Landis a des experts dérangeants
Cyclisme mercredi, 16 mai 2007. 17:51 jeudi, 12 déc. 2024. 13:50
MALIBU - Cynthia Mongongu, chimiste au laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry (LNDD), a dû tracer une ligne au sol pour empêcher les experts de Floyd Landis de la déranger pendant les analyses des échantillons d'urine du vainqueur du Tour de France.
Le mois dernier à Châtenay-Malabry, Mongongu a signé une déclaration dans laquelle elle a affirmé avoir été accostée par un expert observant les analyses des échantillons B de Landis.
Mongongu a témoigné mercredi lors de l'audition de Landis et a expliqué qu'elle avait utilisé un ruban adhésif en cellophane pour créer une ligne sur le sol du laboratoire signifiant aux experts de Landis Paul Scott et Simon Davis qu'ils ne pouvaient pas la franchir.
"J'avais besoin de pouvoir me concentrer sur mon travail", a-t-elle déclaré.
Les avocats de Landis ont soulevé la question pendant leur interrogatoire de Mongongu, tentant de la discréditer. Ils lui ont demandé pourquoi elle avait fait une déclaration sur l'honneur concernant les interférences des experts de Landis, et non sur J. Thomas Brenna, qui était présent mais mandaté par l'Agence américaine antidopage.
"Ce n'était pas nécessairement le Docteur Brenna", a déclaré Mongongu. "C'est simplement... n'importe quel groupe autour de moi."
Les avocats ont ensuite essayé de savoir si Mongongu était la source anonyme qui a renseigné le journal "L'Equipe" sur la positivité des échantillons B.
"Absolument pas", a déclaré Mongongu.
Landis est accusé d'avoir utilisé de la testostérone de synthèse lors de son succès sur le Tour de France 2006. Le panel d'arbitrage doit décider de confirmer ou non le contrôle positif de Landis. L'Américain, s'il est convaincu de dopage, pourrait être suspendu deux ans et devenir le premier coureur de l'histoire du Tour déchu de sa victoire.
Pendant le Tour, Landis a été testé huit fois. Sur ces huit prélèvements, un seul est revenu positif.
La plupart des témoignages de mercredi ont concerné les échantillons B de Landis qui ont été testés de nouveau à la demande de l'USADA avec la méthode du taux d'isotopes du carbone. Quatre de ces sept échantillons ont présenté des "profils anormaux de testostérone". Le camp Landis essaie de démontrer que les analyses ont été mal réalisées.
Le mois dernier à Châtenay-Malabry, Mongongu a signé une déclaration dans laquelle elle a affirmé avoir été accostée par un expert observant les analyses des échantillons B de Landis.
Mongongu a témoigné mercredi lors de l'audition de Landis et a expliqué qu'elle avait utilisé un ruban adhésif en cellophane pour créer une ligne sur le sol du laboratoire signifiant aux experts de Landis Paul Scott et Simon Davis qu'ils ne pouvaient pas la franchir.
"J'avais besoin de pouvoir me concentrer sur mon travail", a-t-elle déclaré.
Les avocats de Landis ont soulevé la question pendant leur interrogatoire de Mongongu, tentant de la discréditer. Ils lui ont demandé pourquoi elle avait fait une déclaration sur l'honneur concernant les interférences des experts de Landis, et non sur J. Thomas Brenna, qui était présent mais mandaté par l'Agence américaine antidopage.
"Ce n'était pas nécessairement le Docteur Brenna", a déclaré Mongongu. "C'est simplement... n'importe quel groupe autour de moi."
Les avocats ont ensuite essayé de savoir si Mongongu était la source anonyme qui a renseigné le journal "L'Equipe" sur la positivité des échantillons B.
"Absolument pas", a déclaré Mongongu.
Landis est accusé d'avoir utilisé de la testostérone de synthèse lors de son succès sur le Tour de France 2006. Le panel d'arbitrage doit décider de confirmer ou non le contrôle positif de Landis. L'Américain, s'il est convaincu de dopage, pourrait être suspendu deux ans et devenir le premier coureur de l'histoire du Tour déchu de sa victoire.
Pendant le Tour, Landis a été testé huit fois. Sur ces huit prélèvements, un seul est revenu positif.
La plupart des témoignages de mercredi ont concerné les échantillons B de Landis qui ont été testés de nouveau à la demande de l'USADA avec la méthode du taux d'isotopes du carbone. Quatre de ces sept échantillons ont présenté des "profils anormaux de testostérone". Le camp Landis essaie de démontrer que les analyses ont été mal réalisées.