PARIS (AFP) - Les organisateurs du Tour de France cycliste ont reconnu jeudi posé par la baisse d'audience de la course en Allemagne et les interrogations de la télévision dans ce pays, traumatisé par l'implication de sa vedette Jan Ullrich dans l'affaire de dopage Puerto.

"Le gouvernement allemand a demandé aux chaînes d'expliciter pourquoi elles diffusaient le Tour de France", a déclaré Christian Prudhomme, directeur du Tour, en ajoutant: "C'est normal. L'Allemagne a été touchée de plein fouet. C'est sa star, Jan Ullrich, qui a été exclue avant le départ et j'en profite pour saluer de nouveau le courage du sponsor et du groupe sportif T-Mobile qui s'est privé de son leader emblématique".

"Il y a eu demande des chaînes allemandes, on s'est rencontré, on s'est expliqué, il n'y a pas lieu de s'inquiéter maintenant", a poursuivi Christian Prudhomme. "En revanche, c'est en Allemagne que la baisse des audiences a été la plus forte. Il va falloir remonter maintenant, c'est aussi pour cela que, dans le monde du cyclisme, tout le monde doit comprendre qu'il faut rentrer dans le droit chemin".

Sur le problème des audiences TV qui ont accusé en juillet dernier une légère baisse en France, le directeur du Tour, qui vient de la télévision, a relativisé: "Il y a une légère érosion, c'est vrai, mais si on créait ex nihilo un évènement qui faisait les audiences du Tour de France, tout le monde le prendrait. Il faut remettre les choses en place."