Landis entre dans la légende du TDF
Cyclisme jeudi, 20 juil. 2006. 18:24 samedi, 14 déc. 2024. 20:37
On croyait avoir tout vu et pourtant, un coureur mort et enterré signe le chapitre le plus époustouflant d'un scénario déjà hautement déconcertant. Ce Landis à la dérive dans la dernière heure de course la veille vient d'entrer dans la légende du Tour de France.
Les coureurs à qui il a tenu tête sur 128 kilomètres dans les Alpes exprimaient déjà leur admiration en franchissant la ligne, loin derrière Landis qui redevient d'un coup le favori à la victoire finale.
Comment expliquer cet exploit athlétique hors du commun? On sait que le vrai Floyd Landis n'est pas celui que l'on avait vu collé à la route mercredi. Il vivait là le terrible passage à vide que redoute tout coureur et qui ne pardonne généralement pas.
Relégué à plus de huit minutes au classement général, Landis annonçait que le Tour n'était pas terminé et qu'il allait continuer à se battre. C'était pour nous la déclaration de circonstances, le cliché d'usage, mais pour lui, c'était déjà le plan pour la 17e étape. Sa formidable chevauchée nous ramène dans les années ' 70, à l'époque Merckx. Dans le cyclisme contemporain, on ne voit plus de champions s'embarquer dans ces aventures à haut risque.
En début de semaine, Landis lui-même annonçait qu'il bâtirait sa victoire prudemment et qu'il se balançait qu'on lui reproche une certaine retenue. Après sa défaillance, le coup de panache était cependant devenu sa seule option.
S'il enfile le maillot jaune lors de la cérémonie protocolaire sur les Champs-Élysées, ça n'est pas un petit champion qui succédera à son ancien patron Armstrong. D'accord, Ullrich et Basso n'y étaient pas, mais cette journée mémorable aura aussi permis de les oublier.
Les coureurs à qui il a tenu tête sur 128 kilomètres dans les Alpes exprimaient déjà leur admiration en franchissant la ligne, loin derrière Landis qui redevient d'un coup le favori à la victoire finale.
Comment expliquer cet exploit athlétique hors du commun? On sait que le vrai Floyd Landis n'est pas celui que l'on avait vu collé à la route mercredi. Il vivait là le terrible passage à vide que redoute tout coureur et qui ne pardonne généralement pas.
Relégué à plus de huit minutes au classement général, Landis annonçait que le Tour n'était pas terminé et qu'il allait continuer à se battre. C'était pour nous la déclaration de circonstances, le cliché d'usage, mais pour lui, c'était déjà le plan pour la 17e étape. Sa formidable chevauchée nous ramène dans les années ' 70, à l'époque Merckx. Dans le cyclisme contemporain, on ne voit plus de champions s'embarquer dans ces aventures à haut risque.
En début de semaine, Landis lui-même annonçait qu'il bâtirait sa victoire prudemment et qu'il se balançait qu'on lui reproche une certaine retenue. Après sa défaillance, le coup de panache était cependant devenu sa seule option.
S'il enfile le maillot jaune lors de la cérémonie protocolaire sur les Champs-Élysées, ça n'est pas un petit champion qui succédera à son ancien patron Armstrong. D'accord, Ullrich et Basso n'y étaient pas, mais cette journée mémorable aura aussi permis de les oublier.