PLUMELEC - Offensif. Lilian Jégou, originaire de la Bretagne, d'où part le Tour de france, a été le premier attaquant, quelques minutes après le départ de la première étape. Il a entraîné sept coureurs dans son sillage, pour la première échappée du Tour, qui a parcouru plus de 150 km.

Eole. Le vent qui soufflait trop fort dans la nuit de vendredi à samedi a empêché l'installation du village départ dans son intégralité. Seule la moitié des pavillons des partenaires a pu être installée, à l'abri des hauts murs de pierre grise du château de Brest. La régisseuse du village, Sabrina Le Dantec, n'avait jamais connu un tel problème en neuf ans d'exercice.

Arc-en-ciel. Les champions nationaux présents sur le Tour ont pris place en tête de peloton pour rejoindre le départ réel, avec leur maillot distinctif. Ils sont sept, représentant l'Allemagne (Wegmann), le Danemark (N. Sörensen), l'Espagne (Valverde), la France (Vogondy), le Luxembourg (F. Schleck), la Norvège (Arvesen) et la Nouvelle-Zélande (Dean).

Chance. L'ordre des véhicules des directeurs sportifs derrière le peloton, crucial car il commande la rapidité d'intervention auprès des coureurs, a été déterminé par tirage au sort. A ce jeu de hasard, ce n'est pas La Française des jeux qui a gagné mais Garmin.

Bizuths. Ils étaient 43 bizuths à découvrir le Tour de France au départ de Brest. Le plus malheureux d'entre eux a été Hervé Duclos-Lassalle (Cofidis), qui a dû abandonner à cause d'une blessure à un poignet consécutive à une chute. Pour le fils de Gilbert, le Tour a duré moins de 100 km.

Techno. Les coureurs de l'équipe Slipstream, devenue Garmin à partir du Tour de France et pour deux ans, sont équipés par leur nouveau sponsor, une marque de GPS, d'un petit écran multi-fonctions sur leur vélo. "Cela renseigne les coureurs sur leur puissance, leur vitesse, la température, l'élévation du terrain, les changements de route, les passages à niveau etc...", explique le directeur sportif Jonathan Vaughters. "Nous sommes la seule équipe à disposer de cet outil et quand tu as tout ça sur un écran, tu es à même de prendre les meilleures décisions stratégiques avant tout le monde. Cela ne paraît rien mais ça peut faire une grande différence en course."

Ennui. Cyril Dessel (AG2R) s'attend à un début de Tour moins soporifique que d'habitude: "On sera rapidement dans le Massif central, ça va favoriser une course de mouvement. Avant, on avait des débuts de tracé un peu ennuyeux, c'était toujours le même début de Tour de France". Marc Madiot, directeur sportif de la Française des jeux, est lui aussi un adepte du tracé 2008: "C'est innovant et bon pour le suspense. Le Tour a besoin de ça !"