d'étape dans le Tour, après un succès à La Châtre en 1997.
"Dix ans après ma première victoire, pour mon 10e Tour de France et le jour de la 10e étape, j'y vois un signe du destin, a déclaré Vasseur. Je peux quitter le cyclisme la tête haute."
Arrivé au sein du peloton avec 10,36 minutes de retard, le Danois Michael Rasmussen (Rabobank) a conservé son maillot jaune de leader.
"Ca a été difficile au début, car le départ a été rapide aujourd'hui. La bonne échappée est partie au bout de 70 kilomètres de course. Ensuite, on a contrôlé avec Flecha devant, a déclaré Rasmussen. L'équipe a très bien travaillé. Elle est habituée à l'idée de défendre le maillot jaune jusqu'à Paris."
Christophe Moreau, très satisfait de ses performances dans les Alpes, a lui aussi mis la pédale douce lors d'une journée où les leaders ont surtout pensé à la récupération. "On a 10 jours de course dans les jambes, la fatigue est là. Aujourd'hui, il faisait chaud, c'était difficile", a déclaré le leader de l'AG2R qui continue de croire dur comme fer en ses chances.
"Je suis en bonne condition, ma santé est bonne. Avant les Pyrénées, il est important de sauvegarder son capital santé. Il faut se méfier, rester concentré, tout reste à faire", a ajouté le Français.
"Christophe fait partie des candidats au podium", a estimé Vincent Lavenu, le gérant de l'AG2R.
Rasmussen possède toujours au classement 2,35 minutes d'avance sur l'Espagnol Alejandro Valverde et 2,39 sur l'autre Espagnol Iban Mayo. Moreau est sixième à 3,18 minutes.
Grand perdant des Alpes, relégué à 8,05 minutes au général, le Kazakh Alexandre Vinokourov est resté sagement au sein du peloton à soigner son genou blessé dans l'étape d'Autun.
"La cicatrice est belle, ça devrait aller de mieux en mieux pour lui, a déclaré Catherine Guyot, médecin sur le Tour de France. Mais il doit encore souffrir du genou au niveau de la rotule et ça doit le gêner pour pédaler."
L'échappée matinale de 11 hommes devait compter une avance maximale de 14 minutes, au 128e kilomètres. Dans la descente du col des Bastides, dernière petite difficulté du jour à 30 kilomètres de l'arrivée, ils n'étaient plus que cinq à filer vers l'arrivée: les trois du podium, plus Patrice Halgand et l'Allemand Jens Voigt.
Tout se jouait au sprint, lancé à 200 mètres du but par Cédric Vasseur.
"A 200 mètres, je me suis dit il faut y aller. J'avais comme un instinct, tout le monde voulait partir à gauche, je me suis faufilé à droite", a déclaré le Français.
Halgand a fini quatrième devant Voigt.
"Quand on "chope" bonne échappée, l'important est la victoire d'étape. Je me sentais frais pour partir, mais le final n'était pas assez difficile pour m'extraire du groupe", a déclaré le coureur français du Crédit Agricole.
Dressant un bilan d'une carrière de 14 saisons marquée par des succès d'étapes dans le Dauphiné Libéré, les Quatre jours de Dunkerque ou le circuit de la Sarthe, Cédric Vasseur s'est montré fier de son parcours.
"Je suis un coureur moyen mais talentueux, je n'ai pas les moyens impressionnants de Lance Armstrong que j'ai côtoyé deux ans à l'US Postal, mais j'ai su tirer 100 pour cent de mon potentiel, a-t-il dit. Cette victoire est bonne pour le cyclisme français d'autant que nous étions trois à jouer l'étape."
La 11e étape conduira jeudi le peloton de 171 rescapés de Marseille à Montpellier sur 182,5 kilomètres.
Premier Français vainqueur d'étape sur le Tour 2007, Vasseur a devancé son compatriote Sandy Casar et le Suisse Michael Albasini, membres d'une échappée de cinq coureurs.
