Le cyclisme à la croisée des chemins
Cyclisme mardi, 1 août 2006. 11:29 samedi, 14 déc. 2024. 02:49
DÜSSELDORF, Allemagne (AFP) - Le directeur du Tour de Fance, Christian Prudhomme, a estimé mardi à Düsseldorf que le cyclisme était "à la croisée des chemins" après les affaires de dopage révélées avant et après l'édition 2006 de la Grande Boucle.
"On est à la croisée de chemins: il faut que ceux qui n'ont pas compris comprennent qu'il faut en finir avec la culture du dopage", a-t-il déclaré en marge du Tour d'Allemagne, dont le départ a été donné mardi à Düsseldorf.
"Nous allons continuer à nous battre bec et ongles pour que le fléau qui menace cette formidable discipline qu'est le cyclisme disparaisse", a-t-il ajouté.
Le patron du Tour de France a toutefois récusé l'idée selon laquelle le dopage dans le cyclisme de haut-niveau reculerait si son épreuve était moins exigeante ou/et moins longue.
"C'est un faux débat, a-t-il martelé: on ne triche pas, on ne se dope pas sur le Tour parce que c'est difficile, mais parce qu'il y a la gloire et l'argent au bout".
"Est-ce qu'il y aurait moins de dopage dans l'athlétisme si on décidait que le 100 mètres des jeux Olympiques se disputait désormais sur 90 m ?", s'est-il interrogé.
"Si demain il y avait aux JO une épreuve de course au sac sur 30 m, il y aurait malheureusement des gens qui seraient tentés de se doper: ce qui ne veut pas dire que le dopage est un fatalité, mais il faut tout faire pour le combattre", a souligné M. Prudhomme.
Revenant au cyclisme, il a par ailleurs estimé que "l'affaire Festina en 1998 avait été trop franco-française: ce qui s'est passé cet été en Espagne, puis avant le Tour avec l'exclusion de plusieurs coureurs, a donné une dimension européenne, a la lutte contre le dopage".
"C'est déjà en train de changer: avant, parler de dopage dans le cyclisme était interdit et on en parle maintenant ouvertement. Or, Martin Luther King et Gandhi, même si je ne me compare pas à eux, ont accompli des choses formidables grâce à la parole", a conclu M. Prudhomme.
"On est à la croisée de chemins: il faut que ceux qui n'ont pas compris comprennent qu'il faut en finir avec la culture du dopage", a-t-il déclaré en marge du Tour d'Allemagne, dont le départ a été donné mardi à Düsseldorf.
"Nous allons continuer à nous battre bec et ongles pour que le fléau qui menace cette formidable discipline qu'est le cyclisme disparaisse", a-t-il ajouté.
Le patron du Tour de France a toutefois récusé l'idée selon laquelle le dopage dans le cyclisme de haut-niveau reculerait si son épreuve était moins exigeante ou/et moins longue.
"C'est un faux débat, a-t-il martelé: on ne triche pas, on ne se dope pas sur le Tour parce que c'est difficile, mais parce qu'il y a la gloire et l'argent au bout".
"Est-ce qu'il y aurait moins de dopage dans l'athlétisme si on décidait que le 100 mètres des jeux Olympiques se disputait désormais sur 90 m ?", s'est-il interrogé.
"Si demain il y avait aux JO une épreuve de course au sac sur 30 m, il y aurait malheureusement des gens qui seraient tentés de se doper: ce qui ne veut pas dire que le dopage est un fatalité, mais il faut tout faire pour le combattre", a souligné M. Prudhomme.
Revenant au cyclisme, il a par ailleurs estimé que "l'affaire Festina en 1998 avait été trop franco-française: ce qui s'est passé cet été en Espagne, puis avant le Tour avec l'exclusion de plusieurs coureurs, a donné une dimension européenne, a la lutte contre le dopage".
"C'est déjà en train de changer: avant, parler de dopage dans le cyclisme était interdit et on en parle maintenant ouvertement. Or, Martin Luther King et Gandhi, même si je ne me compare pas à eux, ont accompli des choses formidables grâce à la parole", a conclu M. Prudhomme.