La gazette du Tour de France
Cyclisme mercredi, 23 juil. 2008. 23:51 samedi, 14 déc. 2024. 03:33
PRATO NEVOSO - Ancêtre. Les origines de la caravane publicitaire remontent à 1929, avec l'apparition du premier véhicule publicitaire sur le Tour de France.
C'est la société Meunier qui avait eu l'idée de distribuer des petites tablettes de chocolat avant le passage des coureurs depuis un véhicule. L'année suivante, il y avait cinq véhicules. Il y en a aujourd'hui environ 200 dans la caravane.
Gouvernement. "Embrun, la ville aux six ministres", a-t-on entendu au village. La raison ? Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, Eric Woerth, son homologue du budget, André Santini, secrétaire d'Etat à la fonction publique, Didier Reynders, ministre des Finances de la Belgique, Patrick Dewaele, son homologue de l'intérieur et Vincent Van Quickenborne, celui de l'économie, ont tous suivi la première étape alpestre.
Retour. Le Tour n'était plus arrivé en Italie depuis neuf ans et la victoire de Lance Armstrong à Sestrières. La Grande boucle avait fait sa première incursion en Italie il y a 60 ans, à Sanremo.
Diplomatie. Au départ d'Embrun, 16 motos et quatre voitures de la "Polizia stradale" italienne (policière routière) se sont ajoutées au dispositif de la Garde républicaine. Mais la Garde a gardé la main sur le commandement puisque le système "Tour de France" prime dans les pays étrangers traversés par l'épreuve. Concrètement, les postes clés ont été confiés à un binôme franco-italien.
Fans. A en croire Frank Schleck, le maillot de la CSC est très prisé sur les routes du Luxembourg, patrie des deux frères. "Lors que je m'entraîne là-bas, je ne rencontre que des gens dont je ne savais pas qu'ils faisaient partie de la même équipe que moi. Parfois, je me mets derrière eux. Nous sommes le plus grand team et ils habitent tous le pays !"
Diavolo. Claudio Chiappucci, vainqueur à Sestrières en 1992, se verrait bien revenir dans une équipe. "Pas comme directeur sportif, qui a un rôle limité à la course, mais comme manager, a confié l'Italien au Dauphiné Libéré. Un manager s'occupe de tout, des sponsors, de la presse, de l'organisation. Je veux faire ça et si l'occasion se présente je le ferai. Je suis prêt."
Altitude. Avec ses 2744 m, le col Agnel, que le peloton a franchi dimanche pour basculer en Italie, est le troisième col routier le plus haut des Alpes françaises après le col de la Bonnette-Restefond (2802 m) et le col de l'Iseran (2764 m). Le Tour l'a emprunté dimanche pour la toute première fois.
Giallo. La ville de Cuneo, d'où partira la 16e étape mardi, s'est parée de "giallo" (jaune), la couleur du Tour. Dans le centre-ville historique de cette cité de 55.000 habitants, des dizaines de fanions et des banderoles jaunes ont été installées. La vallée Varaita, après le col Agnel, avait également joué le jeu du Tour: nombre d'habitants portaient un tee-shirt de cette couleur et de grandes banderoles de tissu jaune étaient déployées dans les villages.
C'est la société Meunier qui avait eu l'idée de distribuer des petites tablettes de chocolat avant le passage des coureurs depuis un véhicule. L'année suivante, il y avait cinq véhicules. Il y en a aujourd'hui environ 200 dans la caravane.
Gouvernement. "Embrun, la ville aux six ministres", a-t-on entendu au village. La raison ? Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, Eric Woerth, son homologue du budget, André Santini, secrétaire d'Etat à la fonction publique, Didier Reynders, ministre des Finances de la Belgique, Patrick Dewaele, son homologue de l'intérieur et Vincent Van Quickenborne, celui de l'économie, ont tous suivi la première étape alpestre.
Retour. Le Tour n'était plus arrivé en Italie depuis neuf ans et la victoire de Lance Armstrong à Sestrières. La Grande boucle avait fait sa première incursion en Italie il y a 60 ans, à Sanremo.
Diplomatie. Au départ d'Embrun, 16 motos et quatre voitures de la "Polizia stradale" italienne (policière routière) se sont ajoutées au dispositif de la Garde républicaine. Mais la Garde a gardé la main sur le commandement puisque le système "Tour de France" prime dans les pays étrangers traversés par l'épreuve. Concrètement, les postes clés ont été confiés à un binôme franco-italien.
Fans. A en croire Frank Schleck, le maillot de la CSC est très prisé sur les routes du Luxembourg, patrie des deux frères. "Lors que je m'entraîne là-bas, je ne rencontre que des gens dont je ne savais pas qu'ils faisaient partie de la même équipe que moi. Parfois, je me mets derrière eux. Nous sommes le plus grand team et ils habitent tous le pays !"
Diavolo. Claudio Chiappucci, vainqueur à Sestrières en 1992, se verrait bien revenir dans une équipe. "Pas comme directeur sportif, qui a un rôle limité à la course, mais comme manager, a confié l'Italien au Dauphiné Libéré. Un manager s'occupe de tout, des sponsors, de la presse, de l'organisation. Je veux faire ça et si l'occasion se présente je le ferai. Je suis prêt."
Altitude. Avec ses 2744 m, le col Agnel, que le peloton a franchi dimanche pour basculer en Italie, est le troisième col routier le plus haut des Alpes françaises après le col de la Bonnette-Restefond (2802 m) et le col de l'Iseran (2764 m). Le Tour l'a emprunté dimanche pour la toute première fois.
Giallo. La ville de Cuneo, d'où partira la 16e étape mardi, s'est parée de "giallo" (jaune), la couleur du Tour. Dans le centre-ville historique de cette cité de 55.000 habitants, des dizaines de fanions et des banderoles jaunes ont été installées. La vallée Varaita, après le col Agnel, avait également joué le jeu du Tour: nombre d'habitants portaient un tee-shirt de cette couleur et de grandes banderoles de tissu jaune étaient déployées dans les villages.