Le Français de 36 ans, qui mettra un terme à sa carrière en fin de saison, a remporté sa deuxième victoire d'étape dans le Tour, après un succès à La Châtre en 1997.
"Dix ans après ma première victoire, pour mon 10e Tour de France et le jour de la 10e étape, j'y vois un signe du destin, a déclaré Vasseur. Je peux quitter le cyclisme la tête haute."
Arrivé au sein du peloton avec 10,36 minutes de retard, le Danois Michael Rasmussen (Rabobank) a conservé son maillot jaune de leader.
"Ca a été difficile au début, car le départ a été rapide aujourd'hui. La bonne échappée est partie au bout de 70 kilomètres de course. Ensuite, on a contrôlé avec Flecha devant, a déclaré Rasmussen. L'équipe a très bien travaillé. Elle est habituée à l'idée de défendre le maillot jaune jusqu'à Paris."
Christophe Moreau, très satisfait de ses performances dans les Alpes, a lui aussi mis la pédale douce lors d'une journée où les leaders ont surtout pensé à la récupération. "On a 10 jours de course dans les jambes, la fatigue est là. Aujourd'hui, il faisait chaud, c'était difficile", a déclaré le leader de l'AG2R qui continue de croire dur comme fer en ses chances.
"Je suis en bonne condition, ma santé est bonne. Avant les Pyrénées, il est important de sauvegarder son capital santé. Il faut se méfier, rester concentré, tout reste à faire", a ajouté le Français.
"Christophe fait partie des candidats au podium", a estimé Vincent Lavenu, le gérant de l'AG2R.
Rasmussen possède toujours au classement 2,35 minutes d'avance sur l'Espagnol Alejandro Valverde et 2,39 sur l'autre Espagnol Iban Mayo. Moreau est sixième à 3,18 minutes.
Grand perdant des Alpes, relégué à 8,05 minutes au général, le Kazakh Alexandre Vinokourov est resté sagement au sein du peloton à soigner son genou blessé dans l'étape d'Autun.
"La cicatrice est belle, ça devrait aller de mieux en mieux pour lui, a déclaré Catherine Guyot, médecin sur le Tour de France. Mais il doit encore souffrir du genou au niveau de la rotule et ça doit le gêner pour pédaler."
L'échappée matinale de 11 hommes devait compter une avance maximale de 14 minutes, au 128e kilomètres. Dans la descente du col des Bastides, dernière petite difficulté du jour à 30 kilomètres de l'arrivée, ils n'étaient plus que cinq à filer vers l'arrivée: les trois du podium, plus Patrice Halgand et l'Allemand Jens Voigt.
Tout se jouait au sprint, lancé à 200 mètres du but par Cédric Vasseur.
"A 200 mètres, je me suis dit il faut y aller. J'avais comme un instinct, tout le monde voulait partir à gauche, je me suis faufilé à droite", a déclaré le Français.
Halgand a fini quatrième devant Voigt.
"Quand on "chope" bonne échappée, l'important est la victoire d'étape. Je me sentais frais pour partir, mais le final n'était pas assez difficile pour m'extraire du groupe", a déclaré le coureur français du Crédit Agricole.
Dressant un bilan d'une carrière de 14 saisons marquée par des succès d'étapes dans le Dauphiné Libéré, les Quatre jours de Dunkerque ou le circuit de la Sarthe, Cédric Vasseur s'est montré fier de son parcours.
"Je suis un coureur moyen mais talentueux, je n'ai pas les moyens impressionnants de Lance Armstrong que j'ai côtoyé deux ans à l'US Postal, mais j'ai su tirer 100 pour cent de mon potentiel, a-t-il dit. Cette victoire est bonne pour le cyclisme français d'autant que nous étions trois à jouer l'étape."
La 11e étape conduira jeudi le peloton de 171 rescapés de Marseille à Montpellier sur 182,5 kilomètres.