PARIS (AP) - Floyd Landis est satisfait que Jean-François Lamour se soit prononcé, vendredi, pour un report à une date ultérieure de l'examen de son cas, qui est programmé la semaine prochaine par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

"Nous apprécions sa contribution", a déclaré Michael Henson, le porte-parole de Landis.

L'Américain, détecté positif à la testostérone lors du dernier Tour de France qu'il a remporté, doit s'expliquer devant les autorités antidopage françaises de ce contrôle positif.

"Il est préférable d'attendre pour l'examen du cas Landis par l'AFLD que l'audition de Landis par l'USADA (NDLR: l'agence antidopage américaine) ait eu lieu", a déclaré M. Lamour, précisant que ses propos sont "seulement un avis" et qu'il parle en tant que vice-président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et non en tant que ministre des Sports français.

La décision que pourrait rendre l'AFLD dans l'affaire Landis ne pourrait avoir de portée que sur le territoire français, rappelle-t-on au ministère des Sports. S'il devait être sanctionné par l'AFLD au terme de l'instruction de son dossier, Landis pourrait continuer à courir dans d'autres pays.

"Nous allons continuer à demander que l'USADA et les autres autorités concernées se conforment à leurs obligations pour découvrir la vérité, plutôt que d'adopter l'attitude de 'vouloir gagner à tout coût"', a ajouté Henson.

L'audition de Landis par l'AFLD est programmée jeudi. L'Américain ne devrait pas être présent à Paris mais représenté par un avocat. L'USADA devrait l'entendre en mars.

Landis risque deux ans de suspension s'il est reconnu coupable et sa destitution dans le Tour de France. Il avait été contrôlé positif dans une étape des Alpes. L'Américain nie formellement d'être dopé.