Landis continue de nier
Cyclisme samedi, 19 mai 2007. 22:09 jeudi, 12 déc. 2024. 02:37
LOS ANGELES - L'Américain Floyd Landis a répété samedi devant la cour d'arbitrage américaine indépendante (AAA), chargée de le juger des accusations de dopage lors de son Tour de France 2006 victorieux, qu'il n'avait jamais pris de produits dopants.
"Non !", a martelé Landis à chaque fois que son avocat Howard Jacobs lui a demandé s'il s'était dopé au cours de sa carrière et notamment lors de la 17e étape, le jour où son contrôle antidopage s'est avéré positif à la testostérone.
"Avez-vous pris un produit dopant cette nuit-là (entre la 16e et la 17e étape)? Avez-vous pris de la testostérone pendant le Tour de France? Avez-vous pris des produits dopants quand vous étiez chez Phonak?", avait faussement tenté de savoir Jacobs.
Cette sixième journée de l'audition, à l'issue de laquelle Landis risque deux ans de suspension et la perte de son titre à la Grande Boucle, a permis au cycliste de s'exprimer pour la première fois devant des autorités officielles.
Sans surprise
Si ces déclarations réitérant son innocence et précédées par une longue présentation de sa carrière, ont été sans surprise, d'autres paroles ont levé le voile sur d'autres plans du dossier.
Entendu pendant 1h15 en fin d'après-midi, Landis est revenu sur ses relations avec Greg LeMond, qui lui avait demandé à plusieurs reprises de se repentir pour "le bien du sport".
Landis a confirmé avoir appelé le triple vainqueur du Tour de France, dès le 6 août, et lui avoir dit qu'il ne s'était jamais dopé et qu'il ne voyait donc aucune raison de se repentir.
Habillé d'un costume gris et d'une cravate jaune -clin d'oeil depuis le début de la semaine au maillot jaune-, Landis a aussi évoqué les menaces de Will Geoghegan, qui était son agent jusqu'à jeudi, à l'encontre de Greg LeMond, à la veille de l'audition de ce dernier.
Jeudi, LeMond avait révélé avoir reçu un appel d'abord anonyme puis attribué à Geoghegan proférant des paroles d'intimidation en rapport avec des abus sexuels dont il avait été victime dans sa jeunesse et qu'il avait révélé à Landis aupravant.
"J'étais dans la pièce à l'hôtel, assis à l'autre bout de la table, quand Will (Geoghegan) a appelé. Mais je n'ai rien entendu", a raconté Landis, toujours soutenu par ses parents et son épouse Amber.
"Ensuite, j'ai entendu le téléphone (de Will). J'ai entendu que c'était Greg LeMond. Là, j'ai su qu'il y avait un problème. J'ai alors décidé de parler à Will. (...) Il avait l'air très perturbé et m'a dit qu'il avait fait une bétise et ne savait pas quoi faire", a-t-il ajouté.
Contre-interrogatoire lundi
Si cet interrogatoire a été du sur-mesure pour Landis, le contre-interrogatoire de lundi par les avocats de l'Agence américaine antidopage (USADA) risque d'être un peu moins confortable.
Avant cela l'Allemand Wilhelm Schänzer, directeur du laboratoire antidopage de Cologne, et l'Américain Don Catlin, qui a récemment quitté la même fonction au laboratoire californien de Los Angeles, ont soutenu le travail du Laboratoire français (LNDD) qui a effectué les analyses.
"Les données sont excellentes et montrent clairement la testostérone. J'aurais également déclaré ce cas positif", a expliqué Schanzer premier témoin de la semaine à être interrogé par téléphone.
"Avec de tels résultats, j'écrirais au client, en l'occurence l'USADA, pour dire que le contrôle est positif selon les critères de l'Agence mondiale antidopage (AMA)", a répété en écho Catlin.
En entendant "selon les critères de l'AMA", les avocats de Landis ont sauté sur l'occasion pour lui faire dire que selon d'autres critères, et notamment certains que lui-même mettait en place, les résultats pourraient être négatifs.
"Non !", a martelé Landis à chaque fois que son avocat Howard Jacobs lui a demandé s'il s'était dopé au cours de sa carrière et notamment lors de la 17e étape, le jour où son contrôle antidopage s'est avéré positif à la testostérone.
"Avez-vous pris un produit dopant cette nuit-là (entre la 16e et la 17e étape)? Avez-vous pris de la testostérone pendant le Tour de France? Avez-vous pris des produits dopants quand vous étiez chez Phonak?", avait faussement tenté de savoir Jacobs.
Cette sixième journée de l'audition, à l'issue de laquelle Landis risque deux ans de suspension et la perte de son titre à la Grande Boucle, a permis au cycliste de s'exprimer pour la première fois devant des autorités officielles.
Sans surprise
Si ces déclarations réitérant son innocence et précédées par une longue présentation de sa carrière, ont été sans surprise, d'autres paroles ont levé le voile sur d'autres plans du dossier.
Entendu pendant 1h15 en fin d'après-midi, Landis est revenu sur ses relations avec Greg LeMond, qui lui avait demandé à plusieurs reprises de se repentir pour "le bien du sport".
Landis a confirmé avoir appelé le triple vainqueur du Tour de France, dès le 6 août, et lui avoir dit qu'il ne s'était jamais dopé et qu'il ne voyait donc aucune raison de se repentir.
Habillé d'un costume gris et d'une cravate jaune -clin d'oeil depuis le début de la semaine au maillot jaune-, Landis a aussi évoqué les menaces de Will Geoghegan, qui était son agent jusqu'à jeudi, à l'encontre de Greg LeMond, à la veille de l'audition de ce dernier.
Jeudi, LeMond avait révélé avoir reçu un appel d'abord anonyme puis attribué à Geoghegan proférant des paroles d'intimidation en rapport avec des abus sexuels dont il avait été victime dans sa jeunesse et qu'il avait révélé à Landis aupravant.
"J'étais dans la pièce à l'hôtel, assis à l'autre bout de la table, quand Will (Geoghegan) a appelé. Mais je n'ai rien entendu", a raconté Landis, toujours soutenu par ses parents et son épouse Amber.
"Ensuite, j'ai entendu le téléphone (de Will). J'ai entendu que c'était Greg LeMond. Là, j'ai su qu'il y avait un problème. J'ai alors décidé de parler à Will. (...) Il avait l'air très perturbé et m'a dit qu'il avait fait une bétise et ne savait pas quoi faire", a-t-il ajouté.
Contre-interrogatoire lundi
Si cet interrogatoire a été du sur-mesure pour Landis, le contre-interrogatoire de lundi par les avocats de l'Agence américaine antidopage (USADA) risque d'être un peu moins confortable.
Avant cela l'Allemand Wilhelm Schänzer, directeur du laboratoire antidopage de Cologne, et l'Américain Don Catlin, qui a récemment quitté la même fonction au laboratoire californien de Los Angeles, ont soutenu le travail du Laboratoire français (LNDD) qui a effectué les analyses.
"Les données sont excellentes et montrent clairement la testostérone. J'aurais également déclaré ce cas positif", a expliqué Schanzer premier témoin de la semaine à être interrogé par téléphone.
"Avec de tels résultats, j'écrirais au client, en l'occurence l'USADA, pour dire que le contrôle est positif selon les critères de l'Agence mondiale antidopage (AMA)", a répété en écho Catlin.
En entendant "selon les critères de l'AMA", les avocats de Landis ont sauté sur l'occasion pour lui faire dire que selon d'autres critères, et notamment certains que lui-même mettait en place, les résultats pourraient être négatifs.