Le dopage en prend pour son rhume
Cyclisme mardi, 2 mars 2010. 12:53 mercredi, 11 déc. 2024. 21:40
VIENNE - Le laboratoire viennois Humanplasma a dévoilé pour la première fois les noms des organisateurs d'un système de dopage sanguin dans ses locaux entre l'été 2003 et début 2006, dans un communiqué publié mardi.
Humanplasma désigne l'ex-entraîneur des fondeurs autrichiens Walter Mayer, au coeur de plusieurs scandales de dopage en Autriche, Stefan Matschiner, l'ancien cadre de l'ex-cycliste autrichien Bernhard Kohl, déchu pour dopage, et un entraîneur d'aviron Martin Kessler.
"Sur la période 2003-début 2006 les trois personnes citées, et seulement celles-ci, ont organisé des prises de sang pour une trentaine de sportifs à Humanplasma", indique le communiqué du laboratoire.
Il précise que Mayer et Kessler ont contacté en 2003 le laboratoire prétextant que le dopage sanguin était "tout à fait légal en Autriche et une pratique courante depuis longtemps". Matschiner, accusé par Kohl depuis plusieurs mois, aurait pris la suite début 2005 selon Humanplasma.
"Cette organisation comprenait la prise et la coordination des rendez-vous, l'accompagnement des sportifs pour les prises de sang et le retrait des poches de sang" devant être réinjecté avant les compétitions, continue le laboratoire viennois.
En réaction à des déclarations du président du comité olympique autrichien Karl Stoss, le communiqué précise "qu'aucun sportif allemand n'a été chez Humanplasma pour des prises de sang".
Interrogée par l'AFP, une porte-parole Michaela Eisler a refusé de faire d'autres commentaires sur la nationalité des sportifs concernés.
Le laboratoire précise simplement que des sportifs de disciplines non hivernales ont effectué des prises de sang.
À l'automne 2009, le magazine Sportwoche avait affirmé que les clients étaient issus de sept nations et six disciplines, dont dix cyclistes et quatre rameurs. Selon le parquet, qui enquête pour fraude fiscale contre Humanplasma, 150 prises de sang ont été réalisées.
En livrant des noms, Humanplasma cherche à améliorer son image de marque, entachée par le scandale. "Nous avons assumé notre passé, mais au bout du compte seul le nom d'Humanplasma reste dans les mémoires", a reconnu Mme Eisler.
Humanplasma désigne l'ex-entraîneur des fondeurs autrichiens Walter Mayer, au coeur de plusieurs scandales de dopage en Autriche, Stefan Matschiner, l'ancien cadre de l'ex-cycliste autrichien Bernhard Kohl, déchu pour dopage, et un entraîneur d'aviron Martin Kessler.
"Sur la période 2003-début 2006 les trois personnes citées, et seulement celles-ci, ont organisé des prises de sang pour une trentaine de sportifs à Humanplasma", indique le communiqué du laboratoire.
Il précise que Mayer et Kessler ont contacté en 2003 le laboratoire prétextant que le dopage sanguin était "tout à fait légal en Autriche et une pratique courante depuis longtemps". Matschiner, accusé par Kohl depuis plusieurs mois, aurait pris la suite début 2005 selon Humanplasma.
"Cette organisation comprenait la prise et la coordination des rendez-vous, l'accompagnement des sportifs pour les prises de sang et le retrait des poches de sang" devant être réinjecté avant les compétitions, continue le laboratoire viennois.
En réaction à des déclarations du président du comité olympique autrichien Karl Stoss, le communiqué précise "qu'aucun sportif allemand n'a été chez Humanplasma pour des prises de sang".
Interrogée par l'AFP, une porte-parole Michaela Eisler a refusé de faire d'autres commentaires sur la nationalité des sportifs concernés.
Le laboratoire précise simplement que des sportifs de disciplines non hivernales ont effectué des prises de sang.
À l'automne 2009, le magazine Sportwoche avait affirmé que les clients étaient issus de sept nations et six disciplines, dont dix cyclistes et quatre rameurs. Selon le parquet, qui enquête pour fraude fiscale contre Humanplasma, 150 prises de sang ont été réalisées.
En livrant des noms, Humanplasma cherche à améliorer son image de marque, entachée par le scandale. "Nous avons assumé notre passé, mais au bout du compte seul le nom d'Humanplasma reste dans les mémoires", a reconnu Mme Eisler.