Landis sera contre-interrogé mardi
Cyclisme lundi, 21 mai 2007. 22:20 samedi, 14 déc. 2024. 16:42
LOS ANGELES -- Le contre-interrogatoire de l'Américain Floyd Landis, jugé à Malibu pour son contrôle antidopage positif lors de son Tour de France victorieux en 2006, a été reporté de lundi à mardi en raison de la longueur des deux témoignages précédents.
Après sa première audition samedi par ses avocats et une journée de repos dimanche, Landis a attendu toute la journée avec nervosité de passer entre les mains des avocats de l'Agence antidopage américaine (USADA), qui l'accusent d'avoir échoué à un contrôle au soir de la 17e étape du Tour en juillet dernier.
Mais plus le temps a passé et plus la probabilité d'entendre l'Américain, qui risque deux ans de suspension et la perte de son titre au Tour de France, s'est éloignée.
Et à 16h30 le Canadien Patrice Brunet, le président du panel de la cour d'arbitrage américaine indépendante (AAA), a mis fin à cette septième journée d'audition.
Mardi matin, Landis s'expliquera donc devant des contradicteurs, évidemment plus coriaces que ses conseillers, auxquels il avait répété samedi ne s'être jamais dopé.
Il sera certainement interrogé sur les mensonges, qu'il a reconnus samedi, proférés lors de différentes sorties publiques (conférences de presse, communiqué de presse...) après l'annonce de son contrôle positif à la testostérone.
Il avait expliqué son contrôle positif, tantôt par un taux naturel de testostérone élevé, tantôt par des problèmes de tyroïdes, tantôt par des bières et du whisky bus la veille au soir.
Deux experts plaident pour Landis
Il "passera aussi sur le gril" pour ses propos plutôt durs à l'encontre de son compatriote Greg LeMond, qui lui demandait de se repentir s'il s'était vraiment dopé.
Enfin, le cas de son "ami" et ancien agent Will Geoghegan devrait être abordé.
Jeudi dernier, LeMond avait révélé avoir reçu un appel d'abord anonyme, puis attribué à Geoghegan, proférant des paroles d'intimidation en rapport avec des abus sexuels dont il avait été victime dans sa jeunesse et que seul Landis connaissait.
Landis avait immédiatement renvoyé Geoghegan, qui s'était excusé le lendemain en expliquant qu'il avait bu "une bière ou deux" avant de passer l'appel à LeMond. Geoghegan a fait savoir lundi qu'il entamait une cure de désintoxication.
Lundi, l'audition prévue pour durer jusqu'à mercredi a donc été entièrement consacrée à deux témoignages d'experts venus mettre en cause les résultats des analyses du Laboratoire français (LNDD).
D'abord le Pr. Wolfram Meier-Augenstein, un spécialiste allemand de l'Université de Belfast, a tenté de persuader les juges que les résultats n'étaient pas assez clairs pour conduire à un résultat absolument positif.
Ensuite, l'Américain John Amory, spécialiste de la testostérone, a longuement expliqué les effets de ce produit, en indiquant qu'il lui semblait que les résultats des analyses de Landis pendant la Grande Boucle ne montraient pas une prise quotidienne de testostérone.
"La question pertinente est de savoir si ces résultats confirment qu'il y a eu dopage et je ne pense pas qu'on puissent (le dire)", a affirmé Amory, appelé par le camp "Landis" pour commenter tout un tas d'obscurs croquis.
Après sa première audition samedi par ses avocats et une journée de repos dimanche, Landis a attendu toute la journée avec nervosité de passer entre les mains des avocats de l'Agence antidopage américaine (USADA), qui l'accusent d'avoir échoué à un contrôle au soir de la 17e étape du Tour en juillet dernier.
Mais plus le temps a passé et plus la probabilité d'entendre l'Américain, qui risque deux ans de suspension et la perte de son titre au Tour de France, s'est éloignée.
Et à 16h30 le Canadien Patrice Brunet, le président du panel de la cour d'arbitrage américaine indépendante (AAA), a mis fin à cette septième journée d'audition.
Mardi matin, Landis s'expliquera donc devant des contradicteurs, évidemment plus coriaces que ses conseillers, auxquels il avait répété samedi ne s'être jamais dopé.
Il sera certainement interrogé sur les mensonges, qu'il a reconnus samedi, proférés lors de différentes sorties publiques (conférences de presse, communiqué de presse...) après l'annonce de son contrôle positif à la testostérone.
Il avait expliqué son contrôle positif, tantôt par un taux naturel de testostérone élevé, tantôt par des problèmes de tyroïdes, tantôt par des bières et du whisky bus la veille au soir.
Deux experts plaident pour Landis
Il "passera aussi sur le gril" pour ses propos plutôt durs à l'encontre de son compatriote Greg LeMond, qui lui demandait de se repentir s'il s'était vraiment dopé.
Enfin, le cas de son "ami" et ancien agent Will Geoghegan devrait être abordé.
Jeudi dernier, LeMond avait révélé avoir reçu un appel d'abord anonyme, puis attribué à Geoghegan, proférant des paroles d'intimidation en rapport avec des abus sexuels dont il avait été victime dans sa jeunesse et que seul Landis connaissait.
Landis avait immédiatement renvoyé Geoghegan, qui s'était excusé le lendemain en expliquant qu'il avait bu "une bière ou deux" avant de passer l'appel à LeMond. Geoghegan a fait savoir lundi qu'il entamait une cure de désintoxication.
Lundi, l'audition prévue pour durer jusqu'à mercredi a donc été entièrement consacrée à deux témoignages d'experts venus mettre en cause les résultats des analyses du Laboratoire français (LNDD).
D'abord le Pr. Wolfram Meier-Augenstein, un spécialiste allemand de l'Université de Belfast, a tenté de persuader les juges que les résultats n'étaient pas assez clairs pour conduire à un résultat absolument positif.
Ensuite, l'Américain John Amory, spécialiste de la testostérone, a longuement expliqué les effets de ce produit, en indiquant qu'il lui semblait que les résultats des analyses de Landis pendant la Grande Boucle ne montraient pas une prise quotidienne de testostérone.
"La question pertinente est de savoir si ces résultats confirment qu'il y a eu dopage et je ne pense pas qu'on puissent (le dire)", a affirmé Amory, appelé par le camp "Landis" pour commenter tout un tas d'obscurs croquis.