Le fait que l'Union cycliste internationale (UCI) ait décidé de ne pas valider pour l'instant un nouveau test de dépistage de l'EPO n'entrave en rien ses chances d'approbation pour les Jeux olympiques de Sydney, a déclaré le directeur médical du Comité international olympique (CIO).

"C'est un délai qui ne met aucunement en danger le calendrier du CIO", a précisé Patrick Schamasch.

Le CIO examinera les 31 juillet et 1er août le test français de dépistage de l'érythropoietine dans l'urine, ainsi qu'un test sanguin australien, et décidera "si ces méthodes seront ou ne seront pas applicables pour Sydney, a-t-il ajouté. Pour l'instant, on est dans le 50-50."

Le laboratoire français de Châtenay-Malabry a mis au point la première méthode de dépistage direct de l'EPO "exogène" (artificielle) dans les urines. Auparavant, on ne détectait que par la mesure du taux de globules rouges dans le sang la présence d'EPO, hormone qui renforce l'endurance en stimulant la production d'oxygène.

L'UCI n'a pas voulu valider ce test pour le Tour de France, qui commence le 1er juillet, mais en revanche gardera des échantillons d'urine des coureurs et fera des tests a posteriori, une fois la validation effectuée, "d'ici quelques mois".

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