Le bilan par équipe
Cyclisme lundi, 24 juil. 2006. 09:43 jeudi, 12 déc. 2024. 11:49
PARIS (AFP) - Aucune formation n'a bouclé avec neuf coureurs le Tour de France cycliste 2006, dimanche à Paris, où 139 coureurs (sur 176) ont été classés.
Deux formations, AG2R et T-Mobile, sont parvenus au terme des 21 jours de course sans avoir à déplorer un ou plusieurs abandons. Mais elles n'avaient pu se présenter au complet sur la ligne de départ de Strasbourg (huit coureurs pour AG2R, sept pour T-Mobile).
Avec 37 abandons, cette 93e édition s'est située dans la moyenne des éditions précédentes (34 en 2005, 41 en 2004).
A l'heure du bilan, les satisfactions et les déceptions, équipe par équipe (dans l'ordre du classement des gains):
Phonak: objectif atteint pour Landis qui a tenu compte des forces et faiblesses (en montagne) de son équipe. Le maillot jaune a réussi l'exploit du Tour sur la route de Morzine.
Caisse d'Epargne: tôt privée de Valverde (abandon), son meilleur atout en théorie, l'équipe espagnole s'est rétablie quasi-miraculeusement avec Pereiro, deuxième à Paris et maillot jaune pendant cinq journées.
T-Mobile: la formation allemande a tout connu. L'élimination de son leader (Ullrich), les succès d'étape à répétition (3), la victoire par équipes et, peut-être aussi, le sentiment d'être passé à côté avec Klöden (3e à Paris).
CSC: désorganisé par l'éviction de son leader (Basso), affaibli par la chute de Julich, le groupe danois s'est repris dans la seconde moitié du Tour. Deux succès d'étape (Voigt, Schleck) et une place au pied du podium (Sastre 4e).
Rabobank: quatre victoires d'étape en vitrine (2 pour Freire, 1 pour Menchov et Rasmussen) assorti du maillot de la montagne pour Rasmussen. Mais un résultat final en retrait pour Menchov qui pouvait espérer mieux (6e).
Davitamon: McEwen a dépassé l'objectif initial. Trois étapes et le maillot vert pour l'Australien, le meilleur sprinteur de ce Tour. Evans a approché les meilleurs sans les égaler (5e).
Lampre: constamment à l'attaque, l'équipe italienne n'a pas été récompensée de ses efforts. Bennati, Ballan ou Commesso méritaient mieux. Cunego, maillot blanc du meilleur jeune, s'est relancé.
AG2R: la meilleure équipe française a fait mieux que remplacer son leader (Mancebo), évincé avant le départ. Une étape (Calzati), une journée en jaune (Dessel) et deux coureurs dans les dix premiers (Dessel, Moreau).
Saunier Duval: De la Fuente, longtemps en tête du classement de la montagne et désigné coureur le plus combatif du Tour, a sauvé l'équipe espagnole, dont les chefs de file (Millar, Simoni) ont souffert.
Gerolsteiner: si Leipheimer a plafonné (13e), Fothen a progressé (15e). Toujours entreprenante, l'équipe allemande vaut désormais surtout par sa génération montante (Wegmann, Lang).
Crédit Agricole: un début en fanfare et une conclusion somptueuse, grâce à Hushovd. Entre les deux temps forts, un parcours en demi-teinte malgré la présence de Caucchioli en montagne (16e à Paris).
Bouygues Telecom: Fédrigo a signé le premier succès d'étape en six participations pour l'équipe française. C'est la grande satisfaction d'un bilan à la hausse par rapport à 2005.
Milram: Knees et Schröder, deux coureurs à suivre, ont su saisir leur chance au sein de la formation allemande qui a dû composer avec l'absence de Petacchi et l'usure de Zabel.
Cofidis: un succès inespéré dès la première étape (Casper) et de vrais promesses par la suite (Chavanel, Parra) avant les chutes dans les Alpes. Moncoutié, retardé dans son approche, n'a pu apporter son écot.
Discovery Channel: grandeur et décadence pour l'équipe américaine, qui n'a pas assumé l'héritage Armstrong. En tout et pour tout, une journée en jaune (Hincapie), un succès d'étape (Popovych).
Liquigas: le groupe italien, privé de Di Luca puis de Backstedt (abandons), a eu du mal à trouver les ouvertures malgré sa volonté offensive. Quinziato et Garzelli, dans les échappées, ont sauvé les apparences.
Française des Jeux: un Tour à oublier pour les hommes de Marc Madiot. Gilbert a joué de malchance à Valkenburg. Ses compagnons se sont retrouvés à contre-temps ensuite.
Quick Step: quatre jours en jaune (Boonen) et un succès d'étape (Tosatto). Mais aussi des échecs répétés dans les sprints pour Boonen, de qui l'on attend toujours énormément.
Euskaltel: l'équipe basque a redressé la tête malgré la transparence de Mayo. Grâce à Zubeldia, régulier en montagne (9e à Paris), et ses coéquipiers souvent remarqués à l'avant (Isasi, Camano, Verdugo).
