La 8e étape à Ricco
Cyclisme samedi, 17 mai 2008. 12:24 samedi, 14 déc. 2024. 00:32
TIVOLI, Italie - Six jours après s'être imposé à Agrigente, Riccardo Ricco a bissé dans un autre haut-lieu de la culture italienne, Tivoli, où il a enlevé samedi la huitième étape du Giro dans un sprint de grand prestige.
Le "Cobra" italien, son surnom à cause des morsures qu'il inflige à ses adversaires, a devancé rien moins que le champion du monde, Paolo Bettini, et la valeur sûre que reste à 36 ans Davide Rebellin.
Ce sprint, confisqué par les Italiens (présents aux neuf premières places), a été lancé par Danilo Di Luca, revenu en boulet de canon de l'arrière où il était encore pointé au pied de la montée (2 km) menant à la ligne d'arrivée.
Mais Ricco a réagi sans attendre à l'effort de son rival, avec lequel il partage l'ambition de la victoire finale dans ce Tour d'Italie. Dans sa roue, Rebellin n'a pu revenir et Bettini, placé en troisième position, s'est seulement rapproché sur la courte ligne droite finale en léger faux-plat.
Le champion du monde, qui avait fait de cette étape un objectif à part entière, a admis sa défaite. D'autant plus sévère que son équipe Quick Step a assumé le poids de la poursuite derrière l'échappée de cinq coureurs (Hansen, Spezialetti, Baliani, Perget, Nardello) lancée dès le 42e kilomètre bien avant l'entrée dans les vallonnements du Latium, la région de Rome.
L'Australien Adam Hansen a insisté à 11 kilomètres de l'arrivée quand le peloton a réduit l'écart à moins d'une minute. Mais il a été repris aux 2 kilomètres, au pied de Tivoli, ville célèbre pour ses jardins qui ont inspiré Nicolas Poussin et d'autres grands peintres.
Un nouvel épisode
Dans ce lieu datant de l'Antiquité (la villa Adriana date du 1er siècle) mais aujourd'hui envahi par les nuisances modernes et le trafic automobile, le final échevelé a fait monter la température du Giro.
Aux 1800 mètres, Leonardo Piepoli est passé en tête. Le lieutenant préféré de Ricco, déjà très précieux la veille dans les cols des Abruzzes, s'est chargé de maintenir un rythme élevé jusqu'aux 350 mètres. Puis, Di Luca et Ricco se sont livrés un nouvel épisode du match qui les oppose depuis le début du Giro. En attendant la grande montagne...
Le plus rapide déjà à Agrigente, Ricco a enlevé son deuxième succès d'étape, le troisième de sa carrière dans le Giro après celui des Trois Cimes de Lavaredo l'année passée. Avec un gain de 20 secondes de bonification, il s'est rapproché à 6 secondes de Di Luca au classement général toujours mené par le champion d'Italie Giovanni Visconti.
Réputé pour son franc-parler ("il vaut mieux être sincère que faux", a-t-il répondu à un journaliste lui demandant s'il regrettait certains propos), Ricco a annoncé qu'il se dispenserait désormais de se rendre sur le plateau de l'émission TV d'après-course: "J'ai été invité quatre fois déjà. Mais ils voulaient que je vienne seul, pas avec un coéquipier ou mon directeur sportif. Alors, je n'irai plus."
Le jeune Romagnol (24 ans) a répliqué aussi au vainqueur du Tour de France, l'Espagnol Alberto Contador, assurant qu'il était prêt à montrer son bronzage après les doutes émis sur ses prétendues vacances d'avant-Giro : "Moi aussi, j'ai préparé le Giro en bord de mer. J'habite là!"
Le "Cobra" italien, son surnom à cause des morsures qu'il inflige à ses adversaires, a devancé rien moins que le champion du monde, Paolo Bettini, et la valeur sûre que reste à 36 ans Davide Rebellin.
Ce sprint, confisqué par les Italiens (présents aux neuf premières places), a été lancé par Danilo Di Luca, revenu en boulet de canon de l'arrière où il était encore pointé au pied de la montée (2 km) menant à la ligne d'arrivée.
Mais Ricco a réagi sans attendre à l'effort de son rival, avec lequel il partage l'ambition de la victoire finale dans ce Tour d'Italie. Dans sa roue, Rebellin n'a pu revenir et Bettini, placé en troisième position, s'est seulement rapproché sur la courte ligne droite finale en léger faux-plat.
Le champion du monde, qui avait fait de cette étape un objectif à part entière, a admis sa défaite. D'autant plus sévère que son équipe Quick Step a assumé le poids de la poursuite derrière l'échappée de cinq coureurs (Hansen, Spezialetti, Baliani, Perget, Nardello) lancée dès le 42e kilomètre bien avant l'entrée dans les vallonnements du Latium, la région de Rome.
L'Australien Adam Hansen a insisté à 11 kilomètres de l'arrivée quand le peloton a réduit l'écart à moins d'une minute. Mais il a été repris aux 2 kilomètres, au pied de Tivoli, ville célèbre pour ses jardins qui ont inspiré Nicolas Poussin et d'autres grands peintres.
Un nouvel épisode
Dans ce lieu datant de l'Antiquité (la villa Adriana date du 1er siècle) mais aujourd'hui envahi par les nuisances modernes et le trafic automobile, le final échevelé a fait monter la température du Giro.
Aux 1800 mètres, Leonardo Piepoli est passé en tête. Le lieutenant préféré de Ricco, déjà très précieux la veille dans les cols des Abruzzes, s'est chargé de maintenir un rythme élevé jusqu'aux 350 mètres. Puis, Di Luca et Ricco se sont livrés un nouvel épisode du match qui les oppose depuis le début du Giro. En attendant la grande montagne...
Le plus rapide déjà à Agrigente, Ricco a enlevé son deuxième succès d'étape, le troisième de sa carrière dans le Giro après celui des Trois Cimes de Lavaredo l'année passée. Avec un gain de 20 secondes de bonification, il s'est rapproché à 6 secondes de Di Luca au classement général toujours mené par le champion d'Italie Giovanni Visconti.
Réputé pour son franc-parler ("il vaut mieux être sincère que faux", a-t-il répondu à un journaliste lui demandant s'il regrettait certains propos), Ricco a annoncé qu'il se dispenserait désormais de se rendre sur le plateau de l'émission TV d'après-course: "J'ai été invité quatre fois déjà. Mais ils voulaient que je vienne seul, pas avec un coéquipier ou mon directeur sportif. Alors, je n'irai plus."
Le jeune Romagnol (24 ans) a répliqué aussi au vainqueur du Tour de France, l'Espagnol Alberto Contador, assurant qu'il était prêt à montrer son bronzage après les doutes émis sur ses prétendues vacances d'avant-Giro : "Moi aussi, j'ai préparé le Giro en bord de mer. J'habite là!"