"Le cyclisme est un bouc émissaire en France"
Cyclisme jeudi, 8 févr. 2001. 16:13 samedi, 14 déc. 2024. 17:54
(Source d'image:RDS)
PARIS (France), (AFP) - Le cyclisme est devenu un bouc émissaire en France, a estimé le président de l'Union cycliste internationale, le Néerlandais Hein Verbruggen, à l'aube de la saison sur route 2001.
Dans un entretien accordé à l'AFP, Hein Verbruggen a mis en cause la responsabilité d'une partie de la presse. «Aujourd'hui, les journalistes peuvent écrire n'importe quoi sur le cyclisme», déclare le président de l'UCI qui tient pour «incroyable» le verdict du procès Festina avec le transfert de responsabilités opéré vers les instances.
Hein Verbruggen, qui insiste sur la responsabilité des gouvernements dans l'ineffacicté de la lutte antidopage depuis ses débuts, a confirmé d'autre part que le problème de l'EPO (érythropoietine), le produit dopant vedette de l'affaire Festina, serait résolu pour l'UCI avant le 1er avril, sans donner de précisions supplémentaires sur les détails de l'opération.
Quant aux réticences marquées par plusieurs firmes, notamment celles impliquées par le renouvellement de leur contrat avec le Tour de France, le président de l'UCI a répliqué par un bulletin de bonne santé pour son sport.
«Nous avons toujours le même nombre d'équipes et de plus en plus de courses», a répondu Hein Verbruggen tout en glissant: «Il y a toujours des raisons d'être alarmiste. Parce qu'avec la mentalité en cours, il suffit d'un sponsor qui s'arrête pour qu'on reparle de dopage. C'est là, le problème.»
Dans un entretien accordé à l'AFP, Hein Verbruggen a mis en cause la responsabilité d'une partie de la presse. «Aujourd'hui, les journalistes peuvent écrire n'importe quoi sur le cyclisme», déclare le président de l'UCI qui tient pour «incroyable» le verdict du procès Festina avec le transfert de responsabilités opéré vers les instances.
Hein Verbruggen, qui insiste sur la responsabilité des gouvernements dans l'ineffacicté de la lutte antidopage depuis ses débuts, a confirmé d'autre part que le problème de l'EPO (érythropoietine), le produit dopant vedette de l'affaire Festina, serait résolu pour l'UCI avant le 1er avril, sans donner de précisions supplémentaires sur les détails de l'opération.
Quant aux réticences marquées par plusieurs firmes, notamment celles impliquées par le renouvellement de leur contrat avec le Tour de France, le président de l'UCI a répliqué par un bulletin de bonne santé pour son sport.
«Nous avons toujours le même nombre d'équipes et de plus en plus de courses», a répondu Hein Verbruggen tout en glissant: «Il y a toujours des raisons d'être alarmiste. Parce qu'avec la mentalité en cours, il suffit d'un sponsor qui s'arrête pour qu'on reparle de dopage. C'est là, le problème.»