PARIS (AFP) - Il faut remonter à la fin des années 1980, à l'édition 1988 exactement, pour trouver trace dans l'histoire du Tour de France cycliste d'un contrôle positif à la testostérone comparable à celui de l'Américain Floyd Landis, révélé jeudi.

Deux coureurs italiens dans l'édition 1987 (G. Bontempi, S. Contini) ont été les premiers à être déclarés positifs à la testostérone, selon un dossier établi par la revue Sport et Vie.

L'année suivante, un concurrent espagnol (R. de la Cruz Martinez) et un autre, Néerlandais (G.J. Theunisse), ont connu le même sort.

Depuis 1988, aucun coureur n'a été convaincu de dopage à
la testostérone, bien que l'hormone mâle soit suspectée d'être l'un des produits les plus couramment utilisés par les amateurs de produits illicites, dans le cyclisme et dans d'autres sports.

Ainsi, la testostérone a-t-elle évoquée lors du procès de l'ancien entraîneur d'athlétisme allemand Thomas Springstein en début d'année à Magdebourg (est).

Springstein, soupçonné d'avoir fourni à une mineure de l'andriol (le médicament qui aurait été utilisé par Landis), a écopé d'une peine de 16 mois de prison avec sursis.