Lance Armstrong pourrait être sauvé par son urine
Cyclisme dimanche, 3 déc. 2000. 14:31 vendredi, 13 déc. 2024. 18:51
(Source d'image:RDS)
NEW YORK, (AFP) - La décision samedi de la justice française de bloquer toute destruction des échantillons d'urine congelés prélevés lors du dernier Tour de France cycliste a été qualifiée de "grande nouvelle" par Bill Stapleton, l'agent du double vainqueur du Tour, Lance Armstrong.
"C'est une grande nouvelle, car cela donne une chance à Lance et à l'équipe (US Postal) d'être blanchis", a déclaré M. Stapleton, cité dimanche par le New York Times.
"Le nom de Lance a été traîné dans la boue. Cela ne fera que s'empirer si on ne trouve pas une manière objective de le disculper. Un test serait la meilleure manière de faire surgir la vérité", a-t-il suggéré.
L'Union cycliste internationale (UCI) réclamait depuis des mois la destruction des prélèvements effectués en juillet lors du Tour de France, stipulant que le test de dépistage n'avait toujours pas été officiellement validé et ne le serait pas, au mieux, avant plusieurs mois.
Dans ces conditions, elle considérait que ces échantillons pouvaient avoir été altérés par leur longue congélation et que leur analyse ne saurait déboucher sur un résultat fiable.
Mais la ministre française de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet, a annonçé samedi matin que "la justice avait saisi les prélèvements liés à l'affaire US Postal et mis les scellés sur les autres", interdisant donc toute destruction des échantillons.
Information judiciaire
L'équipe américaine de Lance Armstrong fait l'objet d'une information judiciaire du parquet de Paris pour "infraction à la loi relative à la prévention de l'usage de produits dopants, incitation à l'usage de produits dopants et infraction à la législation sur les substances vénéneuses."
Des journalistes de la chaîne publique de télévision française France 3 avaient surpris, lors de la dernière édition de la Grande Boucle, le 18 juillet dans les Alpes, les occupants d'une voiture en train de ramasser des sacs en plastique dans le périmètre réservé à l'équipe américaine, avant de s'en débarrasser plus tard à l'abri de regards indiscrets.
Les premières analyses n'ont pas permis de trouver des "produits dopants purs et durs comme l'EPO, mais des produits laissant supposer qu'il aurait pu y avoir dopage", comme l'Actovegin, un produit fabriqué par le laboratoire norvégien Nycomed et constitué d'extraits de sang de veau.
L'Actovegin ne figure pas sur la liste des produits interdits. Mais les enquêteurs estiment que, par son action fluidifiante, il peut être administré avec des produits dopants, comme l'EPO, qui épaissit le sang.
Le champion américain, qui poursuit son programme de remise en condition physique dans sa ville natale d'Austin (Texas), nie toute utilisation de produits dopants et demeure confiant que "l'affaire s'estompera très vite, faute de preuves", selon son entraîneur.
"C'est une grande nouvelle, car cela donne une chance à Lance et à l'équipe (US Postal) d'être blanchis", a déclaré M. Stapleton, cité dimanche par le New York Times.
"Le nom de Lance a été traîné dans la boue. Cela ne fera que s'empirer si on ne trouve pas une manière objective de le disculper. Un test serait la meilleure manière de faire surgir la vérité", a-t-il suggéré.
L'Union cycliste internationale (UCI) réclamait depuis des mois la destruction des prélèvements effectués en juillet lors du Tour de France, stipulant que le test de dépistage n'avait toujours pas été officiellement validé et ne le serait pas, au mieux, avant plusieurs mois.
Dans ces conditions, elle considérait que ces échantillons pouvaient avoir été altérés par leur longue congélation et que leur analyse ne saurait déboucher sur un résultat fiable.
Mais la ministre française de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet, a annonçé samedi matin que "la justice avait saisi les prélèvements liés à l'affaire US Postal et mis les scellés sur les autres", interdisant donc toute destruction des échantillons.
Information judiciaire
L'équipe américaine de Lance Armstrong fait l'objet d'une information judiciaire du parquet de Paris pour "infraction à la loi relative à la prévention de l'usage de produits dopants, incitation à l'usage de produits dopants et infraction à la législation sur les substances vénéneuses."
Des journalistes de la chaîne publique de télévision française France 3 avaient surpris, lors de la dernière édition de la Grande Boucle, le 18 juillet dans les Alpes, les occupants d'une voiture en train de ramasser des sacs en plastique dans le périmètre réservé à l'équipe américaine, avant de s'en débarrasser plus tard à l'abri de regards indiscrets.
Les premières analyses n'ont pas permis de trouver des "produits dopants purs et durs comme l'EPO, mais des produits laissant supposer qu'il aurait pu y avoir dopage", comme l'Actovegin, un produit fabriqué par le laboratoire norvégien Nycomed et constitué d'extraits de sang de veau.
L'Actovegin ne figure pas sur la liste des produits interdits. Mais les enquêteurs estiment que, par son action fluidifiante, il peut être administré avec des produits dopants, comme l'EPO, qui épaissit le sang.
Le champion américain, qui poursuit son programme de remise en condition physique dans sa ville natale d'Austin (Texas), nie toute utilisation de produits dopants et demeure confiant que "l'affaire s'estompera très vite, faute de preuves", selon son entraîneur.