PARIS - L'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé mercredi que le passeport biologique se met progressivement en place.

Une succession d'analyses sanguines et urinaires, déterminées à partir d'échantillons prélevés lors de différents contrôles hors compétition, va permettre de définir un profil biologique de chaque coureur. Les profils sanguins anormaux seront soumis à l'interprétation d'un groupe d'experts scientifiques indépendants qui recommanderont à l'UCI les actions à prendre.

Les contrôles de l'UCI hors compétition vont passer de 1000 en 2007 à 7000 en 2008. L'UCI dispose d'informations sur la localisation de 500 coureurs (UCI Pro Team) et compte mettre en place le système pour les 160 autres compétiteurs concernés (équipes continentales professionnelles détentrices du label wild card).

Les mesures effectuées dans le cadre du passeport biologique (hémoglobine, hémoglobine plasmatique libre, réticulocytes, index de stimulation, hématocrite) seront analysés par des laboratoires accrédités par l'Agence mondiale antidopage (AMA) ou l'UCI.

L'UCI indique avoir entamé des discussions avec les différentes instances qui se sont engagées à financer le programme avec elle: UCI Pro Teams, équipes continentales professionnelles, UCI, organisateurs, coureurs, AMA et ministère français de la Jeunesse et des sports. C'est à Paris en octobre dernier, que l'UCI avait annoncé que le passeport biologique verrait le jour en 2008, suite aux affaire de dopage du Tour de France 2007.