Agritubel: le "Petit Poucet" a tenu sa place. La victoire d'étape de Mercado à Pau a récompensé la seule formation invitée, qui a connu une fin de Tour plus difficile.
Deux formations, AG2R et T-Mobile, sont parvenus au terme des 21 jours de course sans avoir à déplorer un ou plusieurs abandons. Mais elles n'avaient pu se présenter au complet sur la ligne de départ de Strasbourg (huit coureurs pour AG2R, sept pour T-Mobile).
Avec 37 abandons, cette 93e édition s'est située dans la moyenne des éditions précédentes (34 en 2005, 41 en 2004).
A l'heure du bilan, les satisfactions et les déceptions, équipe par équipe (dans l'ordre du classement des gains):
Phonak: objectif atteint pour Landis qui a tenu compte des forces et faiblesses (en montagne) de son équipe. Le maillot jaune a réussi l'exploit du Tour sur la route de Morzine.
Caisse d'Epargne: tôt privée de Valverde (abandon), son meilleur atout en théorie, l'équipe espagnole s'est rétablie quasi-miraculeusement avec Pereiro, deuxième à Paris et maillot jaune pendant cinq journées.
T-Mobile: la formation allemande a tout connu. L'élimination de son leader (Ullrich), les succès d'étape à répétition (3), la victoire par équipes et, peut-être aussi, le sentiment d'être passé à côté avec Klöden (3e à Paris).
CSC: désorganisé par l'éviction de son leader (Basso), affaibli par la chute de Julich, le groupe danois s'est repris dans la seconde moitié du Tour. Deux succès d'étape (Voigt, Schleck) et une place au pied du podium (Sastre 4e).
Rabobank: quatre victoires d'étape en vitrine (2 pour Freire, 1 pour Menchov et Rasmussen) assorti du maillot de la montagne pour Rasmussen. Mais un résultat final en retrait pour Menchov qui pouvait espérer mieux (6e).
Davitamon: McEwen a dépassé l'objectif initial. Trois étapes et le maillot vert pour l'Australien, le meilleur sprinteur de ce Tour. Evans a approché les meilleurs sans les égaler (5e).
Lampre: constamment à l'attaque, l'équipe italienne n'a pas été récompensée de ses efforts. Bennati, Ballan ou Commesso méritaient mieux. Cunego, maillot blanc du meilleur jeune, s'est relancé.
AG2R: la meilleure équipe française a fait mieux que remplacer son leader (Mancebo), évincé avant le départ. Une étape (Calzati), une journée en jaune (Dessel) et deux coureurs dans les dix premiers (Dessel, Moreau).
Saunier Duval: De la Fuente, longtemps en tête du classement de la montagne et désigné coureur le plus combatif du Tour, a sauvé l'équipe espagnole, dont les chefs de file (Millar, Simoni) ont souffert.
Gerolsteiner: si Leipheimer a plafonné (13e), Fothen a progressé (15e). Toujours entreprenante, l'équipe allemande vaut désormais surtout par sa génération montante (Wegmann, Lang).
Crédit Agricole: un début en fanfare et une conclusion somptueuse, grâce à Hushovd. Entre les deux temps forts, un parcours en demi-teinte malgré la présence de Caucchioli en montagne (16e à Paris).
Bouygues Telecom: Fédrigo a signé le premier succès d'étape en six participations pour l'équipe française. C'est la grande satisfaction d'un bilan à la hausse par rapport à 2005.
Milram: Knees et Schröder, deux coureurs à suivre, ont su saisir leur chance au sein de la formation allemande qui a dû composer avec l'absence de Petacchi et l'usure de Zabel.
Cofidis: un succès inespéré dès la première étape (Casper) et de vrais promesses par la suite (Chavanel, Parra) avant les chutes dans les Alpes. Moncoutié, retardé dans son approche, n'a pu apporter son écot.
Discovery Channel: grandeur et décadence pour l'équipe américaine, qui n'a pas assumé l'héritage Armstrong. En tout et pour tout, une journée en jaune (Hincapie), un succès d'étape (Popovych).
Liquigas: le groupe italien, privé de Di Luca puis de Backstedt (abandons), a eu du mal à trouver les ouvertures malgré sa volonté offensive. Quinziato et Garzelli, dans les échappées, ont sauvé les apparences.
Française des Jeux: un Tour à oublier pour les hommes de Marc Madiot. Gilbert a joué de malchance à Valkenburg. Ses compagnons se sont retrouvés à contre-temps ensuite.
Quick Step: quatre jours en jaune (Boonen) et un succès d'étape (Tosatto). Mais aussi des échecs répétés dans les sprints pour Boonen, de qui l'on attend toujours énormément.
Euskaltel: l'équipe basque a redressé la tête malgré la transparence de Mayo. Grâce à Zubeldia, régulier en montagne (9e à Paris), et ses coéquipiers souvent remarqués à l'avant (Isasi, Camano, Verdugo).
Agritubel: le "Petit Poucet" a tenu sa place. La victoire d'étape de Mercado à Pau a récompensé la seule formation invitée, qui a connu une fin de Tour plus difficile.