MADRID (AFP) - Le 57e Tour d'Espagne cycliste, qui a été présenté par ses organisateurs jeudi, évitera en 2002 les Pyrénées et, avec seulement quatre arrivées au sommet pour trois contre-la-montre, semble réservé aux spécialistes du chronomètre.

"C'est un parcours qui me plaît. Il y a moins de montagne et deux contre-la montre inviduels (plus un autre par équipes), je crois que je peux gagner une deuxième Vuelta cette année," a affirmé à l'AFP le vainqueur de la Vuelta 2001, l'Espagnol Angel Casero, qui avait ravi le maillot jaune à son compatriote Oscar Sevilla lors du contre-la-montre final à Madrid.

Le parcours de la 57e Vuelta est en effet pour plaire au coureur valencien: les organisateurs ont réduit de huit à quatre les arrivées en altitude et évité les Pyrénées au profit des Asturies et du sud de la Péninsule ibérique.

Les étapes de montagne ne sont toutefois pas de tout repos avec le terrible col de l'Angliru devenu un classique de la Vuelta, et ses redoutables 14 km d'ascension et des rampes à 20% (15e étape).

Les autres difficultés seront le col de la Pandera (6e étape) qui est similaire à l'Angliru selon Oscar Sevilla, deuxième de la Vuelta 2001, l'arrivée à 2500 m d'altitude à Sierra Nevada (5e étape) ou à 2000 m à la Covatilla (18e étape).

"C'est un parcours qui me plaît. Pour les coureurs comme moi, il faudra limiter les écarts en altitude et à l'Angliru notamment", explique Joseba Beloki. Ce dernier, deux fois troisième de la Grande Boucle, précise toutefois: "l'objectif principal de la saison, sauf accident, reste le Tour de France".

Comme l'année dernière, les organisateurs de la Vuelta ont parié sur des étapes courtes pour favoriser une course nerveuse et aussi ne pas trop fatiguer les coureurs. Les sprinteurs auront ainsi leur mot à dire, dix des 21 étapes pouvant leur sourir.

Autre particularité de cette Vuelta 2002: l'arrivée de la dernière étape contre-la-montre à Madrid sera jugée dans le stade Santiago Bernabeu pour fêter le centenaire du Real Madrid.