"Le dernier km le plus dur de ma vie"
Cyclisme mardi, 10 juil. 2007. 14:50 mercredi, 11 déc. 2024. 21:48
COMPIÈGNE, France - Le Suisse Fabian Cancellara, vainqueur mardi de la troisième étape du Tour de France à Compiègne, s'est imposé devant tous les sprinteurs en sortant du peloton sur un bref secteur pavé, à un kilomètre de la ligne.
Champion du monde contre-la-montre et vainqueur du prologue de Londres samedi, Cancellara a gagné en pur rouleur, mais il a avoué devant la presse qu'il n'avait pas programmé cet éblouissant final.
Q - Fabian, aviez-vous repéré le final de cette étape pour réussir ce coup?
R - Non, je pensais seulement à arriver dans de bonnes conditions, à éviter une éventuelle chute ou quelque chose comme ça. Je n'ai pas encore bien réalisé ce que j'ai fait, mais ça a été le dernier kilomètre le plus dur de ma vie. Je me suis retrouvé en bonne position mais je n'ai pas pensé à la victoire. Ce que j'ai fait aujourd'hui, c'est quelque chose qui ne se programme pas, et que tu ne peux pas reproduire à chaque course. J'ai fait le geste juste à l'instant juste.
Q - L'échappée a été reprise in extremis, dans les 500 derniers mètres, comment analysez vous la course ?
R - J'ai eu peur de perdre mon maillot jaune quand j'ai vu l'avance qu'ils prenaient. Mon équipe a travaillé avec les équipes de sprinteurs pour revenir. Le vent a rendu la course difficile aujourd'hui. Quand tu as le vent de face ou de travers toute la journée, personne ne veut vraiment rouler et s'épuiser en passant des kilomètres et des kilomètres devant. Les deux échappés allaient à la même allure que nous et personne ne voulait prendre les choses en main.
Q - Vous gagner le prologue, vous portez le maillot, vous gagnez une étape devant les sprinteurs. La CSC va-t-elle ne laisser que des miettes aux autres équipes?
R - Le gâteau à partager est gros, et la course dure 21 jours. La CSC respecte et défend son maillot, et c'est aux autres de venir prendre leur part du gâteau. Nous, on travaille et on respecte la course, si les autres ne gagnent pas, ce n'est pas de ma faute. Mon équipe a fait son travail aujourd'hui, ensuite c'est aux équipes de sprinteurs de faire le leur.
Q - Avez-vous retrouvé votre valise perdue à Londres?
R - Ma valise, je ne sais pas où elle est. Peut-être que quelqu'un se l'est appropriée. Mais pour ranger mes maillots jaunes, nous avons un grand bus et il y a de la place pour beaucoup de maillots jaunes encore.
Champion du monde contre-la-montre et vainqueur du prologue de Londres samedi, Cancellara a gagné en pur rouleur, mais il a avoué devant la presse qu'il n'avait pas programmé cet éblouissant final.
Q - Fabian, aviez-vous repéré le final de cette étape pour réussir ce coup?
R - Non, je pensais seulement à arriver dans de bonnes conditions, à éviter une éventuelle chute ou quelque chose comme ça. Je n'ai pas encore bien réalisé ce que j'ai fait, mais ça a été le dernier kilomètre le plus dur de ma vie. Je me suis retrouvé en bonne position mais je n'ai pas pensé à la victoire. Ce que j'ai fait aujourd'hui, c'est quelque chose qui ne se programme pas, et que tu ne peux pas reproduire à chaque course. J'ai fait le geste juste à l'instant juste.
Q - L'échappée a été reprise in extremis, dans les 500 derniers mètres, comment analysez vous la course ?
R - J'ai eu peur de perdre mon maillot jaune quand j'ai vu l'avance qu'ils prenaient. Mon équipe a travaillé avec les équipes de sprinteurs pour revenir. Le vent a rendu la course difficile aujourd'hui. Quand tu as le vent de face ou de travers toute la journée, personne ne veut vraiment rouler et s'épuiser en passant des kilomètres et des kilomètres devant. Les deux échappés allaient à la même allure que nous et personne ne voulait prendre les choses en main.
Q - Vous gagner le prologue, vous portez le maillot, vous gagnez une étape devant les sprinteurs. La CSC va-t-elle ne laisser que des miettes aux autres équipes?
R - Le gâteau à partager est gros, et la course dure 21 jours. La CSC respecte et défend son maillot, et c'est aux autres de venir prendre leur part du gâteau. Nous, on travaille et on respecte la course, si les autres ne gagnent pas, ce n'est pas de ma faute. Mon équipe a fait son travail aujourd'hui, ensuite c'est aux équipes de sprinteurs de faire le leur.
Q - Avez-vous retrouvé votre valise perdue à Londres?
R - Ma valise, je ne sais pas où elle est. Peut-être que quelqu'un se l'est appropriée. Mais pour ranger mes maillots jaunes, nous avons un grand bus et il y a de la place pour beaucoup de maillots jaunes encore.